Construction et ergonomie
La SteelSeries Aerox 9 Wireless reprend la grande majorité des points forts de la Aerox 5. On a donc une construction de très bonne qualité sur cette souris, qui malgré la finesse et la grande surface des parties perforées propose une solidité assez exemplaire. Si on presse de manière très exagérée la souris sur son sommet ou sur les côtés, on peut entendre un très léger craquement, mais aucune déformation ou encore pli en vue. En plus de cela, la souris propose un revêtement ABS de bonne facture, au toucher légèrement granuleux qui participe au grip.
La prise en main de la souris, par les dimensions de celle-ci, est clairement propice au palm grip. Logique étant donné que la souris dispose de douze boutons latéraux qui se prête naturellement à ce type de prise en main. La position est très confortable sur cette souris, avec son profil tout de même relativement fin et ses boutons tuilés. La molette est très facilement identifiable et se crans sont espacés et précis. L’utilisation de cette dernière en 4D est un peu étonnante : d’habitude, les molettes 4D ressortent assez de la coque pour pouvoir utiliser les inclinaisons latérales facilement. Ici, la molette est basse mais large et toutefois, à notre grande surprise, elle se révèle facile d’utilisation et très précise.
Les switchs principaux garantissent une durée de vie de 80 millions de clics. Leur course est légèrement plus grande que des Kailh GM 8.0 (nos chouchous du moment) et plus progressive. Le bottom est relativement sec, mais la fin de plongée et le rebond légèrement plus gras. On a quelque chose à mi-chemin entre ces Kailh et les Huano Blue, pas désagréables de notre point de vue étant donné le gabarit de la souris.
Et puisque c’est la particularité de cette souris pour qu’elle s’adresse aux joueurs de MMO/MOBA et utilisateurs de bureautique avancée, parlons des boutons latéraux. Au nombre de douze, ils permettront une personnalisation très poussée des fonctionnalités de la souris. Ceux-ci sont disposés sur des rangées de quatre boutons, en colonne par trois. Certaines souris proposent une disposition circulaire ou plus excentrique, avec l’avantage cependant de faire mieux discerner les boutons entre eux. Ici, au contraire de, par exemple, la Corsair Scimitar, nous n’avons pas de texture différente d’une colonne à l’autre pour aider à justement mieux distinguer les boutons. Dommage, il faudra donc un moment de pratique pour y parvenir de manière fluide et rapide. Autrement, le feeling qu’ils procurent est vraiment très bon : très légère course, un bottom bien amorti et surtout silencieux.
Performances et autonomie
Le tracking étant assuré par un capteur optique dérivé d’un PixArt dont nous ignorons le modèle d’origine (probablement un 3370 vu les caractéristiques techniques) et la souris étant entièrement dépourvue d’accélération matérielle, le tracking et la précision de la souris se révèlent parfaitement confortables en toute situation. Aucun décrochage en vue et fluidité assurée. Le fait que l’accélération matérielle soit inexistante est un vrai plus pour les joueurs qui affectionnent particulièrement ce style de tracking. Enfin, aucune latence n’aura été détectée dans le cas d’une utilisation en wireless 2,4 GHz. En Bluetooth, cela dépend de manière assez conséquente de la norme du contrôleur de votre PC, mais dans tous les cas ne comptez pas spécialement jouer de manière très poussée avec ce mode. Si la souris avait été à la norme 5.2, cela aurait en revanche été une alternative à envisager plus sérieusement.
Niveau autonomie, SteelSeries annonce une longévité de quelques 80 heures avec les paramètres de base. Dans les faits, nous avons relativement tenu cette mesure, quelques heures en moins cependant, surtout en utilisation gaming où la souris est constamment sollicitée, les délais pour désactiver le rétroéclairage n’étant jamais atteint dans ces conditions, même en le mettant au plus bas.
Il est possible d’optimiser l’utilisation de la batterie surtout en bureautique en mettant les deux minuteries au plus bas et en abaissant le taux d’interrogation à 125 Hz, largement suffisant pour des tâches quotidiennes. En revanche, dès lors que l’on touche au rétroéclairage et qu’on le personnalise, on remarque que le niveau de batterie se vide plus vite avec certains modes dynamiques et surtout l’utilisation du blanc (qui nécessitent donc les trois couleurs pour être activé).