Roccat Kone[+], plus mieux ?, page 4

La Kone nous a fait une belle frayeur à la sortie de la boîte, vers 5 ou 6 h du matin. Chargée de ses poids, massive et lourde, nous avons eu peur du manque de maniabilité, voire une Kone réservée aux grosses paluches. La vérité, en fait, est que cette Kone, malgré son apparence, est tout à fait confortable, et se manie bien malgré son poids important. Elle tombe parfaitement bien sous la main. Aucun temps d’adaptation n’est nécessaire. Il faudra cependant la prendre à pleine paume, ce qui, d’ailleurs, se fait tout à fait naturellement. Il est possible de la tenir du bout des doigts (habitude à la Ferme), mais en fait, on se retrouve assez rapidement à la tenir comme il était prévu qu’elle soit tenue. Roccat a bien développé sa Kone.

Une autre caractéristique très positive, et c’est assez rare pour le citer de suite. Logitech excepté, en général, les molettes ne laissent pas un souvenir impérissable. Là, la Ferme sera marquée pour 8 ou 9 générations, au minimum. La molette, bien qu’en plexi, est parfaite. Les crans sont nets, le défilement souple, la quadri-direction précise, bref, une superbe réussite ! Pour les autres boutons, c’est le même constat, un peu moins dithyrambique, les clics sont francs, nets, le bruit dégagé donne une impression de bonne construction. C’est un sans faute. Exception faite du bouton devant la molette, il ne sert pas à grand-chose parce que franchement difficile à attraper, et nous ne parlons que de l’attraper, l’activer est un calvaire. Il est au mieux inutile, au pire…totalement inutile.

La précision est redoutable, le capteur effectue son travail à la perfection. Les boutons de réglages DPI sont bien placés et permettent d’évoluer facilement du haut vers le bas ou inversement. Grâce à cela, elle s’utilise avec facilité tant en jeu que dans les applications classiques. La Kone est donc une bonne compagne de tous les jours, dans les activités ludiques comme au travail.

Cette souris de Roccat est aussi une bonne glisseuse. Les trois patins réalisent un bon travail. Nous l’avons testé sur nos trois tapis habituels et sur un nouveau venu qui fera l’objet d’un chapitre. En effet, Roccat nous avait fait parvenir peu de temps avant la Kone, le Taito, grand tapis tissu.

Sur le Steelseries 9HD, la glisse est bonne, souple et sans résistance. Malgré le poids relatif de la Kone, il n’y que très peu d’inertie, le déplacement se fait pratiquement sans résistance. A remarquer, cependant, que les patins de la Kone sont censés être silencieux, sur ce tapis, il y a plus bruyant mais ce n’est pas silencieux.

On the Cyborg Saitek, ça colle un peu plus, mais la glisse reste de qualité. La légère fermeté est, d’ailleurs, des plus agréables. Elle limite nettement les quelques mouvements parasites. Les patins silencieux font merveille sur celui-ci.

Sur le Nova Winner 3, la glisse se situe entre les deux précédents. Un peu plus de résistance que sur le 9 HD mais moins que sur le Saitek. Il y a toujours ce bruit de fermeture éclair, mais cela provient de la conception du tapis.

En dernier en termes de fluidité arrive le Taito qui « paie » le prix de son tissu. Le tapis tissu, en général, quel qu’il offre nettement plus de friction qu’un rigide de par sa souplesse inhérente. C’est toujours au final une question de goût.

Reste cependant à constater que la Kone offre un excellent niveau de glisse. Elle ne peut pas être prise en défaut à ce niveau.