Test clavier OZONE Strike : Black mécanique

Les claviers mécaniques ont indubitablement le vent en poupe. Nous assistons en ce moment même au retour en fanfare de cette technologie. C’est une bonne chose et en même temps ce retour est quelque peu ironique quand on sait le nombre de claviers mécaniques qui sont partis à la poubelle à l’arrivée des si silencieux et abordables membranes... Du coup, toutes les grandes marques se sont relancées dans l’aventure. Nous avons vu récemment la famille Razer, la famille Steelseries, le rejeton Zowie, c’est au tour d’Ozone de s’y coller. Les arguments d’Ozone restent toujours les mêmes : aussi bien et moins cher. En effet, Ozone nous propose le Strike, clavier mécanique doté des options qui sont chères, à un prix moindre. La question est : pour 89.90€, le Strike le fait-il ? Le Strike. C’est, a priori, l’intention non cachée d’Ozone, bouter la concurrence hors... La bouter quoi.



Présenter les packagings Ozone devient une gageure, puisque les codes esthétiques et de la marque sont toujours les mêmes : gribouillage et tâches de sang. Encore que concernant le Strike, nous pourrions parler plus précisément de giclures, tant de violence laisse présager qu’Ozone s’adresse quand même aux psychopathes qui sommeillent en nous, enfin surtout en moi, névrotique du pouvoir. Un jour, je serai votre maître à tous, en lieu et place de Mantidor…Il ne perd rien pour attendre, bientôt à la Ferme, un Régicide, tuer le calife et prendre sa place, un bien beau projet. Cela dit, il n’est pas certain que le Strike puisse beaucoup m’aider à ce sujet (en espérant que Mantidor ne lise pas ce test !!). Bref, quelques encarts nous apprennent les informations essentielles concernant le Strike. Et puis maintenant, nous le savons, tout est question d’évolution : « it’s all about evolution ». La question de fond reste de savoir si le clavier proposé par Ozone évolue. Puisque c’est un mécanique, nous serions tenté de dire qu’il s’agit plus de régression vers les bonnes vieilles recettes d’antan qui marche. Enfin toujours est-il que le Srike est dans la place, et surtout dans le carton.