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Audio-Technica ATH-WS70 : comme quoi, un casque HiFi, ça le fait aussi !, page 3

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Publié le 30 Mai 2011
Page: 3/4



Comme nous l’expliquions en introduction, jouer avec un casque de salon n’est pas forcément une mauvaise idée. D’autant qu’il faut être honnête, nous sommes tous des utilisateurs muti-tâches de nos machines. En effet, nous jouons, écoutons de la musique, regardons un film. De fait, le casque multimédia, c’est pratique, mais il est fort probable que nous passions à côté de marques qui ont une sérieuse expérience du Son. Et il faut le dire aussi, le choix est nettement plus important si l’on se tourne vers les casques de salon. Le micro est presque un faux problème, en effet, même s’il est important, il n’en reste pas moins qu’il ne sert qu’à passer un peu de voix. Et ça, n’importe quel micro le fait, y compris un micro entrée de gamme tout ce qu’il y a de plus basique. De plus, le casque de salon a cette qualité que n’a pas le casque-micro, celle d’être emporté partout et utiliser avec son Smartphone, son Ipod. Bref, finalement un achat plus polyvalent qu’un casque-micro. La preuve en est qu’à la Ferme, nous avons tenté le Qpad 1339 sur le téléphone dans le train…Entre le fil du micro et le micro lui-même, nous avons bien amusé les voyageurs…

Donc pour en revenir à notre objet du jour, l’ATH-WS70 propose un bon confort. D’une part, il n’est pas trop lourd, donc l’appui sur la tête est bien pris en charge par la mousse du serre-tête. D’autre part, même si l’appui sur les oreilles, du fait de son positionnement entre le supra et le circum-aural, est assez « costaud », il n’est pas douloureux. Au bout de quelques heures, cependant, c’est un peu sensible. Les mousses recouvertes de skaï auraient pu être un peu plus épaisses, on aurait gagné en confort.

Par contre, il faut lui décerner une mention spéciale pour le maintien. En effet, il n’est pas prévu pour les parties endiablés avec excès de colère en cas de perte subite de skill (hé oui, cela nous arrive aussi parfois, malgré notre statut de PGM of the world…), pourtant le maintien est excellent. Il ne bouge pas, même balloté par des mouvements importants. La raison en est la présence d’une arche métallique à l’angle bien refermé. Bref, pour le confort, il passe le test COD7 haut la main. De plus, il ne provoque pas d’échauffement particulier malgré notre période pré-caniculaire, en témoignent les prévisions des calculateurs météos. Les oreillettes n’enferment pas totalement l’oreille, et du coup, on respire. Par contre, de fait, il ne propose une véritable fermeture à l’environnement. Les bruits extérieurs sont perceptibles. En conséquence de quoi, la qualité sonore est légèrement perturbée. Cependant, celle-ci reste magistrale comme vous allez le voir.

En ce qui concerne la question du Son, c’est clairement très bon, voire excellent. En effet, sur une écoute musicale, l’ATH-WS70 procure un bon sentiment. Il est chaleureux, riche et possède un bon relief. La première chose qui saute aux oreilles, c’est véritablement une belle présence des basses, elles sont toute en rondeur, profondeur. Elles ne manquent pas non plus de puissance. L’harmonique est tout simplement bluffante, ça s’envole, ça prend de l’amplitude. Bref, c’est bon. De plus, il faut noter que cette présence des basses ne se fait pas de façon étouffante pour le reste. En effet, médiums bas et hauts sont restitués sans aucun chevauchement, sans imprécision. C’est peut être un tout petit peu plus plat que notre Qpad 1339, mais cela est largement compensé par la ligne de basses. En ce qui concerne la ligne aigue, les choses sont identiques. On retrouve une excellente présence, peut être un peu moins précise, cristalline que sur le Qpad. Mais c’est de très haut niveau. Pour être tout à fait sincère, il est difficile de lui trouver des défauts. Il propose donc un excellent relief et un niveau sonore un peu important que le Qpad. A niveau de volume équivalent, il est plus puissant. En revanche, cette chaleur, principalement au niveau des basses, va marquer le son, il s’agit d’un son un peu typé. Nous sommes bien loin de la restitution plate d’un PC360 Sennheiser. Il n’y a bien évidemment pas une once de saturation en poussant le volume. Mais vu la pression sonore, il faut rester prudent, il y a de quoi faire éclater les tympans dans un rendu de précision. En effet, à niveau de sortie égale, l’ATH-WS70 propose un volume quasiment un tiers supérieur à notre valeureux Qpad 1339.

Cet ATH-WS70 peut vous accompagner sur tous les types d’écoutes, même s’il sera véritablement dans son élément sur l’électro, le rap. Une bien belle performance.

En jeu ou sur un DVD, sa qualité persiste et signe. Il reste un stéréo mais la spatialisation parfaite, tant en écoute musicale qu’en jeu, ne laisse aucun doute quand il s’agit d’identifier le côté d’où provient le son. C’est net et précis ! En fait, il faut avouer que la performance est de tout premier ordre. Il n’y a strictement rien à redire sur cette utilisation. Que ce soit en jeu ou en utilisation vidéo, les environnements sont parfaitement restitués et vous envahissent juste comme il faut, tout en laissant le reste vous informer. Les explosions dans un COD7 sont puissantes, mais elles ne phagocytent pas le reste du spectre. Bruits de pas, rechargement de son arme, en général, axés médiums ne souffrent d’aucune faiblesse. Bref, un ATH-WS70, ça peut vraiment servir à jouer sans aucun problème. Sur un DVD, nous n’avons, certes, pas l’aspect spatialisation 5.1, seulement un simple 2.0. Cela dit, il s’agit d’un excellent 2.0. Une nouvelle fois puissant, équilibré, riche. Les basses vous prennent au corps sans pour autant être aussi saisissants que sur une écoute musicale, les aigus sont précis et peut-être pas aussi cristallins que sur le Qpad 1339. Ils restent toutefois particulièrement propres. Les dialogues sont proches et nets. En fait, le casque se prête parfaitement à cette utilisation. En réalité, les critiques que nous réalisons sont de l’ordre du détail, parce que l’ensemble est éminemment bon. Une fois encore, la spatialisation ne laisse aucune imprécision, tant à droite qu’à gauche, la précision est de mise.

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