Test ventilateur Acer Predator Frostblade 120, quatre diodes éblouissantes, page 2

Si tous les ventilateurs de 120 mm ont tendance à se ressembler, si on omet quelques exceptions avec des cadres ouverts ou des pales inversées, les choix effectués par Acer permettent de reconnaitre le Frostblade 120 dès le premier coup d'oeil. Un mélange de gris pour le cadre et de bleu pour les coins, ça ne passe pas inaperçu ! Un ensemble qui airait très bien avec des solutions Iceberg Thermal, mais là n'est pas la question.

Globalement, la finition est très bonne, avec toutefois un rendu assez spécial sur le cadre : la couleur n'est pas uniforme et rappel, dans un certain sens, les pales du Noctua NF-A12x25 avec le polymère spécial utilisé. Et nous devons l'avouer, nous ne sommes pas insensibles à ce détail. C'est original, et ça reste propre. Dessus, les coins en caoutchouc sont texturés et encore une fois, la couleur dénote. Mais nous aimons bien.

Pour un premier ventilateur, Acer ne s'est pas contenté de proposer quelque chose de basique et les pales sont travaillées, avec un décroché au milieu de chacune. L'espace avec le cadre est assez réduit, et le hub central pour le moteur n'est pas très imposant.

Attention ! Les coins en caoutchouc installés sont particulièrement épais et ajoutent beaucoup à l'épaisseur générale du ventilateur. Pour installer le ventilateur sur notre Noctua NH-U12S, nous avons tiré un peu plus que d'habitude sur les griffes, les coins étant en plus assez denses avec des griffes qui s'enfoncent peu dedans pour compenser. Dans un boitier compact où chaque millimètre est compté pour un radiateur watercooling, il faudra être sûr de son coup.

Une fois le ventilateur installé, que ce soit dans un boitier ou sur un radiateur, on profite d'un très bel éclairage. Malgré la présence de seulement quatre diodes quand la tendance est à la profusion, le rendu est superbe avec de jolies transitions entre chaque couleur à condition de ne pas descendre de trop la vitesse des effets. C'est joli, c'est propre, et il n'y a rien de plus à dire.