Sennheiser PC 360, page 3

Commençons par le chapitre du confort où là, encore une fois, Sennheiser réaliser une excellente performance. C’est simple, c’est le PC 350 mais en nettement mieux. Terminé les problèmes de chaleurs que l’on pouvait constater sur son prédécesseur. Les oreilles sont « ventilées » suffisamment pour que qu’elles n’aient point de rougeur remarquable. Celle du type : « Bonjour, comment ça ? Ça se voit tant que cela que j’ai passé trois heures sous mon casque ! ». De plus, l’utilisation de cette nouvelle mousse est particulièrement judicieuse. Elle absorbe la transpiration et parfaitement douce au contact. Reste qu’elle est aussi un parfait ramasse poussières. En effet, elle fait penser au brosse anti-poussières pour vêtements, dans un sens, c’est doux, et à rebrousse poils, ça absorbe parfaitement poils de chien-chat-lama-lapin nain (délicieux, d’ailleurs, en rillettes, le lapin nain !). Bref, si vous n’êtes pas un maniaque sur votre bureau et que vous y reposez votre casque, hé bien, cela se verra !

La découpe des écouteurs est normalement suffisamment grande pour y rentrer tout type d’oreilles. Il y a de la place. Le format XXL présenté sur la boîte n’est pas usurpé et il y a une place conséquente, les feuilles de chou y seront à l’aise.

De plus, son poids de 300 grammes ne pèse que…300 grammes, effectivement ! Mais c’est léger, et du coup, il se porte pendant des heures sans aucune gêne. Au bout d’un certain temps, on en oublie que l’on porte un casque, c’est dire ! Force est de constater que Sennheiser maîtrise le sujet du confort. Un coup de maître !

Cependant, la Ferme reste marquée par l’aspect cheap de ce confortable casque. Du coup, au niveau du design, il prend un sérieux coup dans les gencives. Le choix du plastique mat, oscillant entre noir et gris n’était pas des plus judicieux. Cependant, comme à chaque fois, ce qui lui est demandé est d’offrir la meilleure restitution sonore possible. Et là encore, on joue dans la cour des très grands. Ola qualité sonore est une des toutes meilleures. Nous constatons toujours cette richesse moindre que certains de ces concurrents (attention, nous parlons toujours du haut du panier plaqué or), de fait, le son Sennheiser peut être, à nouveau, qualifié de plus plat. Le relief est présent, mais moins profond que la référence Qpad 1339, mais cette fois, il surpasse le Megalodon. Les aigus sont cristallins, les médiums ont de la force et les basses percutantes, mais la profondeur et l’harmonique sont moins intenses qu’avec le 1339. Ce PC 360 est un casque polyvalent, il avale tous les styles musicaux en riant : électro, soul, classique même, tout est parfait dans ces écouteurs. De même, il encaisse tout à fait une utilisation vidéo, tout le spectre d’un film est restitué avec fidélité. Explosion, voix, musique d’ambiance, il est dans son élément et participe grandement au plaisir des oreilles.

De fait, le constat est évidemment identique en jeu. D’une part, son port est toujours un régal de confort, on l’oublie totalement, d’autre part, l’immersion en jeu est excellente, exception faite de son ouverture extérieur. En effet, de par sa conception, il facilite nettement plus que le PC 350 la perception des bruits extérieurs. Cela ne retire rien à sa qualité sonore. Il est juste plus en rapport avec une vie…à la maison. Si Madame appelle, on l’entend !! Magique ! La spatialisation droite-gauche est nickel, dans DIRT 2, vous saurez de quel côté est tenté le dépassement et pourrez donc fermer la porte sans coup férir. Il est facile de savoir d’où vient le bruit en jeu, il n’y a aucun déséquilibre. Au niveau de la voix, a priori, l’effet canard du PC 350 a disparu en émission et en réception, les voix de vos coéquipiers sont parfaitement intelligibles. A tel point que d’ailleurs, si l’un d’entre eux mange des M§Ms, vous avez l’impression qu’il les mange dans votre oreilles.

En termes d’utilisation, le principe du micro muté quand on relève la perche est tout simplement génial. Plus de galère à chercher la télécommande coincé entre la chemise et le fauteuil. Le bouton de volume logé sur l’écouteur est aussi une brillantissime idée. On se surprend à régler le volume régulièrement rien que pour affiner. Chose que nous n’aurions pas faite auparavant. Et surtout la manipulation du volume à cet endroit devient naturelle en quelques secondes. De plus, la préhension en est facile et la rotation est ultra souple, résultat, c’est à cet endroit que l’on règle le volume et presque plus ailleurs !