Sennheiser PXC 360 BT, ou l’art du déplacement urbain !, page 2

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Nous sortons donc le casque de son écrin de plastique et d’argent en carton, ou de carton argenté et le prenons en main. Très sincèrement, vu le prix du casque, l’impression est mitigée, non pas par la qualité de construction du casque, il n’y a rien à redire à ce niveau, c’est à plutôt à voir avec la taille du casque. Non pas qu’il faille que cela soit forcément gros, mais en termes de taille, il déçoit un peu. Nous nous attendions à plus conséquent. Toutefois, il ne faut pas oublier qu’il s’agit avant tout d’un casque de voyage, il serait donc un peu idiot de rester cette impression. Son côté compact est un atout dans le transport, il prend une place raisonnable et pourrait bien devenir votre compagnon de choix. Enfin, nous avions évoqué ci-dessus le prix, il est temps de vous le donner, pas moins de 360 euros. Certes, ça cogne un peu quand même…Pour le reste, la finition est exceptionnelle, la qualité irréprochable, bref, c’est un peu le mode bave ON.

Le serre-tête est assez fin, il est intégralement recouvert de simili cuir. La mousse sur la face intérieure n’est pas très épaisse, en revanche, elle est très souple. Sur la face supérieure, marqué en profondeur dans le skaï, nous trouvons le rappel de la marque accompagné de son logo. Pour confirmer l’énorme effort de finition et de qualité de construction, il faut vous dire que le revêtement qui recouvre le serre-tête est cousu, c’est bien une des premières fois où nous avons un casque dans les mains qui fait appel à ce type de maintien. En général, on colle et basta. Pas ici ! Les réglages sont en plastique noir très finement granuleux. A l’intérieur de ceux-ci, une réglette métallique avec une insertion plastique coulisse sur des crans qui inspirent nettement confiance tant ils sont bien marqués et précis. La partie inférieure du réglage maintenue par deux vis cruciformes comporte un axe métallique avec clips autour duquel, bien évidemment, il sera possible de replier l’écouteur. Celui-ci d’ailleurs peut aussi pivoter sur lui-même puisque nous découvrons un autre axe autorisant 90° d’angle. Un arceau maintient l’écouteur, un petit insert alu brossé porte le rappel du nom du casque « PXC 360 BT ». L’arceau permet aussi à l’écouteur de s’incliner sur le plan vertical de quelques degrés. L’oreillette opte pour une forme légèrement elliptique. Sur celle de gauche, la batterie du casque s’insère dans un petit logement rectangulaire, la batterie est donc d’un format propriétaire. Ne comptez pas mettre des piles pour la remplacer. Sur ce même emplacement, un petit cache en caoutchouc obture le connecteur pour la recharge. En son centre, un grand sigle Sennheiser trône couleur chrome. L’oreillette de gauche est plus fournie. En effet, nous y trouvons un certain nombre de commandes organisées autour d’une croix. Le centre de cette croix est le bouton d’allumage. D’autres boutons permettent de monter ou baisser le volume, d’avancer ou de reculer sur ces morceaux. Ça a l’air plutôt bien fichu. En dessous, sur la tranche, nous découvrons d’autres petits boutons, ainsi le Noise Gard 2.2 est celui qui permet d’activer la réduction active de bruit, le SRS celui qui permet d’opter pour un réglage spécifique du spectre et enfin le bouton Bluetooth qui permet l’allumage du kit Bluetooth et l’appariement du casque. Et au milieu de ces boutons, il y a un petit connecteur 2.5mm pour passer le casque en mode filaire. Les deux oreillettes font appel à une mousse assez souple, et pour protéger le HP une très fine toile acoustique.



Au niveau de la technique, le spectre couvert est dans la moyenne supérieure : 15 à 22 000 Hz. La pression sonore atteint 105 dB. L’impédance est importante dans la mesure où en mode actif, elle atteint 590 Ohms, en revanche sur le mode passif, on reste sur un 100 Ohms plus commun. En termes de réduction de bruit, le PSC 360 BT promet un impressionnant 23 dB d’atténuation ! Il s’agit d’un casque plutôt léger puisqu’il est pesé à 184 grammes seulement. Et vous l’aurez normalement vu, mais par acquis de conscience journalistique, nous devons le répéter, il s’agit d’un modèle sans fil, Bluetooth, supra aural de conception fermée. Passons maintenant à la question qui nous brûle les lèvres, d’ailleurs non pas que ce soit la question qui brûle mais plutôt la réponse, le PXC 360 BT délivre-t-il un son qui mérite que l’on y mettre pas loin de 370€ ?