Test carte mère MSI MEG Z690 ACE, une carte en or !, page 2

Approchons-nous de la carte pour l’examiner de plus près. Et la première chose que l’on remarque, c’est que la carte est lourde. Tellement lourde qu’avant même d’examiner la face avant, nous la retournons immédiatement pour voir ce qui se cache derrière. On y découvre une backplate massive d’un joli noir mat avec un grand dragon qui recouvre presque la totalité de la carte. Croyez-nous, vous ne risquez pas de tordre la carte. Vous pourrez installer n’importe quel ventirad et n’importe quelles cartes graphiques sans vous poser de questions. De plus, cette backplate, avec des pads thermiques, devrait aider à dissiper la chaleur des VRM. Sur la balance, la carte fait 2,13 Kg à elle seule.

Remettons la carte à l’endroit. Et là, que dire ? La carte est juste splendide. On retrouve les couleurs noir et or caractéristiques des MEG ACE de chez MSI, mais cette fois, MSI choisi un métal brossé d’aspect mat. Le résultat final est particulièrement sobre et léché. Très éloigné de l’aspect bling bling de la MEG X570 ACE par exemple. En haut à gauche, le célèbre dragon de MSI semble escalader un grillage. L’ensemble est également en métal et devrait aider à la dissipation de la chaleur.

A notre grande surprise, la carte n’arbore aucun élément RGB… Un choix à contre-courant de ce qu’il se fait depuis quelques années. Au début, chez nous, certains ont versésune petite larme de tristesse à cause de ça. Mais on a fini par reconnaitre que l’esthétique de la carte lui suffit à elle-même.

Une carte qui ressemble de plus en plus à un produit de luxe : Chérie, pour nos 50 ans de mariage je t’offre une MEG Z690 ACE !. La MEG Z690 ACE, bientôt en vente dans votre bijouterie préférée !.

A l’arrière, on retrouve le renfort pour le socket LGA 1700, mais également cet étrange logo autour des trous pour fixer la carte mère. Il y est écrit AVOID COLLISION. C’est par ces trous que la carte mère est connectée à la terre via le boitier. MSI nous assure que son nouveau design améliore la protection contre les décharges électrostatiques. Très bien, on n’est jamais contre plus de protections contre les accidents.

Approchons-nous encore, il est temps de décortiquer la carte. Et commençons par ces deux énormes dissipateurs qui ont pour objectifs de refroidir les VRM. Et vu leur conception, on a aucun doute qu’ils sauront remplir leur fonction.

Voyons ce qu’il y a sous ces dissipateurs. Pour commencer, l’alimentation du processeur se fait via deux connecteurs 8 pins qui ne sont pas à leur place habituelle d’ailleurs. On les retrouve au-dessus des quatre emplacements pour nos RAM. Cela pourrait faciliter la gestion des câbles. Le courant sera envoyé vers un contrôleur RENESAS RAA229131 et vers 21 mosfets Renesas RAA 22010540 105A SPS de type Dr.MOS, 19 mosfets seront dédiés au Vcore. Ils sont suivis d’inducteurs Titanium Choke III.

A droite du socket, les emplacements pour la mémoire vive semblent avoir été optimisés pour être placés au plus proche du processeur. Cela améliore les performances. Avec une paire de barrettes en single rank, on pourra atteindre les 6666 MHz. Avec quatre barrettes, on pourra avoir 128 Go de mémoire vive.

A droite des barrettes de RAM, on remarque une pièce de métal. Et non, ce n’est pas un dissipateur. Son but est de rigidifier la carte mère pour éviter qu’elle ne se torde quand on insère des barrettes de RAM ou quand on branche l’alimentation ATX 24 broches. On aurait cru que la backplate suffisait pour ça, mais MSI a tenu a ne pas lésiner. La carte ne bougera pas, on vous le dit. Et il est vrai que c’est un gros plus pour ceux qui enchainent les benchs. Cette carte sera parfaite pour ça.

