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Test souris Sharkoon SHARK Force II, une souris Gaming à moins de 15 euros !, page 3

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Publié le 31 Mai 2021
Page: 3/4

Avec ses formes généreuses, son ergonomie pour droitier et ses boutons principaux tuilés, la Sharkoon SHARK Force II se prête très nettement à une prise en main de type palm grip, c’est indéniable. Les amateurs de finger devront passer leur chemin, tandis que celles et ceux qui préfèrent le claw pourront tenter l’expérience avec plus ou moins de réussite selon leur critère, mais ce n’est pas du tout infaisable. Ce qu’il manquerait pour valider ce dernier style de prise en main, ce serait un renfoncement plus prononcé de la tranche de droite vers la base pour faciliter le soulèvement de la souris, rendu difficile selon les critères et la mode actuelle des souris légères, car avec ses 120 grammes sur la balance, on a tous probablement perdu l’habitude. Reste que la prise en main en « palm grip » est assez agréable. La pose se pose assez naturellement sur la souris et enveloppe proprement toute la coque. Le pouce est bien logé et les deux boutons latéraux sont placés à une hauteur et à une profondeur très adaptée, tandis que l’index et le majeur arrivent instinctivement au milieu des deux larges boutons tuilés. De même, la molette est idéalement située et sa faible proéminence est raccord avec la hauteur générale de la souris, permettant un accès facile. Enfin, au niveau de la paume, la courbure assez douce de la coque fera que c’est surtout au niveau des deux plis palmaires que la pression s’exercera.

Côté capteur, même à un tarif hyper serré comme celui-ci, Sharkoon nous offre le luxe de la présence d’un PixArt PAW3519. Celui-ci propose un niveau de DPI max qui plafonne à 4200, ce qui est bien suffisant pour couvrir tous les usages quotidiens les plus répandus. Du côté de l’accélération, on est à 10 G, ce qui est humainement difficile de dépasser, même lors de mouvements secs, amples et rapides. Enfin le tracking du capteur est de 48 IPS, on est très très loin de ce que des capteurs plus performants peuvent proposer (on est en général sur du 250 à 400 IPS), donc la précision n’est ici pas le gros point fort du capteur. Toujours est-il que cela restera mieux qu’une souris ordinaire bureautique vendue sensiblement au même prix dans le rayon informatique des grandes surfaces.

Nous n’avons pas d’informations sur la provenance des switches, mais toujours est-il que le constructeur annonce une durée de vie de 10 millions de clics. Au moins, toujours en comparaison de la souris bureautique de grande surface au même prix, cette donnée est ici chiffrée et quand on y repense, on trouve des souris avec des switches Omron ou Huano à des tarifs qui passent du simple au double, voire au triple, pour seulement 20 millions de clics. Alors en relativisant, on ne peut que s’en satisfaire. Par ailleurs, le feeling est très proche de ce que l’on trouve que les Huano Blue : une résistance un peu élevée, une plongée sèche et un rebond un peu plus gras, finalement c’est satisfaisant et surtout adaptée à la morphologie de la souris. Les boutons latéraux sont très facilement identifiables et ont une course à résistance moyenne et progressive, pour finir sur une butée franche et réactive. En revanche, la molette ne bénéficie pas d’une qualité très exemplaire. Peu stabilisée, ses crans sont inégaux et gras, la précision n’est pas ce qu’on trouvera de mieux ou de satisfaisant sur le marché.

Comme déjà évoqué au niveau de la molette, la qualité de construction est vraiment le point faible de la souris. On commence par le câble : il est tressé et rigide. Autrement dit, loin de ce que l’on cherche à faire aujourd’hui. On aurait préféré un câble plus commun, histoire de gagner en souplesse. Vient ensuite la glisse. Avec ses 120 grammes sur la balance et la taille trop tranchante des patins, probablement trop petits soit dit en passant, on est sur une expérience et une smoothness décevante. On aurait largement préféré deux gros patins de part et d’autre de la souris avec des formes plus arrondies. Vient ensuite le plus gros défaut de cette souris : son revêtement entièrement en soft-touch (hormis les liserés noirs en plastique brillant). La matière est de qualité médiocre, salissante et se marque très facilement, dès la première d’utilisation en fait. On se questionne sur la durabilité de ce revêtement et de l’inconfort que sa dégradation, qui semble donc rapide, procurera au possesseur de la souris.

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Marque : Sharkoon