Test clavier mécanique ASUS ROG Claymore II, sans fil et switches lubrifiés, page 5

Si on considère d’abord les points positifs face au premier modèle, les améliorations sont nombreuses. Tout d’abord, le mode sans-fil, une tendance qui ne se limitera pas selon nous à un effet de mode, même si cela à un prix. Ensuite, les finitions au niveau de la molette de son et du rattachement du pavé numérique sont largement revues. Enfin, on apprécie grandement le confort de frappe apporté par la lubrification des switches, rendant la frappe plus douce et plus précise avec une stabilisation des touches – même des touches spéciales – nettement meilleure que sur l’ensemble des claviers mainstream. L’idée du pavé numérique détachable est loin d’être idiote, car on peut soit ne pas l’utiliser, soit le placer à gauche pour conserver son accès et son utilité tout en gardant l’espace libre à droite d’un TKL. En revanche, dommage que le numpad ne soit pas autonome et qu’il puisse être utilisé séparément.

Si on obtient de bons résultats à la frappe avec ces switches ROG RX et de meilleurs effets de rétroéclairage grâce aux diodes RGB placées dans le centre des switches, il n’empêche que les stabilisateurs des touches spéciales et plus simplement le système de fixation des keycaps aux switches sont propriétaires, rendant ainsi impossible le changement des touches par un set custom, ni de mettre des joints toriques ou des QMX clips pour atténuer le bruit. Enfin nous restons tout de même déçus par le fait que les keycaps ne soient pas en PBT pour une durabilité accrue (vu qu’il n’est pas possible de les changer par un set standard perso) et que la structure, finalement très plastique malgré la plaque d’aluminium supérieure, soit sujette au ping. Là où Asus avait fait un pas vers cette sophistication attendue par un nombre croissant d’utilisateurs de claviers mécaniques avec des switches lubrifiés, le reste, à savoir le travail d’insonorisation et de rehaussement de la qualité des matériaux, n’a pas encore l’air de faire partie des préoccupations du constructeur (ni de beaucoup d’autres d’ailleurs). À 289 € l’exemplaire, c’est tout de même cher pour un clavier qui ne propose pas une approche complète du haut de gamme.