EN DIRECT en ligne connexion / inscription
Connexion

Surnom/Pseudo
Mot de Passe :

[ Vous avez perdu votre mot de pass ? | Devenir membre ]

×

Razer Blackwidow Ultimate : quand c’est Ultimate, c’est le fin du fin ?, page 4

Article
Rédigé par
Publié le 09 Mai 2011
Page: 4/5



En tant qu’apôtres du mécanique, il nous faut avouer que de toutes les façons le texte qui va suivre est tout à fait orienté. Entre un clavier mécanique et un autre type de clavier, en général, notre avis est rapide et tranché. D’autant, nous devons vous l’avouer, que comme nous sommes des forçats de travail, nous rédigeons ce texte de notre villégiature à Saint Barthelemy sur le portable, avec l’Ultimate juste à côté. Vous imaginez bien que nous alternons les deux claviers et que par conséquent, nous avons délaissé notre Celeritas aux switches marrons qui nous manquent tant. Heureusement, les switches bleus de l’Ultimate ne sont carrément pas mal non plus. Il s’agit de switches légers, à savoir des 50 cN, quand les marrons sont des 45 cN. La différence est perceptible, mais n’est pas importante. La plus grosse différence vient du clic de descente nettement audible, dans un premier temps, et sensible, dans un deuxième temps. Reste qu’il s’agit certainement des swiches les plus agréables avec les marrons et les rouges. Toutefois ceux-ci ne sont pas franchement disponibles en France, ou alors en passant par des sites marchands étrangers. Mais dans ce cas de figure, il vous faudra faire avec un layout QWERTY. La rançon de la gloire !

Reste que le switche bleu ne demande pas d’effort particulier à la descente, et que le point de clic sensible permet de sentir à quel moment la commande est prise en compte. Ce clic est aussi une « prévention » de l’erreur de frappe. Le clavier est moins exigeant qu’un modèle en switches marrons ou rouges, où la moindre approximation de frappe est immédiatement retranscrit à l’écran. Aussi bien en jeu qu’ailleurs. Il reste indubitable que la réactivité est meilleure sur un mécanique que sur n’importe quel autre type de clavier, quelques membranes ciseaux mis de côté. De fait, le mécanique reste le meilleur allié de celui qui code, écrit, jour beaucoup et tous les jours.

En termes de confort, la descente des touches « amortie » par le ressort apporte une mollesse bienvenue, le ressort en remontant aide aussi au confort. On peut laisser reposer le doitg, l’effet de ressort n’est pas puissant au point de vous éjecter le doigt en l’air, mais il participe d’une fatigue moindre. Bref, c’est vraiment un autre monde. Pour achever la propagande, sachez que Madame est aussi passée au clavier mécanique, charmée par ses qualités. Elle a même réussi à ignorer le côté totalement inesthétique à ses yeux de certaines productions et aujourd’hui, elle refuse finalement d’en changer malgré l’esthétique travaillée de certains non mécaniques ! Pour revenir à notre Ultimate, nous retrouvons, en fait, les qualités et les défauts de son petit frère. Ainsi, l’absence de repose poignet n’est pas particulièrement gênante, par contre, l’arête de la partie biaise du pourtour inférieur du clavier n’est pas idéalement placée. Elle vient en appui sur la paume de façon permanente, cela n’est pas douloureux, ni même sensible, mais elle aurait été ailleurs, cela aurait été aussi bien. Il suffisait pour cela d’agrandir un peu la largeur du pourtour. Reste que travailler, jouer avec l’Ultimate ne pose quand même pas de problème. Les pattes de surélévation sont un plus inutile que nous n’utilisons pas à la Ferme. En effet, l’angle du clavier par rapport au bureau et au positionnement naturel de la main est juste bien. En relevant le clavier, on génère un angle moins favorable et qui casse plus le poignet. Les touches de macro restent judicieusement placées quand les touches de déplacement choisies sont les ZSDQ. Il est possible de les activer facilement avec le petit doigt. Par contre, si vous jouez avec les flèches, c’est de suite moins idéal. Bref, l’Ultimate est bon dans ce qu’il est censé faire, à savoir nous aider à jouer. Le constat reste le même : en aucun cas, vous ne gagnerez en skill avec le clavier, ça, c’est votre boulot. Par contre, pour les férus de l’APM, la seule limite reste votre vitesse de doigt. Le clavier encaisse tout et aussi vite que vous le pouvez. Le rétro-éclairage apporte une petite touche de classe, mais c’est aussi pratique dans le noir, pour ceux qui ont du mal avec les touches dans le noir. De plus, il est réglable sur quatre niveaux, l’avant dernier est particulièrement lumineux sans être pour autant aveuglant. Le dernier est le mode respirant. C’est joli et sympathique. Cela dit, la différence conséquente de prix entre le Blackwidow et l’Ultimate reste basée sur la présence de celui-ci, ainsi que d’un connecteur USB et l’I/O audio. Très honnêtement, cela ne semble pas être totalement justifié. Même si l’USB est pratique car à portée de main, mais cela reste assez onéreux pour les quelques options par rapport à son petit frère. Bref, l’Ultimate reste un excellent clavier mécanique mais il fait payer cher les quelques subtilités supplémentaires.

Partagez :