Test Akko x Monsgeek M1W : Haut de gamme et abordable ?, page 2

Le clavier

On retrouvera dans la boite un extracteur de keycaps, une pince pour retirer les switchs, des stabilisateurs de rechanges (sympa ça !), un câble USB-C spiralé, le récepteur USB sans-fil et une petite clé allen pour ouvrir le clavier et faire des modifications si on le désire.

Le Akko x Monsgeek M1W est un clavier disponible en un seul coloris si on le choisit en ISO : noir. Pour ceux qui veulent, les coloris Silver et Purple existent en version ANSI. Il nous tarde que ces coloris soient également disponibles pour la version ISO, mais ce n’est pas encore le cas. Au format 75%, il fait l’impasse sur le pavé numérique et compacte les touches directionnelles standards pour se faire moins long qu’un TKL. Le boitier est en aluminium CNC et c’est grâce à cela qu’il pèse son poids (2,2 kg !). Les finitions sont très bonnes et on remarque la présence d’une plaque dorée sur les côtés du clavier pour donner un peu de style.

Les keycaps sont en PBT double shot au profil OEM et d’une épaisseur assez moyenne. L’originalité, c’est qu’elles sont side printing : les lettrages sont donc à l’avant des touches et non pas traditionnellement sur le dessus. Le coloris des keycaps est lui aussi original : un dégradé progresif partant du noir vers le gris clair. On note cependant un petit raté dans les légendes qui fait une sorte de mixe entre le layout ISO-UK et ANSI-US. Un changement de keyset serait peut-être bienvenu pour profiter de touches plus épaisses et sans défaut de légendes.

Disposant d’une triple connectivité, on a cherché pendant longtemps où était le bouton d’allumage du clavier. Ce dernier est en réalité disposé sous la touche Caps Lock. Il faudra donc retirer la touche pour éteindre le clavier (position du milieu, également utilisée pour la connexion en USB) et pousser le bouton vers le haut pour le layout Mac et vers le bas pour le layout Windows.

À l’intérieur du clavier, on découvre les deux batteries de 3000 mAh pour assurer l’autonomie du clavier en mode wireless. On retrouve en plus une plate supérieur en polycarbonate, ainsi que des couches de poron au niveau du PCB pour améliorer l’acoustique. Également, le PCB est installé sur une structure dite gasket-mount.

Question insonorisation, il n’y a pas que cela. On a également des stabilisateurs plutôt qualitatifs qui sont lubrifiés d’usine, mais c’est aussi le cas pour les switchs. Il n’y a pas le choix à l’achat pour ceux-ci, il faudra donc se contenter des Akko V3 Piano Pro, des switchs linéaires légers pré-huilés d’usine qui offrent une course totale de 3,5 mm pour une résistance moyenne de 45 cN. Du classique, mais efficace. Ces derniers ont un housing opaque et la stem noire, c’est joli, mais gare à l’atténuation du rétroéclairage RGB.

Enfin sous le clavier, rien de spécial à part les quatre patins en caoutchouc pour poser le clavier sur le bureau. Pas de pieds rétractables donc, il faudra faire avec l’angle d’inclinaison et la hauteur d’origine du clavier.