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Souris Gamer FRAGZ : une nouvelle bienvenue ?, page 4

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ça fragz dur ?
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Publié le 26 October 2010
Page: 4/5



Certes, la Fragz ne présente pas la qualité de finition d'une Inferno, encore moins d'une Xai et peut être à des années lumières d'une RAT, mais nous parlons aussi d'une souris vendue une cinquantaine d'euros seulement. Et pour ceux qui sont intéressés, il y a quand même un capteur 6000 DPI, toutefois nous y reviendrons. Mais il est indubitable que cette demoiselle est particulièrement confortable. L'ergonomie n'est pas forcément des plus travaillées mais le résultat est là. C'est une souris extrêmement agréable et sympathique à utiliser.

En effet, la prise en main est immédiate. Il s'agit, cependant, d'une souris qui se manie plutôt du bout des doigts, sans une prise en paume pleine. Elle est un peu trop petite pour ça. Il n'y a aucunement besoin de temps d'adaptation. Elle se comporte, et nous avec, par extension, comme si nous l'avions eu depuis toujours. Et ça, ce n'est pas la moindre des performances. D'autant qu'il est important d'ajouter que les deux boutons latéraux sont placés de façon parfaite. Ce qui est, avouons-le, assez rare pour être souligné. Rappelons-nous la RAT, elle est exceptionnelle et pourtant les deux boutons du pouce ne sont pas la panacée. Donc, en soi, c'est bien joué de la part de Continental Edison.

L'utilisation en est donc agréable. La molette confirme cette impression de belle façon. En effet, son défilement est digne de concurrentes plus haut de gamme. Les crans sont souples mais mériteraient d'être plus marqués. Toutefois la préhension en est parfaite, et l'alu lui confère une belle rigidité latérale. Elle ne s'écrase pas comme certaines molettes en plastique mou. Les autres boutons proposent des clics francs quoiqu'un peu mou, les ressorts auraient pu être plus durs, par contre, le bruit laisse un peu sur sa faim. Et il y a une péjoration à apporter aux boutons K1 et K2 qui ne sont pas à la hauteur de l'ensemble. Leur déclenchement est un peu flou, certainement en raison de ressort encore plus mous. De fait, ils ne sont pas de ceux qui dégagent une impression de solidité et de bonne finition, a contrario de tous les autres. C'est dommage, mais en rien, générateur de mauvais fonctionnement.

Ensuite, autre point d'importance : le poids. A la Ferme, même indiscutablement particulièrement bien musclés et achalandés, nous apprécions les souris légères. Avec 99 grammes, il n'y a point de discussion. Et comble de bonheur, oui, nous sommes restés humbles et proches de la terre, la Fragz est fournie avec des poids ; il sera donc possible de l'alourdir pour ceux qui aiment une inertie plus importante. Les 9 masselottes chargeront la souris au total de 25 grammes. Soit 2.7g chacun précisément, nous avons une balance précise qui nous servait, il y a quelques temps maintenant, lorsque la Ferme était basée en Colombie. Les Colombiens apprécient la précision au gramme prêt…Du coup, on ne dépasse pas les 124-125 grammes. Cela reste donc relativement léger.

Maintenant, parlons de ce fameux capteur. La précision est au rendez-vous, mais il nous faut vous avouer que les 6000 DPI sont un truc de débile. Imaginez qu'en gros, en 1 ou 2 cm, vous traversez votre écran 15.6 de portable. Il faut vraiment être Steeve Austin pour arriver à faire un COD6 avec, ne parlons donc même pas d'un STR et de micro management !! De fait, seuls les possesseurs d'érans énormes pourraient y trouver leurs comptes, et encore. Par contre, sur les autres réglages entre 2400 et 3200, on retrouve une souris utilisable au quotidien et véritablement agréable.

Pour ce qui est de la glisse de Mademoiselle, les choses sont aussi réussies. Les quatre patins remplissent leur rôle à la perfection. Et sur les quelques tapis de la rédaction (waouh, c'est la première fois que ce mot traverse un de mes textes, et ça fait chaud au cœur), les sensations sont bonnes. En effet, sur le Steelseries 9HD, la Fragz glisse bien, peut être même trop bien, il y a juste une très légère rugosité. Sur le Winner 3, glisse lisse et assez ferme avec un départ très légèrement collant. Et sur le Saitek Cyborg, le départ est franchement collant, mais la glisse reste lisse et souple. Bref, une fois encore, c'est plus le tapis qui modifie le comportement que la souris. Les patins remplissent leur office, et la glisse est bonne.

Pour l'utilisation de tous les jours, elle deviendra rapidement aussi transparente que possible…Enfin, à condition de désactiver les leds des ouïes requin, parce que dans le cas contraire, ça flashe un peu. D'autant que toutes les couleurs sont possibles, du classe au ridicule en gros…A part cela, le bouton de réglages des DPI est bien placé et permet de modifier les réglages à la volée en fonction de l'activité. Et sous CS4, la précision est là. Enfin globalement, une certitude fait son chemin à la Ferme, il n'y a plus ou presque de souris mauvaise voire moyenne. En effet, les capteurs proviennent tous, des mêmes fabricants. Conclusion, les performances se nivellent plutôt vers le haut. Au final, la question qui se pose est d'ordre esthétique et ergonomique. Tout cela pour dire que cette Frags joue bien, travaille bien.



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