EN DIRECT en ligne connexion / inscription
Connexion

Surnom/Pseudo
Mot de Passe :

[ Vous avez perdu votre mot de pass ? | Devenir membre ]

×

Souris CM Storm Inferno, trop bonne ?, page 4

Article
L’Enfer, ça brûle…L’Inferno, c’est chaud.
Rédigé par
Publié le 20 Septembre 2010
Page: 4/5



L’Inferno, on l’a vu, propose un soft de premier ordre. Peut être même un peu trop puisque son côté usine à gaz le dessert un peu. Mais la souris en elle-même, comment est-elle ? C’est simple, c’est une excellente souris, voire même une bombe-de-balle de souris. En effet, la prestation est parfaite ou en tous les cas pas loin de l’être.

Au niveau de la prise en main et de l’ergonomie, on frise le sans-faute. Sa coupe, finalement assez classique, propose un très bon confort. Les parties en caoutchouc antidérapant facilitent largement la préhension et leur « douceur » est un régal pour les petits doigts sensibles. Elle est certes assez haute mais se manie du bout des doigts ou à pleine paume. C’est suffisamment rare pour être souligné, il est, en général, bien difficile de concilier ces deux types de prises en main. Mais, clairement, c’est jouable. Pour vous donner une comparaison, elle est légèrement plus grosse qu’une G9, ce qui dément nettement cet aspect massif à la sortie de la boîte. Ce côté massif est, en fait, le reflet de sa hauteur assez importante. Mais nous le répétons, cette hauteur n’est à l’origine d’aucun désagrément, d’autant qu’elle est relativisée par son asymétrie. Elle est plus basse du côté droit que du côté gauche et suit donc naturellement la position de la main. Clairement, c’est une vraie réussite ergonomique sans pour autant arborer moult courbures spécifiques.

Les clics sont sensibles et ultra réactifs. Il n’y aucun reproche à leur faire, y compris au niveau du bruit généré. Celui -ci est même plutôt faible et apporte un aspect de qualité, loin de certains clics ou l’on entend un bruit de ressort qui ne demande qu’à jaillir de son emplacement. Les boutons sis à droite et à gauche des clics sont bien placés et utilisables en toutes circonstances. Le seul reproche à faire concerne plus en réalité l’activation du troisième bouton latéral. Celui-ci qui n’est pas idéalement placé lorsque l’utilisateur de l’Inferno est doté de grandes mains et donc de grands doigts. En effet, il faudra bien replier le pouce pour pouvoir l’activer. Il est un peu trop en arrière dans ce cas de figure. Les deux autres boutons latéraux sont, par contre, placés de façon classiques et n’apportent aucune critique négative du coup. Les boutons de réglages de DPI et de changement de profils situés derrière la molette sont très accessibles. De fait, on se surprend à changer à la volée de DPI en jeu ou en utilisation autre. Idem pour les profils, on surfe d’un profil à l’autre de façon transparente, sans même y réfléchir. De plus, ces boutons sont placés dans une partie « renfoncée » de la coque, il est pratiquement impossible de modifier ces paramètres accidentellement. La molette n’est, certes, pas en métal ou en matériau noble mais le fonctionnement est impeccable, encore que le petit côté plexi n’est pas pour déplaire. Crans marqués et souplesse en sont les qualités les plus marquantes. Et sa largeur importante lui apporte le petit plus qui va bien en termes de préhension. Bref, à nouveau, Cooler Master réalise un parfait exercice.

Au niveau de la précision, tout est bon. Le capteur est précis. Jeu, multimédia, retouche, toutes ces activités trouvent un support de choix avec l’Inferno. D’autant que la possibilité aisée de modifier les réglages DPI facilite grandement la tâche. Sous CS4, c’est clairement pratique, on monte et on descend les DPI en permanence en fonction du travail à faire. Par contre, le capteur décroche de façon très nette lorsque l’on lève Mlle Inferno, 1 ou 2 mm tout au plus. Cela pourra être un défaut en fonction du style de jeu. Encore que le fait de relever la souris implique classiquement un repositionnement de la souris sur le tapis, et normalement, le déplacement du hud est plutôt une mauvaise chose. Mais cela reste un avis subjectif !

Les trois gros patins en plastique proposent une glisse que l’on peut, n’ayons pas peur des mots, qualifier de…parfaite, à l’humble avis de la Ferme. Sur le Steelseries 9HD, la sensation qui s’impose nettement est que le couple a été conçu l’un avec l’autre. La glisse est souple, fluide, sans pour autant être savonnette mais aussi et surtout particulièrement lisse. Le fait d’avoir de gros patins est certainement à l’origine de cette lisseur de l’ensemble puisqu’on retrouve cet aspect sur le Nova Killer 3 qui commence sérieusement à défraîchir et, de fait, à ne plus franchement être au top de sa forme. Le constat est un peu différent sur le Saitek Cyborg, en effet, le silicone du tapis tend à rendre la glisse fluide et lisse mais surtout un peu plus ferme et collante. A noter, cependant, une usure des patins qui semble un peu rapide. En effet, au bout de quelques semaines d’utilisation « normale », les trois patins portent déjà de belles traces de frottement. Le choix du plastique n’était peut-être pas le plus approprié. Mais force est de constater que l’efficacité est là…Comme les bons pneus de vtt, souples et performants, mais en général, ils ne tiennent pas la distance avec une usure rapide. Relativisons cette usure cependant, les patins devraient quand même offrir quelques années d’utilisation !!

Partagez :
Marque : CM Storm