DeepCool N8, page 2

Une fois sorti de sa boite, le N8 montre immédiatement qu'il est taillé pour les performances, avec deux énormes trous pour les deux ventilateurs ; à 1000rpm chacun, on se doute par avance que le silence n'est pas vraiment le but final de ce stand, malgré le pictogramme Super Silent.

Le dessus est composée d'une plaque en aluminium, avec une forme type radiateur. Les deux trous ne sont pas filtrés, et permettent de voir nos deux ventilateurs. Ces derniers soufflent vers le portable, mais nous ne voyons pas le système de fixation du moteur. En fait, le constructeur a inversé le sens des pales, le moteur étant dessous.

En dessous, rien de particulier à signaler. C'est noir, il y a les trous pour que les ventilateurs respirent, et c'est tout. Ah, quelques patins pour que le support ne glisse pas, évidemment.

Sur le côté gauche se trouvent trois ports USB 2.0, tandis que le côté droit abrite le port USB qui sera chargé d'alimenter l'ensemble. Pas de système pour passer proprement le câble, on fait dans le brut.



A l'intérieur, les différents éléments sont très bien intégrés. Le constructeur ne fait pas que soigner l'extérieur, et c'est une très bonne chose.
La colle pour isoler est correctement appliquée, et les câbles sont bien rangés. Rien à redire.



Après ce rapide aperçu, on peut simplement dire que la finition est bonne, même si le plastique fait un peu cheap au toucher. Avec de telles dimensions, il n'a pas vocation à bouger, donc ce point reste peu important.

Pour vérifier l'efficacité du N8, nous avons utilisé un Dell Studio 17, équipé d'un processeur Intel Dual Core 2390 et d'une carte graphique ATI HD 3650.
Pour faire chauffer l'ensemble, nous avons décidé d'y aller fort, avec Furemark d'un côté, et OCCT de l'autre. En même temps bien entendu !
Les températures sont relevées dans une pièce à 23°C.



Ca souffle fort, mais le gain sur les températures n'est pas énorme, puisque nous gagnons 3°C sur le processeur et la carte graphique si on allume les ventilateurs. Néanmoins, ce petit gain a un effet particulièrement positif sur le ventilateur de l'ordinateur, qui ne s'emballe plus.
Si le N8 est loin d'être un modèle de silence, il reste bien plus appréciable que le ventilateur du portable, et il se fait même oublier si on joue ou qu'on regarde un film. Pour le travail, il risque de déranger un peu, avec un bourdonnement plutôt grave.

Nous n'avons pas réellement comparé à d'autres surfaces, puisque chacun pose son ordinateur où il veut. Il est en revanche indéniable que l'ordinateur respire plus que sur une couette... Nous avons toutefois noté une petit différence de 2°C par rapport au bureau, à l'avantage du N8. L'aluminium de chauffant pas spécialement, l'ordinateur a tout simplement un peu plus de quoi respirer grâce aux ailettes.

A noter que nous avons utilisé un 17", qui rentrait parfaitement, et ce sans bouger. Rajoutons que le portable n'est pas non plus un monstre de chauffe, par rapport à des modèles plus récents avec de bonnes cartes dedans.