Dans la même zone, on retrouve aussi l’affichage LED EZ DEBUG. On est content de le voir dans le coin supérieur droit. C’est souvent le meilleur endroit pour pouvoir le voir facilement. Sur la MEG X570 ACE que nous utilisons sur l’une de nos machines, il est situé en bas à droite et ça peut être gênant si les câbles de la carte graphique passent devant. Pour prendre la photo d’en dessous, ça ne se voit pas vraiment, mais nous sommes légèrement en biais pour pouvoir voir l’écran.

On a également une zone de lecture pour les tensions en plus d’un connecteur RGB CORSAIR.

En dessous du socket, on trouve trois ports PCI avec un renfort en métal pour supporter les cartes graphiques les plus lourdes. Ils améliorent également la protection contre les interférences électromagnétiques selon MSI. Les deux premiers ports PCIe partagent la bande passante PCIe 5.0 x16 et sont connectés au processeur. Vous aurez donc du PCIe x16 avec une seule carte, et du PCIe x8/x8 si vous avez deux cartes. La carte est compatible SLI et CROSSFIRE.

Le troisième port PCIe est format PCIe 4.0 x4 et passe par le chipset. Attention, il partage sa bande passante avec le quatrième port M.2. Si vous y connectez un SSD, il fonctionnera alors en x1 tandis que le SSD sera en x2.

En tout, on a 5 ports M.2 et 6 ports SATA 6 Gb/s. Le premier port M.2 en direct avec le processeur est au format PCIe 4.0 x4. Les deux suivants sont connectés au socket. L’un est au format PCIe 4.0 x4 et le suivant au format PCIe 3.0 x4. Les deux derniers, toujours connectés au socket, sont au format PCIe 4.0 x4 mais sont également compatibles SATA. Attention, si vous mettez un SSD SATA dans le cinquième port M.2, cela désactivera le septième port SATA.

Tous les ports M.2 connectés au socket sont également compatible Intel Optane Memory. Quatre des six ports SATA 6 Gb/s et les ports NVME supportent les RAID 0, 1, 5 et 10. On apprécie aussi le petit tableau sur la carte mère qui nous rappelle comment s’organisent les ports M.2.

Tout autour de la carte, on a huit ports pour ventilateurs, mais aucun n’est dans la zone supérieure gauche, proche du panneau E/S. Précisément là où on a l’habitude mettre un ventilateur pour l’extraction. Et pour faire un câble management propre, il va donc falloir que le câble du ventilateur soit assez long pour faire tout le tour de la carte mère. Dans le doute, on aurait aimé voir une rallonge pour ventilateur dans le bundle pour éviter les mauvaises surprises au déballage.

Pour le RGB, on a un port RGB 4 pins et deux ports ARGB 3 pins. On a également un connecteur CORSAIR LED. Le connecteur permet donc de brancher des composants RGB de chez CORSAIR. Ventilateurs, bandes de LED, etc… Sauf qu’il n’est pas possible d’en prendre le contrôle avec le logiciel iCUE de CORSAIR, on sera obligé d’utiliser le logiciel de MSI. Dommage.

Dans la partie de droite, on retrouve deux ports USB 3.2 Gen2 Type-C et deux ports USB 3.2 Gen1. Alors ça c’est bien, ça permet d’avoir un maximum de ports USB sur les boitiers. Mais attention, peu de boitiers proposent une connectique aussi fournie. Mais on espère que ça évoluera dans ce sens.

On retrouve également un bouton appelé EZ LED control switch qui permet d’éteindre une bonne partie des LED sur la carte mère et celles connectées via les connecteurs RGB. Par contre, ça n’éteindra pas les LED des barrettes de RAM, ni l’affichage numérique. Pour cela, il faudra aller dans le BIOS. Autre chose, la MEG Z690 ACE se dote d’un deuxième BIOS. Vous pourrez donc passer de l’un à l’autre selon vos paramétrages ou vos sessions d’overclock.

Et pour finir, on a des boutons POWER et RESET en bas à droite.