Souris Mad Catz R.A.T 7 : Technologique ?, page 2

Vite, je sors du hangar, en courant, les autres n’ont pas encore trouvé le pied de biche. J’ai encore une chance de me cacher dans le grenier. De fait, même en courant, la RAT 7 impressionne, d’une part de par son poids, et d’autre part, par la qualité de finition. C’est net, propre, particulièrement bien fini.

La description se fera à la lueur d’une lampe torche. Cette affaire va mal se terminer ! A la vérité, comment décrire cette souris, toute en arêtes, en métal…Commençons par le dessous, ça nous changera. On y trouve donc la plaque métallique principale qui laisse entrevoir les entrailles. En effet, la molette est visible par une trouée, mais aussi le système de poids. La plaque accueille quatre patins téflons, un cinquième sous le reposoir à pouce.



Le dessus de la coque, si temps est que l’on puisse parler de coque, comporte les deux clics, ceux-ci sont relativement plats et larges, le clic gauche arbore fièrement la mention « Rapid Fire ». Ils entourent la molette en alu (yes !) dont la tranche est recouverte d’une partie crantée et caoutchoutée. Sur la gauche du clic, une excroissance biaise porte le bouton destiné au changement de profil. La coque est traversée par des coupes de biais formant un triangle à l’extrémité gauche duquel on trouve une molette cylindrique métallique. A la droite de cette nouvelle molette, nous trouvons le petit rappel du petit nom de notre mulot du moment, à savoir, RAT 7. La coque arrière est graduée, afin, on le suppose, d’offrir un réglage en longueur, un peu à l’image de la Saitek Cyborg, la première souris à longueur variable motorisée. L’arrière de la souris est à l’image du reste, technique, en effet, ce que l’on pourrait prendre pour une autre molette est en réalité, la clé Allen…Ne vous inquiétez pas, elle sert vraiment. Mais cette clé Allen visée libère en fait une rondelle à vis aussi qui maintient le système de poids de la souris. Celui-ci est équipé d’un ressort afin de maintenir les masselottes en place. A la gauche de la clé Allen, nous découvrons deux tiges dont une est munie d’une vis Allen. Vous le comprendrez facilement, à la description, c’est un peu flou voire un peu beaucoup, mais la réalité et l’utilisation sont des plus simples. La première des tiges permet au côté droit de coulisser, la deuxième à tourner pour faire coulisser le côté sur la première…D’accord, c’est un peu confus…Mais je le répète, l’utilisation ne l’est pas ! Les côtés de la RAT portent aussi leur part novatrice. En effet, le côté droit s’enlève après avoir dévissé une vis et peut se remplacer au choix par les deux autres fournis. L’un permet de reposer totalement le petit doigt, l’autre est recouvert d’une matière caoutchoutée mais avec un maillage treillis. Le côté gauche comporte les deux boutons latéraux destinés au pouce, mais aussi un bouton rouge rond avec un hud. Il y a, à l’image de son ancêtre, la Cyborg Saitek, une plateforme qui permet de reposer le pouce. Un peu plus en avant, on retrouve l’excroissance qui, sur la face visible du côté, porte les leds des réglages DPI.



Très sincèrement, la présentation de cette RAT n’est pas évidente, elle est effectivement taillée à la serpe, porte moult pas de vis, boutons, molette, mais a priori, c’est pour la bonne cause.

Au niveau technique, la RAT justifie son statut haut de gamme. Le capteur propose 5600 DPI, encaisse quasiment 50 G. La fréquence de l’USB est, classiquement maintenant, à 1000 Hz. Le câble tressé se termine par une connectique USB plaqué or. Sa longueur de 1.8 m est suffisante pour une utilisation raisonnable, pas si vous avez intégré le pc au sous sol. Dans la construction, la RAT 7 allie aluminium et plastique, alu notamment pour la plaque de soutènement. Les dimensions de l’engin sont les suivantes : 118 X 88 X 40 mm, il s’agit des dimensions prises RAT toutes positions au mini.