Saitek Cyborg Keyboard, 100 % Gamer et Geek ?, page 4

C’est maintenant que les choses se compliquent, mais attention, vous le verrez, qu’à un seul niveau à notre sens. En effet, il remplit parfaitement bien son office. C’est un clavier confortable, à l’ergonomie agréable. Le seul point pas évoqué dans ce court résumé et pourtant présent dans le titre, c’est le Design.

Le Saitek Cyborg, une fois branché, propose un panel de couleur qui sort de l’ordinaire. Mais surtout, des choix de couleurs que tous n’apprécieront pas ! C’est une évidence. En effet, le choix des couleurs est le suivant : rouge-orange (ambre, sur la notice)-vert. C’est finalement peu et assez flashy, mais là où les choses se compliquent, c’est qu’il est possible d’attribuer une des trois couleurs aux zones du clavier et ce, indépendamment. En résumé, si vous avez un goût et une assurance esthétique comme celles de votre serviteur, vous êtes très, mais alors, très mal barrés ! Madame risque de se jouer de vos choix pendant une année civile entière. Et du coup, il est difficile de faire une harmonie de couleur sur le bureau…Et surtout, il manque une couleur importante, le bleu !

Certes, ce n’est finalement pas très grave, d’autant que le fait de pouvoir régler indépendamment les différentes zones est au demeurant plutôt pratique. Cela permet de jouer facilement dans le noir et d’identifier avec aisance les macros par exemple. Mais la Ferme serait bien en difficulté de donner un avis objectif sur l’esthétique du produit. Tout à fait, subjectivement, une fois branché, et régler en rouge intégral, il est joli. Surtout posé près d’une HAF 932 avec sa ventilation rouge.

Cependant, et c’est bien là, sa plus grande qualité, il est confortable autant en jeu qu’en utilisation courante. D’une part, les touches de macros sont véritablement accessibles. Elles ne sont, en effet, pas bien loin. Au niveau de la frappe, clairement, il est génial pour ceux, nombreux certainement, qui ne sont pas des cadors de la bureautique et de la frappe. Les touches sont souples, le début de course est bien marqué, mais surtout elles sont larges. Du coup, pour les maladroits, il permet une frappe aisée.

En jeu, la réactivité est excellente. Les mouvements s’enchaînent de façon fluide, et il est possible de straffer en avant ou en arrière sans ressentir de gêne, ni de latence. Un petit mot sur les touches métallisées, c’est une bonne idée. A priori, même après une utilisation intensive, L4D et BC2 obligent, le surfaçage ne s’est pas abîmé. Mais, il faudra pour cela jouer sur ZSQD, ce qui n’est pas le cas de tous, notamment à le Ferme, où EDFS sont plutôt l’habitude. Enfin, c’est de l’ordre du détail.

Le repose-poignets avec sa possibilité de réglage ainsi que les pieds participent grandement de cet excellent confort. Le panneau de contrôle est parfaitement opérationnel et simplifie la vie. Baisser le volume, naviguer parmi les morceaux d’un album se font très rapidement et exclusivement au clavier. Le tactile est relativement réactif, il n’y a pas à pester parce que, pour la énième fois, la commande n’est pas prise en compte.

Bref, vous l’aurez compris, ce clavier est bien sous tous rapports, le choix sera avant tout esthétique.