Du tapis, du tapis, et encore du tapis, page 2

En fait, nous aurons un mini-protocole simplissime mais qui nous facilite grandement le travail. La Mionix Naos 5000 utilisée à la Ferme propose avec ses pilotes un petit truc bien pensé. Elle permet effectivement de mesurer la qualité de la précision du capteur sur telle ou telle surface. Nous en userons et en abuserons donc ! La notation s’effectue sur 10. Passerons dessus aussi une Orochi de Razer, une Xai de Steelseries et aussi une G9 afin de comparer les sensations.

Le premier du lot est donc le Cyborg Saitek, il n’y avait pas de packaging particulier. Il est arrivé comme cela, nu comme un ver ! Seul, perdu au milieu de ses potos Cyborg, accompagné par JCVD lui-même. De fait, une certaine forme d’ouverture a vu le jour à la Ferme. A partir de ce test, nous proclamons haut et fort notre AWARE attitude. Présents sur tous les fronts, ouverts à tous (en tous biens, tout honneur, on s’entend !)

Ses dimensions de 398 X 300 X 1 mm en font un tapis assez grand mais très peu épais. Il est composé de matière silicone noire et donc souple. Il ornera votre bureau d’une belle tête de Cyborg puisque celle-ci trône en plein milieu du tapis, accompagnée du logo Cyborg, marque de fabrique de la partie hardcore gamer de Saitek. En dessous, de ses ornements gris, le sempiternel rappel de la marque.



Glisse et précision

Bon allons, droit au but, ce Cyborg v.3 est un excellent tapis. Il est particulièrement bien capté par le…capteur. En fait, d’après le soft de la souris, il s’approche de l’ « excellence », à 8 sur 10, une belle performance. Et dans les faits, c’est bien le cas. En effet, le moindre mouvement est retraduit immédiatement à l’écran. Il est impossible de le prendre en défaut à ce niveau.

En ce qui concerne la glisse, les choses sont excellentes aussi. Le seul minuscule défaut que nous pourrions relever du fait d’une plus grande sensibilité que la moyenne (n’oubliez pas : AWARE, réactif, sensible, précis, exigeant, beau, attirant, etc.… aware quoi !) est une sensation de « colle » au début du mouvement. Lorsque l’on bouge la souris pour la première fois depuis un certain temps, elle colle légèrement, mais si on enchaîne une série de mouvement, cela disparaît.

Attention, cela n’a rien de gênant, cela se sent, c’est tout. Mais pour le reste, la glisse est parfaite, sa surface micro-granuleuse ne se ressent absolument pas et ce Saitek joue dans la cour des « lisses ». La résistance du frottement est présente mais d’un juste milieu, ni trop, ni trop peu. Il est beaucoup plus souple qu’un tissu et très légèrement moins glissant qu’un rigide. Un juste milieu appréciable.

Par contre, il a un défaut, pas important mais sensible, du fait de sa très faible épaisseur, il n’offre aucun confort pour le mignon et délicat poignet qui voudrait se reposer dessus. Autant être clair, à part la douceur du silicone, c’est dur comme du bois.