Casque X83051 : Medion se prend pour eRazer ?, page 2

Du coup, nous passons rapidement à la prise en main. Sur le coup, il faut avouer que Medion a su largement flatté son potentiel client. En effet, la finition est digne de certaines marques nettement plus emblématiques. Les ajustements sont parfaits, les matières relativement nobles. Le look est réussi. Cela dit, il ressemble comme deux gouttes d’eau au Corsair HS, celui-ci bénéficiait déjà d’un excellent look. Il aurait été inique que de ne pas féliciter l’Erazer à ce niveau. Reste qu’il faut le répéter la finition est véritablement excellente, un vrai bon point de la part de Medion. La marque a, certainement, plus à prouver que les autres.

Le serre-tête est massif et surtout entièrement recouvert de simili cuir. Cela apporte une vraie touche de classe. En effet, c’est tout bête et peut-être tout simple, mais le fait de ne pas laisser de parties plastiques apparentes renforce cette image de qualité et de soin apporté au produit. De chaque côté de la mousse, épaisse et souple, recouverte donc, nous trouvons deux parties en plastique laqué noir, ceux-accueillent les parties mâles du réglage. Les réglettes plastiques portent des graduations de réglages, afin de permettre une symétrie de réglage…enfin pour les plus maniaques. Même si les réglages ne sont pas symétriques, cela n’empêche en rien de porter le casque. Deux parties cylindriques avec empiècement aluminium permettent aux arceaux des oreillettes de se replier, afin de se la jouer « foldable ». A défaut de savoir le dire en allemand, autant étaler le peu d’anglais qu’il nous reste à la Ferme. Sous ces deux axes, se trouvent les deux pattes qui maintiennent les oreillettes. Celles-ci optent pour du plastique noir mat et un rond d’articulation en plastique laqué noir. A gauche, le rond porte la perche micro et à droite, le rappel de la marque en lettrage gris. Le nom du casque Erazer est porté par la perche, qui se divise en trois parties, la première est rigide et en plastique laqué noir, la deuxième en caoutchouc souple permet d’incliner ou d’angler le micro, enfin la dernière partie est identique à la première, à l’exception d’une fin arrondie qui héberge le micro. On peut le repérer sur la perche, derrière les petits trous. De cette oreillette gauche part le câble non tressé. Celui-ci rejoint assez rapidement la télécommande, de toute beauté. Elle opte pour un aspect cristal et laque du plus bel effet. Elle accueille un insert cristal qui porte le rappel de la marque. Sur la tranche, nous découvrons une petite molette curseur qui servira le réglage de volume, mais aussi deux boutons, le premier mute le volume et le deuxième le micro. Bref, beau et pratique, l’Erazer semble franchement bien parti.



Au niveau technique, la boîte ne nous apprend rien malheureusement. De fait, nous sommes allés directement chez Medion pour connaître les specs, et là, à la lecture, nous sommes restés particulièrement dubitatifs. En effet, sur la fiche technique, Medion nous parle de caisson de basse, de hps avants, etc. En bons fermiers que nous sommes, nous avons donc entamé une séance de démontage. Force est de constater que Medion ne raconte pas de bêtises. Nous avons bien droit à quatre hps par oreillette. Nous trouvons donc un 40 mm pour les basses, en impédance de 32 ohms, couvrant de 20 à 100 Hz. Ensuite, nous avons deux hps officiant pour l’avant et l’arrière, en 30 mm, avec un spectre de 20 à 20000 Hz. Et enfin, un dernier hp de 30 mm pour le centre, de 20 à 20000 Hz aussi. Le tout œuvre sous 32 ohms d’impédance. Le Medion Erazer est pesé à 360grammes, soit dans une juste moyenne. Et comme vous l’aurez constaté sur les photos, il s’agit d’un modèle circum aural, de type un peu fermé. Un peu fermé en raison de la présence de métal mesh sur les oreillettes. Passons à la question du Son.