Test ordinateur portable ASUS ROG Strix SCAR 15 (2022) / G533Z, du très lourd !, page 2

Si la machine est loin d'être compacte, elle affiche un look très original qui fait oublier le côté un peu massif, voire agressif. Au dos de l'écran, il n'y a rien de particulier à signaler, mais tout change une fois qu'on le soulève.

ASUS a fait le pari de mettre des pièces transparentes, et le résultat ne manque pas d'intérêt. On retrouve ainsi une partie transparente sur le coin inférieur gauche du clavier, ainsi que partiellement sur les côtés. Ce choix se retrouve aussi sur la charnière de gauche, si on regarde face à l'ordinateur allumé, avec une partie qui est amovible. Le bundle comprend deux autres caches pour changer de look, un petit détail sympathique qui permet un minimum de personnalisation en plus de l'éclairage RGB. Et puisque nous parlons d'éclairage... L'oeil au dos de l'écran, le déport sous la droite de l'écran, l'avant, les côtés, il y en a de partout ! Mais, et c'est peut-être difficile à dire, le rendu est propre... Même si on ne s'estime pas fan de RGB, il faut reconnaitre que le rendu est discret et léger. Mention spéciale à la partie sous l'écran, qui ne dérange nullement quand on joue ou travaille dans la pénombre.

Machine ouverte, on découvre un large clavier secondé par un touchpad imposant qui offre, comme souvent avec la marque, une autre fonction : pavé numérique. La bascule se fait facilement en appuyant sur le bouton tactile en haut à droite du pavé, ce qui nous fait dire que selon comment on positionne sa main pour jouer, on pourrait avoir le pouce qui vient dessus. Une question d'habitude, tout simplement. Et tout comme pour le lettrage sur les touches ! A part ce détail physique, la frappe se fait facilement et sans fatigue, mais surtout en silence. On notera la présence de touches supplémentaires sur le dessus afin d'accéder rapidement à certaines fonctionnalités, comme l'ouverture du logiciel ASUS ou la gestion du RGB. Le profil de performance se trouve en redondance sur ces touches et les options Fn, un choix étonnant qui ne dérange nullement.

Bien entendu, les touches sont personnalisables une par une pour l'éclairage RGB. Rien pour le touchpad en revanche, qui n'a aucun liseré RGB pour le délimiter. Peu importe, les clics sont francs et la glisse est agréable, et c'est tout ce qui importe.

Sur les côtés, il y a pas mal de choses à voir, et donc à dire. Commençons par l'arrière avec de très larges aérations, plus une grosse partie de la connectique avec notamment la prise pour la charge. Un câble en moins sur les côtés, mais un connecteur qui dépassera beaucoup en direction du mur. Et comme la charnière ne commence pas sur le bord, il faudra éventuellement faire attention. Point très intéressant à l'opposé de la machine, ASUS a installé deux ports USB Type-C. L'un deux est également compatible Thunderbolt 4, tandis que l'autre permet la charge avec une chargeur de 100 W maximum. Une idée séduisante pour ne pas partir avec l'énorme brique de 280 W dans son sac si on souhaite juste surfer ou travailler léger. Entre toutes ces prises se trouvent un port Ethernet en 2.5 GbE et une sortie HDMI 2.1.

A gauche, nous trouvons le reste de la connectique : deux ports USB 3.2 Gen1 Type-A plus un combo audio en prise jack, et c'est tout ! L'essentiel donc, et on pourra éventuellement regretter de ne pas avoir un Type-C sur le côté.

A droite, on retrouve le système Keystone, une petite clé qui permet de conserver des informations et profils entre les machines ASUS quand on se déplace. Un produit pour un marché de niche pourrions-nous dire, mais son fonctionnement est particulièrement simple et intuitif avec le logiciel ASUS. Et en plus, l'animation est cool sur le clavier quand on branche la clé...

Un petit mot sur l'écran, avant que Lucas ne récupère les ordinateurs portables en test et puisse tester de manière plus poussée. Il s'agit d'une dalle IPS qui monte à 240 Hz, mais en Adaptive-Sync seulement. Cela dit, c'est déjà pas mal... Traitée anti-reflet, elle nous semble manquer d'un peu de luminosité et de contraste si on joue en extérieur. En revanche, les couleurs sont agréables et la fluidité est bien entendu au rendez-vous. ASUS met également en avant un MUX qui va permettre de couper directement la technologie Optimus, qui permet de basculer entre l'iGPU et le GPU dédié.