Roccat Kone[+], plus mieux ?, page 3

L’un des points forts de cette Kone est, a priori, la richesse de son soft. Depuis l’Inferno, nous n’avons pas vu plus complet, et la barre a été placée très haut. Il faut noter toutefois que Roccat accompagne sa Kone d’un soft plus que complet. Il est possible de tout paramétrer, y compris ce dont on ne se servira jamais. Entamons le tour du propriétaire.

Les différents profils, au nombre de cinq, sont sélectionnables sur le bas de la fenêtre principale.

L’onglet « Main control » donne la main dans le partie droite de la fenêtre sur la sensibilité, la vitesse de défilement de la molette…C’est aussi à cet endroit que vous allez pouvoir paramétrer les DPI, par pas de 100. Il y a cinq possibilités au total. A noter, une attention bienvenue mais qui pourra avec le temps être un peu soulante : chaque montée ou descente de DPI effectuée directement sur la souris est indiquée, une délicate voix masculine et ROCCailleuse ! Et cela fonctionne aussi pour les profils, le volume…A défaut d’écran ou de leds de couleurs, le choix de Roccat se révèle malin. Quoiqu'une voix féminine ait pu être plus agréable, venant d’une Kone, c’est tout le moins.

L’assignation des boutons se passe sur le deuxième onglet, précisément nommé « Buton assignment ». Deux séries d’assignation nous font face, et pour cause, grâce à la fonction Easy Shift, il est possible de doubler les commandes. Il faut pour cela assigner la fonction Easy Shift aux boutons 4 ou 5 et de se lancer dans le périlleux exercice d’association des autres boutons. Force est de reconnaître que le nombre des fonctionnalités est important et devrait satisfaire les utilisateurs, même les exigeants. Le « Macro Manager » est présent aussi sur cet onglet. Comme à son habitude, Roccat en a déjà paramétré quelques unes pour les jeux les plus courants ainsi que pour un certain nombre d’applications. Si vous souhaitez créer les vôtres, rien de plus simple, il suffira pour ce faire de nommer votre série, et ensuite de saisir vos macros. Par la suite, dans le menu déroulant, vous retrouverez votre série, et vous pourrez l’attribuer à un bouton ou à une combinaison Easy Shift. Bref, à la fois simple et complet.

Pour ce qui est du bolidage de votre Kone, rendez-vous sur l’onglet « Color Control » qui, comme son nom l’indique, vous donnera les pleins pouvoirs sur les jolies couleurs. Il est possible de sélectionner un comportement d’illumination : respiration, allumage constant…Les quatre diodes peuvent afficher une couleur identique ou différente, au choix. La personnalisation se joue ici.

L’avant dernier onglet permet de modifier la sensibilité axe par axe. Il intègre aussi deux petits inventions Roccat, le Tracking Control Unit et le Distance Control Unit. Clairement, le TCU qui doit permettre une meilleure lecture de la surface sur laquelle repose la souris ne change pas grand-chose. En effet, une fois qu’il a fait son travail, à savoir analyser la surface, on ne sent pas de modification, ni d’amélioration. Par contre, le DCU joue sur la hauteur de décrochage du laser et, lui, son action est sensible. C’est là aussi que vous déciderez, ou pas, de conserver la délicate voix de bonhomme qui vous informe que le profil sélectionné ou si vous montez ou descendez les DPI. Pour le reste, c’est classique : fréquence d’échantillonnage de l’USB, vitesse du curseur, et remise à zéro des réglages. Pratique quand on fait n’importe quoi.

Le dernier onglet est le traditionnel onglet de support et de mise à jour.

Le soft de Roccat est nettement achalandé, et permet des réglages fins, individualisés mais le problème est toujours le même : est-ce que tout cela sert vraiment ? Réponse de normand, peut-être bien que oui, peut-être bien que non.