EN DIRECT en ligne connexion / inscription
Connexion

Surnom/Pseudo
Mot de Passe :

[ Vous avez perdu votre mot de pass ? | Devenir membre ]

×

SSD OWC Mercury Extreme, SandForce SF-1500 Inside, page 2

Article
Alors, ca va vite ?
Rédigé par
Publié le 15 Mars 2010
Page: 2/7


Comme tous les SSD, le OWC mesure 100 x 70 x 9.5 mm, pour un poids de 80 Grs. Bref, un SSD avec une coque en Aluminium.



De l'extérieur, ce SSD est similaire à tous les SSD du marché. Il est à la norme SATA II et dispose donc de deux connecteurs à ce format, un pour l'alimentation, l'autre pour les transferts. Par contre, quand on parle de vitesse, ce n'est plus la même chose. En effet, avec ce modèle, on se rapproche des 300 Mo/sec en lecture comme en écriture, donc la limite du SATA II. OWC annonce des débits très élevés pour ce modèle 50 Go, 285 Mo/sec en lecture et 275 Mo/sec en écriture. Des chiffres hallucinants, qui nous l'espérons, seront réels et vérifiables. Toutefois, nous émettons déjà une réserve, car notre modèle de test exploite le premier Firmware de chez SandForce, et ce dernier ne permet pas, normalement, au SSD de délivrer sa pleine puissance...



Sous la coque en Aluminium, nous avons le PCB qui concentre les puces et le contrôleur. Ce SSD ne dispose pas de mémoire cache, et vous allez très vite comprendre pourquoi. Si vous comptez bien les puces Intel/Micron MLC en 34 nm, vous en trouverez un total de 16. Ces puces ont une capacité de 4 Go. Vous ne voyez pas un petit problème ? 16 x 4 Go = 64 Go, alors même que le SSD ne fait que 50 Go. Et bien c'est là qu'intervient la grande différence avec le contrôleur SandForce. En effet, il se passe de cache, mais utilise à la place un tas de technologies. La première et la principale est la compression des données via le contrôleur lui même qui permet de gagner en temps et donc en vitesse. Ensuite, nous avons 14 Go de Flash non exploités que le contrôleur SandForce, après avoir réalisé sa grosse compression, utilise comme un système Raid 1 pour prévenir les pertes de données. Au passage, cela donne également un gros cache. Nous pouvons également ajouter la correction ECC, qui permet de gagner en sécurité. Et forcément, comme tous les bons SSD disponibles à ce jour, la commande TRIM est prise en charge.

Notre explication se veut la plus simple possible, afin que vous compreniez que ce contrôleur ne fonctionne pas comme les autres. Reste à savoir si cela est réellement efficace...

En encore une fois, nous tenons à préciser la présence d'un Firmware que nous pouvons considérer comme BETA, il est donc important de relativiser certains résultats.

Partagez :
Marque : Mercury