Boitier Silverstone FT03B, page 2

Le tour du boitier va être très rapide, car il n'y a clairement rien de particulier à montrer à l'avant, à l'arrière et sur les côtés. On notera juste un logo SilverStone à l'avant, ainsi que la fente pour le lecteur optique. Ah, finalement, voici quelque chose de très important. Le lecteur optique, au format slim, devrait en outre être de type slot-in. Voilà qui réduit largement les possibilités. Néanmoins, il faut bien avouer qu'avec un lecteur plus classique, le design et la sobriété en auraient largement pâti.

Sur le côté gauche, on remarque juste la présence d'une large grille, en plastique, qui se démonte si besoin. Celle-ci donne un accès à un des ventilateurs de 120mm, ainsi qu'à l'alimentation.



Pour commencer à voir des choses intéressantes, il faut se concentrer sur le dessus et le dessous. On commence dessous, avec un très gros morceau de plastique, qui contient plusieurs filtres. Cette partie, qui s'enlève d'un seul bloc, est maintenue via des aimants, suffisamment puissants pour que le plastique ne tombe pas quand on secoue le boitier. Pourquoi le secouer ? En voiture, par exemple ? Une fois le filtre ôté, on découvre plusieurs petites choses importantes : l'emplacement de l'alimentation, qui sera donc filtrée, un ventilateur incliné, de 120mm, qui prend place sous les cartes filles, mais aussi deux emplacements en 80mm. Bien entendu, il est impossible d'utiliser les trois ventilateurs en même temps, sauf en mettant les deux petits à l'extérieur. Mais quel est donc l'intérêt ? Tout simplement pour ceux qui veulent mettre de grandes cartes graphiques, il faudra enlever le 120mm ; les deux emplacements de 80mm sont donc là au cas où, si on veut quand même mettre un peu de frais sous les cartes filles.

Pour éviter le transfert des vibrations du boitier au bureau, SilverStone a retenu des pieds qui ne sont pas tout à fait dur, sans être souple non plus. Néanmoins, ils tiennent bien le boitier sur n'importe quelle surface, ce qui est déjà pas mal. Cerise sur le gâteau, ils sont complètement cachés par les parois.



On continue avec le dessus, qui est obstrué par un gros morceau de plastique, lui aussi. Un quadrillage pas très esthétique, dans du plastique qui fait carrément cheap, voilà comment résumer. Nous y allons peut-être un peu fort sur les termes, mais du plastique avec aspect granuleux eut été plus flatteur. Pour l'ouvrir, c'est très simple, on tire dessus, puisqu'il n'est retenu que via deux points.
On découvre enfin toute la connectique et cie, à savoir nos deux ports USB 3.0, les boutons Power et Reset, en plastoc (le terme plastique est trop élogieux), le ventilateur de 120mm avec une grille de protection, les quatre équerres PCI, les deux câbles des ports USB qui ressortent plus loin, et le système hot-swap 3.5", avec son petit loquet très pénible à utiliser.

Il ne manque pas grand chose, puisque la connectique reste très accessible, ou presque. Un ou deux ports USB 2.0 avec branchement interne eussent été pratiques, mais on fera sans...



Avant de découvrir l'intérieur plus en détail que par les quelques orifices présents, un petit mot sur la finition. C'est du tout bon... pour l'aluminium. Le plastique utilisé pour le top est indigne d'une marque comme SilverStone, sans parler du système de maintien du couvercle. Oups, on en parle... Mais on s'explique page suivante.