Mionix Naos 5000, attention, ça clix…, page 2

Présentation





Une fois dans la main, indéniablement, c'est un beau produit. Elle est particulièrement bien fine et le noir mat intégral en fait une jolie souris. Immédiatement, en fins connaisseurs, nous reconnaissons la coque Qpad. De fait, nous allons évoluer en terrain pas si inconnu que cela. Les interstices des clics ne sont pas des plus réguliers, mais les autres boutons sont bien intégrés. Bref, sur le début, elle laisse une bonne impression. Détaillons tout cela maintenant.

La coque est recouverte d'un caoutchouc souple et doux, mais celui-ci sera sensible aux griffures. Cependant, son contact est des plus agréables et antidérapant. L'arrière de la coque porte le signe Mionix et s'illuminera de la couleur choisi puisqu'il est en plexi transparent. L'avant n'apporte rien de nouveau dans la mesure où nous trouvons des deux clics, ceux-ci entourent une molette, relativement classique, plastique et crans. Les côtés de la molette sont translucides, elle s'illuminera certainement de mille feux.

Les côtés quant à eux proposent la même matière. Nous trouvons sur le côté gauche deux boutons pouçal, néologisme afin d'évoquer la proximité du pouce. Et juste devant ces boutons, trois fenêtres permettent de vérifier sur quel réglage de DPI nous évoluons. Ce côté est déjà ergonomiquement travaillé puisque nous trouvons un renflement sur lequel il est possible de poser le pouce. Le côté droit impose aussi une ergonomie de premier ordre puisqu'il y a, en fait, deux encoches sur lesquelles les doigts peuvent prendre appui. Cette ergonomie n'est pas inconnue, en effet, QPad et la 5K proposent la même.

Sous la souris, nous allons trouver ce qui fait le plus de cette Naos, le capteur 5000 DPI, s'il vous plaît, mais aussi deux tiroirs à loquet disposés de chaque côté du capteur. Ceux sont destinés aux poids. Cette Naos peut s'alourdir, à la différence de la QPad. Il y a, bien sûr, quatre gros patins en téflon pour assurer une bonne glisse, ils sont larges sauf celui positionné à côté du tiroir de droite qui, du coup, se trouve atrophié par la présence du dit tiroir. Le sigle Mionix en vert pétant entoure le capteur.

Au niveau technique, comme nous l'évoquions plus haut, le capteur est un 5040 DPI capable de n'encaisser rien de moins que 30 G d'accélération. Ca devrait pouvoir le faire, même pour un pilote de chasseur impériale. Reste que jouer au commande d'un chasseur, c'est peut être un peu présomptueux. Ce dit capteur rafraichit à hauteur de 12000 fois par secondes, bref, c'est du capteur de haut niveau et ce la pose toujours la question de la finalité en deçà d'un écran de 30 pouces. L'USB est plaqué or au bout d'un câble tressé comme il se doit de 2 m. Cette Naos met à disposition 7 boutons, tous programmables. Les 5 profils sont mémorisés par les 128 Ko embarqués. Et pour le décor, nous trouvons 6 zolies leds, sinon elle resterait bien noire ! Le tout pour un poids à vide de 106 grammes, évolutif vers le haut, comme les habitués de restauration rapide, grâce à la présence des poids : 8 de 5 grammes. Les dimensions de 130X84X38 mm en font une souris assez imposante, large mais pas si longue que cela. Passons maintenant à l'exploitation de cette Naos grâce à son logiciel.