Test casque CORSAIR HS80 Wireless : CORSAIR renouvelle son casque milieu de gamme sans-fil, page 3

Nos premières impressions sur la qualité de construction corroborent parfaitement avec la question du confort de ce HS80. Les matériaux utilisés sont nobles et l’usinage est sans défaut, de même que la stabilité de la structure. À partir de ce moment-là, de là à vanter sans concession les mérites en termes de confort de ce casque, il n’y a qu’un pas. On rappelle qu’il utilise un système de double arceau avec une bandelette intermédiaire souple réglable, ce qui a pour fonction entre autres de mieux répartir les points de pression. Grâce à ce système, il n’y a pas que le sommet du crâne qui supporte le casque. La pression est beaucoup mieux répartie et très clairement, cela se ressent sur l’endurance d’utilisation du casque. On ajoute à cela les mousses à mémoire de forme assez qualitatives et le fait que ces dernières ne soient pas recouvertes d’un similicuir aussi douteux que peu respirant, mais pas du tissu cotonneux aéré, on obtient vraiment de bons résultats. Le seul bémol, c’est que ce revêtement cotonneux est salissant.

Question qualité de son, il faut dire que nous sommes surpris de l’avarice de fonctionnalités disponibles dans le logiciel à l’heure où nous écrivons ces lignes. En gros, à part quelques presets d’equalizer (très maladroits au demeurant), il n’y a aucune option pour un 7.1 tout autre fonctionnalité de spatialisation 3D ou assimilée. Bon, ce n’est pas si grave, la plupart du temps ce genre de fonctionnalités n’est pas massivement utilisée par les joueurs et un bon rendu stéréo fait bien mieux son boulot qu’un 7.1, virtuel voire même physique, soyons honnête, même si ce sont des modes toujours un peu amusant. Bref, ici que du stéréo avec des presets à absolument éviter. En jeux, le rendu est tout de même très propre, chaleureux et plutôt dynamique et la spatialisation est plus que correcte. Même si elle pourrait bénéficier d’un poil plus de profondeur, il faut admettre que tous les critères audio en jeux sont naturellement très équilibrés. L’amplification du casque est très puissante, je n’ai personnellement jamais monté le volume au-dessus de 30. Bref, il y a peu de fonctionnalités, certes, mais au moins la maitrise des bases fait honneur au prix demandé pour acquérir ce casque. Question multimédia, le HS80 s’en sort pas trop mal. Il y a toujours cette signature sonore un peu froide et métallique de ces casques gamers qui privilégient la sécheresse et la netteté du son au détriment de la fluidité, mais le HS80 a tout de même un son bien plus chaud et tout de même assez précis que beaucoup d’autres n’ont pas. Un petit tour dans l’équalizer permet d’obtenir des résultats satisfaisants en écoute musicale, si toutefois vous n’avez pas de casque d’écoute dédiée pour ce type d’activité. On reste naturellement loin des performances d’un casque audiophile, mais le HS80 est loin d’être le pire des casques au regard de la concurrence, à tarif égal bien sûr.

La qualité de captation du micro est tout à fait correcte. Le son sortant est plutôt naturel, un peu chaud, pas de surbrillance, pas de sentiment de lointain, le seul problème reste le niveau sonore. La tige étant courte et le micro ayant besoin d’être près de la bouche pour proposer une captation à un volume équilibré, il faudra être vigilant sur ce point. Le seul bémol sur ce sujet, c’est la trop courte longueur de la tige du micro qui empêche tout réel ajustement de la position de ce dernier, sous peine de le voir se cogner contre l’arceau lorsqu’on le relève pour bénéficier de la fonction mute.

À part cela, aucun problème, c’est du bon. Jugez plutôt :

• - Extrait audio

Et pour l’autonomie, notre exemplaire a très bien tenu les 20 h annoncées par Corsair, voire plus… À condition de ne pas utiliser le RGB. Autrement, la durée de vie du casque descend de plusieurs heures en mode wave en luminosité maxi.