Zowie Celeritas, 2 concepts : la Célérité et la Pauvreté..., page 2

Le clavier, sorti de la boîte, est une ode à la simplicité, à la sobriété. Il présente un aspect épuré, old-school des années fin 1970, début 1980. Exit les leds chatoyantes, le design recherché, les gadgets hi-tech, les ventilateurs à doigts, les touches colorés, il s’agit du clavier réduit à sa plus simple expression. Des touches et des touches classiques, point de low-profile ici. Il faut bien de la place pour placer les ressorts.



La prise en main met en avant son poids relativement important, mais en lecteur averti que vous êtes, vous savez aussi qu’il s’agit de la conséquence obligatoire de la présence de switches mécaniques. Ses dimension de 400 mm X 163 mm x 35 mm (touches comprises) au plus épais à 25 mm (touches comprises) au moins épais n’en font pas un gros clavier. Il semble même compact à côté d’un vieux Logitech Internet Navigator. En fait, il se situe en termes de taille entre l’Arvo, le plus compact que nous ayons eu la possibilité de tester, et un Challenger Pro. De fait, il n’encombrera pas votre bureau.



Le choix du lettrage est plus classique que celui du Razer BlackWidow, dernier mécanique testé. Ainsi les lettres proposent une taille tout à fait commune, par contre, étonnement, les symboles sont de taille nettement inférieure. L’on remarquera que, sur le layout, Zowie a fait appel à une certaine nostalgie avec une touche « retour arrière » nommée « Backspace ». Il alterne bizarrement des appellations anglaises et françaises ! Quelle en est la raison ? Aucune idée. Le Celeritas dispose aussi de touches multimédias, dont l’activation est maintenant classique sur les séries mécaniques. En effet, elles sont situées sur les touches de fonction de F1 à F6 et permettent de gérer l’essentiel de son lecteur audio-vidéo préféré en les combinant avec la touche « Zowie ». Il est donc possible de monter le volume, de le descendre, de le muter, d’avancer, de mettre en pause et de passer ou revenir sur les morceaux, bref le strict nécessaire. Sur les touches de fonction F9 à F12, nous découvrons d’énigmatiques symboles 1x, 2x….C’est à ce niveau que le Zowie s’affirme ultra-gamer. Pour le reste, c’est très classique, avec les touches flèches, défilement…et le pavé numérique. Au dessus du dit pavé, l’on trouvera un « ZOWIE », « NUM », « CAPS » et enfin « SCR », en majuscules et illuminés en rouge à l’allumage. Ce qui achève de donner au Celeritas le look vieille école. Il sera possible de modifier la couleur du ZOWIE en activant la touche Zowie qui remplace le Ctrl de droite. Cette touche permet, en la combinant, d’activer les commandes multimédias notamment, mais aussi de naviguer parmi les énigmatiques 1x….

Au niveau des caractéristiques, c’est très simple, une fois encore. En effet, point de puce mémoire embarquée pour les profils, il n’y en a pas. Par contre, le châssis est métallique, les contacteurs de switches sont plaqués or (normal pour un mécanique, ceci étant !), ainsi que l’USB. Celui-ci termine un câble caoutchouc de 1.8m, la seule petite attention est un scratch sur le câble afin de pouvoir le replier sur lui-même et le maintenir rangé. Ce n’est pas beaucoup, mais bon, il faut prendre ce qu’il y a ! Evidemment, sur un clavier de jeu, la question de l’Antighosting nous brûle les doigts : il y a bien de l’Antighosting, mais limité à 6 touches en connexion USB. Il est, par contre, complet en connexion PS2. C’est d’ailleurs avec ce type de connexion que nous avons l’explication des 1x, 2x…Il s’agit du temps de réponse des touches nommé le RTR Speed, plus on monte, plus c’est rapide, exactement à l’image de la réponse de l’USB d’une souris. Mais cela n’agit que sur les touches et le contacteur. Voilà donc le secret. Nous nous dispenserons d’un chapitre Logiciel puisque le Celeritas, comme tous ses copains mécaniques, font l’impasse sur cet aspect.