Trois rhéobus Lamptron : Touch, FC5V2 et FC8, page 3

Deuxième modèle, le Touch. Comme son nom l'indique, il profite d'un écran tactile, et d'aucun bouton.
Son utilisation fonctionne via plusieurs menus, tous très simples à utiliser, ou presque. En effet, on trouve deux modes, manuel et automatique, pouvant être mis en place indépendamment sur chaque canal.

Grosso modo, voici comment s'utilise le Touch. Première chose à faire, activer l'écran, via une pression sur le bouton Power. On arrive sur un menu circulaire, avec un bouton par canal. Une pression, et on arrive sur le paramétrage du canal sélectionné. De là, on peut changer les affichages tension / vitesse, à gauche, et degrés Celsius / Fahrenheit, à droite.
En bas à gauche, la lettre A ou M, selon le mode retenu. A droite, une flèche retour pour revenir au menu principal.

Au milieu, l'outil de travail principal, avec un symbole de ventilateur, qui tourne ou non en fonction de l'état du ventilateur, et en dessous, une réglette pour la tension, avec une valeur en pourcentage pour savoir où on en est. C'est simple et efficace, même si naviguer dans les menus si on a six ventilateurs à changer et monitorer est un peu long. Heureusement, le mode automatique est là.

On valide une température, et une tension qui sera fixe tant que la température ne passera pas ce seuil. Si elle augmente, on passe à 100% en sortie.



Sur le PCB, il n'y a rien de particulier à signaler, c'est encore une fois très propre. Précisons juste qu'un cavalier peut être installé afin d'activer une alarme si un ventilateur se coupe en mode automatique.

Encore une fois, nous avons utilisé un TY-140 et une KU3-P450 .
Et encore une fois, il n'y a rien à dire, ou presque. On pilote aisément les ventilateurs, c'est un régal. L'écran répond rapidement, après un petit entrainement, car certains boutons sont un peu trop proche du bord de l'écran, et le doigt aura tendance à rester sur la façade. En parlant de doigt, l'écran se nettoie très facilement. Bien entendu, avec des doigts plein de chips, nous ne nous prononcerons pas, mais en utlisation normale, un coup de chiffon et l'écran redevient propre.
Avec une pompe de watercooling, nous sommes plus sceptiques, puisque si vous devez faire un changement rapidement, il faudra une poignée de seconde. Rien n'est plus rapide qu'un bon vieux potard.

Un petit regret concernant les températures, qui n'ont pas de décimale. Ce n'est pas un gros problème, loin de là, mais les chipoteurs comme nous doivent bien trouver un défaut ! Voilà, c'est chose faite...

Enfin, un mot sur le mode automatique. Paf, nous n'aimons pas. Non pas le mode de ce rhéobus, mais de manière générale. A nos yeux, rien ne vaut un T-Balancer, ou autre, avec des sondes logicielles. A la rigueur, on peut placer une sonde ou deux pour prendre la température d'un endroit en particulier, mais un composant, non. En scotchant sur un disque dur, pourquoi pas...

Du coup, on est méchant, et on met seulement une petite récompense en Argent, surtout avec nos gros doigts qui ne savent pas viser les boutons.