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Test souris Mionix Naos Pro, singulière et parfois difficile à convaincre, page 3

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Publié le 11 October 2021
Page: 3/5

Pour ceux qui avaient déjà possédé la Naos, on sait que la prise en main qu’elle propose est très singulière. Elle est évasée et longue, mais peu haute. On n’est pas sur un palmgrip total, mais quelque chose d’un peu plus racé. La signature ergonomique de cette souris est donc très prononcée. Elle plaira ou non, il n’y a pas réellement, à notre sens, de juste milieu. Ceci dit, il faut admettre que dans le style, elle est très bien.

Confortable, clairement, grosse, ça oui, mais tout à fait utilisable, surtout avec les quelques 44 grammes en moins sur la balance, opérée par la magie de Mionix. On se retrouve donc avec une souris plus maniable qu’avant. Les 102 grammes qu’elle traine ne se font que finalement eu sentir, le poids étant bien répartie sur tout le volume de la souris. De plus, tout la partie pouce/index/majeur reste très consensuelle, il n’y a que la tranche droite qui soit vraiment distinctive des autres souris, du même constructeur ou non.

Mais comme nous le disions précédemment, les critères de qualité se sont affinés depuis l’époque de la première édition de cette Naos et nous aurions aimé que le constructeur ajoute un 5e patin circulaire au niveau du capteur, histoire de diminuer un max les risques de frottement avec la surface de glisse. Un critère qui n’était pas encore formulé à l’époque mais qui l’est aujourd’hui, à notre sens.

Au-delà de cette question de glisse, pourtant pas du tout mauvaise au demeurant, la Naos bénéficie d’une bonne qualité de construction générale. Les matériaux sont esthétiquement beaux et solides, mais on note que le revêtement de la coque supérieure est assez sujet aux traces de doigts à l’utilisation, tout comme la première version. Dommage que Mionix là aussi n’ait pas songé à revoir ce point, ça ne mangeait pas de pain. Après, c’est quelque chose que l’on retrouve sur beaucoup de souris actuelles, Mionix n’est pas à l’écart non plus sur ce sujet.

Niveau feeling, les switches dont nous ignorons la provenance propose quelque chose d’assez réussi. Plus résistants que de Kailh, ils se rapprochent pas mal des Huano Blue avec une course sensiblement plus longue et un peu moins sèche. En revanche la coque de cette souris souffre d’un tout petit pre-travel sur les deux boutons principaux, chose que nous n’avions pas constaté sur la Castor Pro, qui accentue un petit eu cette sensation de course longue des switches. Rien de grave, quelques clics suffiront à s’y habituer. Enfin, toujours rien à redire sur la molette qui se veut stable et précise, avec une résistance très moyenne en bon équilibre avec la tension nécessaire à la prise en main de la souris.

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Marque : Mionix