Test souris Razer Orochi V2, une petite souris sans fil pour tout faire ?, page 4

Au quotidien, cette petite Orochi V2 est fort agréable, avec son poids plume et son petit gabarit, elle est aussi économe en pile qu’en énergie pour l’utilisateur et se laisse oublier, la main trouve facilement sa place, le pouce vient se caler dans le bord asymétrique.

Le capteur 5G Razer, fait efficacement son travail, la plage de 18000 dpi est plus que suffisante la majorité des configurations, et associé au dongle HyperSpeed 2.4 GHz, aucune latence ou décrochage n’est à noter, ce même en profitant de la possibilité d’associer un autre périphérique Razer, ici même avec le BlackWidow V3 mini connecté en parallèle, cela suit parfaitement. En revanche si la connexion Bluetooth pourra être tout à fait satisfaisante pour de la bureautique, la réactivité de cette norme la rend moins agile en gaming pour du jeu rapide.

Coté glisse, rien à redire, les patins, de taille généreuse par rapport à la souris sont tout à fait efficaces, et gardent un bon équilibre glisse/accroche pour toujours de garder précisément le contrôle. En jeu toujours si elle comblera une grande partie des joueurs et plus particulièrement ceux aux plus petites mains pour qui il est des fois compliqué de trouver des souris gaming efficaces, elle sera à l’inverse peut être un peu petite pour les plus grands gabarits pour qui la position palm grip pourra être compliqué.

Concernant les durées de vie annoncées de batterie il faudra faire confiance aux tests et chiffres proposés par la marque, en effet, après 4 semaines et un peu plus de 300 heures d’utilisation connecté en HyperSpeed nous ne sommes pas arrivés à épuiser la pile AA fournie, ce qui correspondrait bien aux chiffres donnés par Razer qui annonce jusqu’à 425h sous ce type de connexion. Le compartiment à pile est d’ailleurs une des spécificité de la souris, elle propose d’y installer une pile AA ou AAA permettant ainsi de jouer de quelques grammes sur le poids de l’engin, et le placement savamment étudié de celle-ci réparti et équilibre bien le tout, et c’est vrai que par rapport à d’autres modèles qui se contentent de mettre la pile droite dans la souris, le ressenti y gagne de beaucoup et la répartition du poids est plus naturelle. On peut cependant regretter l’absence de port USB qui aurait permis la recharge ou une utilisation filaire.

La parenthèse du gaucher :

Comme bien souvent cette souris n’est proposée qu’en modèle droitier, mais elle reste de par sa forme contenue et quasi symétrique tout à fait exploitable, et confortable tant en jeu qu’en bureautique, et si l’on perd le renfoncement pour le pouce, côté gauche il sert de guide aux autres doigts et permet une utilisation aisée des deux touches de raccourcis supplémentaires. Certes ce n’est pas l’idéal et on préfèrera un modèle dédié mais elle peut être considérée gaucher friendly.