Test SteelSeries Aerox 5 Wireless, la souris qui a tout compris ?, page 4

Qualité de construction

La SteelSeries Aerox 5 Wireless reprend en fait les dimensions et l’ergonomie de la Rival 5. Une souris aux dimensions un peu généreuses (rappel : 128,8 x 68,2 x 42,10 mm), mais en proposant comme l’Aerox 3 une coque perforée pour réduire le poids. Ainsi, la Aerox 5 Wireless ne pèse que 74 grammes. Malgré la finesse de la coque et la surface trouée assez importante, la coque est vraiment très solide. Très peu, voire aucun craquement en vue lorsque l’on presse exagérément la souris sur les côtés ou sur le dessus. Pas de pli, pas de déformation, c’est du propre et du solide.

Les matériaux utilisés sont majoritairement du plastique noir mat (de l’ABS), non sujet aux traces de doigts grâce à une surcouche légèrement granuleuse, très agréable au touché et au grip. Toujours sur la qualité de construction, on est vraiment très satisfait de la qualité des patins en PTFE. Leur usinage est extrêmement propre et la découpe aussi. Couplés au poids assez léger de la souris, la glisse est vraiment excellente.

Enfin, nous sommes aussi très satisfaits de la qualité des switchs des boutons principaux et de la molette. Les switchs sont des SteelSeries qui proposent une durée de vie de 80 millions de clics. Avec une résistance proche de celle des Kailh GM 8.0, ils sont légèrement moins secs et propose une course un peu plus longue et à la résistance plus progressive. Le bottom est en revanche un peu plus gras, mais on reste tout de même plus proche des Kailh que des Omron. La molette est peu proéminente, mais son positionnement et sa largeur la rendent très facile d’accès. À l’usage, elle se montre silencieuse et les crans sont bien marqués et la résistance est très équilibrée. Bref, que du bon !

Prise en main et ergonomie

Avec ses dimensions généreuses, la Aerox 5 Wireless est surtout propice au Palm grip, mais peut se montrer assez efficace en claw grâce à ses 74 grammes. Son profil assez racé malgré les apparences lui permet d’assurer ce qu’il faut de nervosité pour les sessions de jeux. Si tous les boutons principaux sont très agréables à utiliser, on constate tout de même, à titre strictement personnel, que les boutons latéraux demandent un petit temps d’adaptation.

En effet, la proéminence du bouton qui se pousse vers le haut et vers le bas, situé au-dessus des deux classiques précédent-suivant, gêne légèrement l’accès à ces deux derniers. Avec un peu de pratique, on s’y retrouve facilement, rassurez-vous. Par ailleurs, l’utilisation de ce double-bouton peut se révéler un peu tricky. En fait, il aurait fallu qu’il soit plus proéminent pour pouvoir l’utiliser plus confortablement, notamment quand il s’agit de le pousser vers le haut.

Enfin, le bouton sniper aurait, à notre sens, gagné à se retrouver légèrement moins éloigné du pouce. Cela dépend beaucoup de votre style de prise en main et finalement de la longueur de vos doigts, mais dans notre cas, on se sent légèrement obligé de ramener la main vers l’avant pour y accéder confortablement.

Performances et Autonomie

SteelSeries annonce des chiffres assez impressionnants concernant l’autonomie de la souris. En Bluetooth, elle monterait jusqu’à 180 heures et 80 heures en RTF, le tout avec les paramètres d’usine (polling rate à 1000 Hz, rétroéclairage activé et minuteries par défaut). Dans les faits, on atteint quasiment les 80 heures annoncés, à condition seulement de ne pas toucher au rétroéclairage et de laisser le mode activité par défaut. Dès lors que l’on change pour des effets plus variés et dynamiques, on tombe plus facilement dans les 50 heures de notre expérience, mais nous n’avions pas touché aux deux minuteries. Il est donc possible de grapiller quelques heures de cette façon. En revanche, malgré cette différence très sensible d’autonomie suivant vos choix de rétroéclairage, on constate que la souris bénéficie d’une recharge très rapide. Un bon contrepoids qui, avec seulement quelques minutes de recharge, permet de relancer la machine pour quelques heures. Le câble souple est par ailleurs assez agréable à utiliser le temps de recharger la souris.

Ayant déjà détaillé notre ressenti sur les switchs que l’on juge très agréables et adaptés aux dimensions et à l’usage orienté jeux/bureautique de la souris, on passe au capteur. Le TrueMove Air est un dérivé d’un PixArt dont nous ignorons le modèle d’origine, mais nous pensons qu’il s’agit d’un 3370. Ici, pas d’accélération matérielle pour le plus grand bonheur de la plupart des joueurs et surtout le nôtre. Bref, une base PixArt haut de gamme qui propose un excellent tracking couplé à une accélération à toute épreuve.