Non, pas bleu, l’Avatar de NZXT, page 2

Une fois en main, le moins que l’on puisse dire, c’est que l’Avatar S a de la gueule. En blanc, elle dépote bien et fait valoir un beau design. Petite précision au passage par rapport au look, elle passe bien, voire très bien le test WAF. Le fait de marier blanc et noir reste quand même une valeur sûre. Cela dit, on pourra être nettement plus critique sur les choix de matières, en effet, NZXT s’est un peu contenté du strict minimum. Ici, on a droit à beaucoup de plastique dur, pas très agréable au toucher sur les côtés. Toutefois, si l’on peut critiquer ce choix, on ne peut pas trop critiquer la finition qui reste bonne. En effet, il n’y a pas de mauvais ébavurages, les ajustements sont relativement précis. Relativement, car une des bandes noires de la coque n’est pas parfaitement jointée avec le côté laissant un petit jour. En soi, rien de bien méchant, mais cela mérite d’être souligné. Les Fermiers sont des petits maniaques...

L’Avatar S est fine et longue, ça, c’est un fait. La coque est d’un seul tenant des clics à l’arrière. Sur l’avant, une large ouverture tout en longueur, de plastique noir laqué, héberge la molette. Celle-ci est en caoutchouc noir, lisse. Elle fait même franchement cheap, de plus, elle reste très insérée dans la coque et n’en sort que très peu. La partie blanche des clics est bordée de bandes de plastique noir aspect laqué, rappelant la bande centrale de la molette. Sur la bande gauche et un peu sur l’arrière, une partie remonte sur la coque, c’est sur celle-ci que nous trouvons le rappel de la marque NZXT qui devrait normalement chatoyer de couleur. Tout à l’arrière de la coque, dont le bombé reste progressif, une nouvelle bande noir joint les deux bandes noires longitudinales, un autre rappel de la marque s’y trouve marqué en surimpression. Les côtés sont symétriques, ce sur quoi NZXT communique, et l’Avatar S est donc ambidextre. C’est bien et suffisamment rare pour être souligné. Ceux-ci, donc, possèdent une petite plateforme qui font ressembler l’Avatar à un vaisseau intergalactique.
Elles permettent, à droite, de reposer la base du pouce et, à gauche, de caler la souris contre la base du petit doigt. Là encore, il s’agit de plastique dur lisse blanc. Au niveau du bouton latéral, il n’y a effectivement qu’un seul bouton de chaque côté, nous trouvons un plastique granuleux, percé de stries, un peu à l’image des aérations que l’on peut trouver sur certaines ailes de voitures de sport…bien connues à la Ferme. Nos Cayennes de fonction de l’année dernière ont été remplacés par des SLR. Finalement, nous nous sommes aperçus que les cartons que nous recevions n’étaient pas si gros que cela, et qu’un petit coffre nous suffisait.
Les boutons latéraux, un de chaque côté nous le rappelons, sont noirs, assez longs et de forme rectangulaire-trapézoïdale. En passant franchement sur l’avant de l’Avatar S, nous nous apercevons une nouvelle fois de la finesse de l’ensemble. La face avant accueille le câble de connexion. Il est en simple caoutchouc noir. En dessous, trois patins, deux petits et un grand, et un capteur sont les choses les plus importantes. Il y a bien un ou deux autocollants, mais ça n’aide pas vraiment en jeu.


Au niveau technique, NZXT a plutôt joué la carte de la simplicité. On est bien loin des 5000 DPI et consort. En effet, ici, il est question de « seulement » 1600 DPI sur un capteur laser, pas twin, pas truc machin…Toutefois, il encaisse quand même 20 G. Il n’y a pas de système de poids non plus. En revanche, l’Avatar S fait comme les copines en ce qui concerne le rafraîchissement de l’USB, 1000 Hz maxi, sur connecteur plaqué or. Elle embarque une puce mémoire de 16 Ko qui permettra de réaliser quelques macros. Elle propose aussi trois niveaux de DPI, réglables à la volée, 400-800-1600 DPI. Les dimensions mesurées par nos soins sont les suivantes : 126 X 70 X 37 mm. Ce qui confirme la relative finesse, en effet, les 70 mm de largeur se trouvent au niveau des plateformes latérales, parce que prise au niveau de la coque, nous ne trouvons que 45 mm. Bref, très fine est le maître mot. Au niveau du poids, c’est catégorie poids plumes, ou super-coqs, on appréciera ou pas, mais à la Ferme, nous aimons bien les souris légères : 82 grammes, soit la plus légère à ce jour passée entre nos mains !