Casque Ozone Oxid, page 2

Une fois pris en main, l’Oxid avance une belle finition. C’est propre, net, mais, en termes de look, il casse moins de briques que son petit. En effet, il est plus commun, son design est largement répandu. Du coup, c’est moins le coup de cœur ! Toutefois, il faut avouer qu’à nouveau, Ozone a mis les petits plats dans les grands, c’est léché. L’aspect noir mat et la matière caoutchouc soft touch y sont pour beaucoup. Nous le verrons, Ozone a fait des choix esthétiques qui plaisent et sont à la mode.

Il n’y a aucun bundle, mais il est important de garder une fois de plus le fait qu’il s’agit de casques d’entrée de gamme, pour lesquels il ne sera pas nécessaire d’hypothéquer le plan épargne retraite de Madame. Cet Oxid sera vôtre après échange de quelques quarante euros. Il s’agit donc maintenant de passer à la description de ce casque.



Le serre-tête est large et assez imposant, il porte une épaisse mousse recouverte de skaï. Globalement, nous allons cette caractéristique chez Ozone. C’est un plus pour l’hygiène, moins pour la tenue dans le temps et la chaleur en pleine canicule. Remarquons, toutefois, qu’en ces périodes festives, la chaleur n’est pas totalement un problème ! Mais Ozone a tenté de juguler le problème inhérent au skaï puisque celui-ci est percé, maillé d’une multitude de petits trous. Les réglages ne sont pas à la hauteur de ceux de l’Attack. Il s’agit d’une simple fourchette plastique crantée, de fait, les crans ne sont ni nets et encore moins marqués. Les écouteurs sont massifs, une partie du serre-tête s’insère dans l’écouteur, cette partie en plastique dur et brillant n’est d’ailleurs pas à la hauteur de la finition de l’écouteur. En effet, ceux-ci sont recouverts de matière caoutchouc peau de pêche, douce au toucher. Le fameux soft touch ! Les écouteurs sont bien ronds, et portent un gros O en gribouillage typique de la conversation téléphonique barbante. Celui-ci est rouge vif, il ressort très nettement sur le noir du casque. Les mousses du casques sont recouvertes de skaï, elles sont souples et assez épaisses. Une fine toile acoustique noire recouvre le hp. A priori, cet Oxid devrait être un casque confortable. Sur l’écouteur gauche, on trouve le micro sis au bout d’une perche entièrement souple et réglage, du coup, en tous sens. La bande blanche est, en fait, légèrement translucide. C’est elle qui laissera transparaître l’illumination de la led, rouge, comme il se doit ! De l’écouteur droit décolle le câble non tressé, le long du quel nous allons trouver la télécommande format bras oscillant banane. La forme se veut ergonomique et travaillée pour une meilleure prise en main. Sur celle-ci, il y a le classique bouton de réglage de volume, il s’agit d’ailleurs d’un curseur à activer de droite à gauche pour monter ou descendre le volume, mais aussi un curseur de mute du micro. Nous avons droit à quelques autres boutons aussi, notamment destinés au pilotage multimédia, mute complet et lecture/pause. Mais il y a surtout le bouton « bass boost », celui prévu pour les adeptes du sub de 42. Une led, rouge, viendra vous informer de l’activation ou pas du bass boost.

Au niveau technique, il est donc question d’un casque circum-aural, équipé de hps de 40. Ce qui est somme toute très classique. La réponse proposée couvre 20 à 20000 Hz, ce qui nous amène à faire la remarque suivante : il ne descend pas très bas sur les infra basses, et pourtant il est équipé d’un bass boost. Cela risque fort de ne pas être la panacée. Le SPL est à 96 dB avec plus ou moins 3 dB. La longueur de câble est conséquente, pour un casque pc s’entend, 3.0 m. Le poids annoncé est de 310 grammes. Confirmé à quelques grammes prêts par notre balance colombienne.