Test clavier CHERRY MX 10.0N RGB, du low-profile mécanique pour la bureautique et le gaming, page 2

Le clavier arbore un design extrêmement sobre et classieux, avec une base en aluminium aux angles et rebords arrondis. Malgré son format slim, le clavier est tout de même assez lourd, avec plus de 800 grammes sur la balance. La stabilité est donc de mise, d’autant plus qu’elle est assurée par un patin avant qui parcourt toute la longueur du clavier et à l’arrière, on a deux patins situés sur une barre rétractable pour ajuster l’angle d’inclinaison du clavier. Ce dernier était à notre goût trop plat de base, on a directement déployé cette barre pour plus de confort. Les switches sont exposés pour appuyer le côté “plat” du clavier”. Cherry n’a dans son catalogue, en termes d’interrupteurs low-profile, que deux variants : le Red et le Speed et ce clavier ne sera proposé qu’avec ces swtichs “Speed” dont le point d’actuation est tout simplement plus haut que sur les Red. Au niveau des stabilisateurs, on n’est jamais aussi bien servi que par soi-même. Ce sont donc des stabs venant de chez Cherry qui sont utilisés sur les touches au format spécial.

Le rétroéclairage est assuré directement par les switches et la diode est située sur le haut. Pour que cela soit bien diffusé, Cherry a opté pour des keycaps en ABS et un gravage au laser positionné sur le haut des touches pour s’aligner avec les diodes des switches. À 149 € l’exemplaire, on aurait quand même préféré des touches en PBT double-shot, histoire de corréler avec l’esprit haut de gamme du prix MSRP du clavier. Il n’existe pas vraiment de moules à disposition sur le marché industriel pour concevoir de telles keycaps, mais notre petit doigt nous dit qu’un constructeur s’y est attelé, on vous en reparlera à l’avenir.

Le constructeur a ajouté au-dessus du pavé numérique quatre touches multimédia. On pourra donc à la volée augmenter ou diminuer le son ou tout simplement le mettre en sourdine, ou encore lancer la calculatrice à la vitesse de l’éclair. Par ailleurs, le lettrage des touches est très typé bureautique : haut, peu large et fin, c’est assez raffiné. Enfin, le clavier opte pour un câble USB-c détachable qui prend son départ au centre du haut du clavier. Pas de système de gouttière pour faire un peu de cable management donc, et il faudra par ailleurs bien s’assurer de la finesse du connecteur si vous souhaitez utiliser un câble perso car l’encoche est très étroite.