Test Creative AE-5 Plus Pure Edition : Pour le gaming et plus encore !, page 3

Au quotidien

Sans aucune surprise, les performances audios de cette AE-5 Plus Pure Edition sont globalement excellentes. Pour les jeux, on obtient une propreté de son et une dynamique qui transforme grandement l’expérience, notamment l’immersion, et fait apparaitre des détails avec une justesse assez incroyable qui enrichit réellement le jeu. Que ce soit pour le casque ou les enceintes, la carte est capable d’émuler un son 7.1 virtuel. Avec des défauts évidemment, notamment une exagération parfois agressive de certaines fréquences, mais l’immersion est relativement propre et plaisante.

En musique, il conviendra surtout d’utiliser le Direct Mode pour se défaire d’un surplus de couches d’effets audios qui peuvent desservir l’utilisateur. Ce n’est pas tout-à-fait le meilleur point fort de cette carte : on y note une légère coloration du rendu et une petite frustration sur la profondeur de scène, mais il n’empêche que le son est bien flatté, sans tomber dans l’outrance, révélant ainsi moult détails et posant des timbres de voix naturels et musicaux. Bref, la AE-5 Plus Pure Edition se montre assez polyvalente et offre une expérience d’écoute musicale développée, sans atteindre pour autant les performances d’un DAC dédié à cet usage, du moins à prix égal. Reste que le niveau de l’amplification permet tout de même d’y coller des casques qui nécessitent une grosse puissance et c’est un vrai plus.

Comme toujours, Creative nous gâte comme pas possible sur la partie logicielle de ses cartes son. Il est vraiment impératif pour l’utilisateur de faire un tour dans l’étendue des options proposées par le Sound Blaster Command, car les possibilités d’améliorer et de personnaliser le rendu sonore sont extrêmement nombreuses et offrent une expérience on ne peut plus complète.

Une chose à savoir, c’est que pour exploiter pleinement les capacités matérielles du décodeur audio, il faut passer en Direct Mode, une option accessible dans le volet « Lecture ». Bon point : il s’active et se désactive séparément sur les sorties haut-parleurs et casques. Activer ce mode désactive tous les effets audios proposés par le logiciel et permet d’avoir un son « à l’état pur » qui permet de faire monter la réponse en fréquences en 384 kHz @ 32 bits. Autrement, vous seriez bridé en 96 kHz @ 24 bits.

Pour le reste, le profil SBX permet par exemple de choisir un profil audio préétabli suivant différents scénarios (jeux, cinéma, musique…). Pour chaque, on peut choisir ou non et régler les effets Surround, Crystalizer (un effet « loudness » virtuel), le niveau de basses, le Smart Volume (permettant de faire un aplat des variations de volume pour une écoute sur enceintes) et le Dialog+ qui met en avant les voix.

Également, le Scout Mode permet de revoir la spatialisation 3D et de mettre en avant virtuellement les bruits de pas et les tirs. Un procédé qui dénature évidemment le son, mais qui peut être amusant dans certains types de jeux. Pour les usages cinéma et jeux, dans le volet Encodeur on pourra ou non activer le Dolby Digital Live ou encore le DTS Connect.

Par ailleurs, en un seul clic sur le duo d’icônes situé tout en bas à gauche de la fenêtre, il sera possible de sélectionner à la volée la sortie audio à utiliser : casque ou enceintes. Pour ces dernières, il faut aller faire un tour dans l’onglet « Lecture » pour déterminer quel type d’installation vous avez (2.0, 2.1, 5.1, etc.).

Enfin, puisque la carte possède un rétroéclairage RGB et un port d’extension pour la bande lumineuse fournie dans les accessoires, il est naturellement possible de faire un tour dans le volet « Éclairage » pour déterminer les effets, l’intensité lumineuse et les couleurs de votre choix.