I-Rocks KR 6260, ça roxxe sans ressorts, page 2

En termes de bundle, c’est un peu la misère. Il n’y a rien ou presque, seul un petit manuel de démarrage rapide nous tend les bras. Encore une fois, incompréhension entre lui et nous…Quelle terrible déception pour lui qui ne demandait qu’amour, compréhension et chaleur. Mais Mantidor ne peut être, surtout pour un manuel. Bref, du coup, nous prenons, à défaut, le clavier. La première chose qui saute aux yeux, c’est le look. Il est ultra old-school, il présente ni plus ni moins que la même chose que nos claviers de boulot. Vous savez les touts moches qui trônent sur nos bureaux. Il n’y a rien qui dépasse, qui fait joli, il est noir avec un lettrage blanc et puis voilà. D’aspect, ensuite, il fait un peu cheap, mais vu le tarif auquel il doit être vendu...Les matières se résument à du plastique granuleux noir.

Nous l’avons reçu en layout QWERTY, il demandera, à coup sûr, un petit temps d’adaptation. En termes de description, vu sa simplicité, ce sera rapide. Sous le clavier, nous trouvons ainsi quatre patins en caoutchouc pour assurer le maintien sur le bureau. Deux pattes de surélévation peuvent se déclipser pour modifier l’inclinaison. La plaque inférieure est maintenue par des vis cruciformes noires et un petit autocollant rappelle le principe de fonctionnement du Mode Turbo. Les tranches du clavier ne portent rien, pas de connexions USB, ni audio. Cela reste plus que sobre. Une fois le clavier reposé sur ses patins, il nous montre un lettrage blanc sur des touches au profil classique. Hautes, mais aussi marquées de sigles coréens. La disposition des touches reste très classique, seul pourra-t-on constater que la touche « Retour arr. » est de la même taille que les autres touches. Un I-Rocks en blanc rappelle l’appartenance à la marque entre les flèches et les touches « Inser… ». Le pavé numérique est un classique pavé, tout juste au dessus découvre-t-on ce qui fait de ce KR 6260 un clavier de jeu. Un petit bouton « Mode » trône à côté des diodes d’information. Ce bouton permet de modifier rapidement le temps de réponse des touches et d’atteindre un taux de polling de 1000 Hz. Les tranches ne nous proposent rien de particulier. Exception faite de la tranche supérieure qui porte le câble de connexion. Celui-ci n’est pas centré et est franchement décalé vers la droite. De plus, il est en simple caoutchouc, ce qui nous change un peu des mastocs câbles classe militaires des dernières productions. Une connexion USB termine le câble.



Cela nous permet de vous présenter l’aspect technique de ce KR 6260. En effet, comme précisé ci-dessus, il est possible d’accélérer le temps de rafraichissement et de réponse des touches. Il n’y a pas de données chiffrées mais l’on supposera qu’au taquet, on tape le 1000 Hz. Cela dit, ce mode Turbo n’est valable que sur la connexion PS2, en USB, il ne sera pas possible de le caler à fond. A priori, en mode Turbo, la vitesse de frappe atteint 13 lettres/secondes, Turbo2 50 lettres/s et en Turbo3, pas moins de 120 lettres/s. A voir si cela a une véritable utilisation. L’Antighosting est de 13 touches sur l’USB et de 24 touches en PS2. De plus, il n’est pas présent sur l’intégralité des 104 touches, seules deux zones sont concernées, flèches et côté droit du layout (AZE…B). En termes de dimension, le KR 6260 mesure 439 X 136 X 19 (au plus épais) mm. Etant donné qu’il n’est pas mécanique, il entre dans la catégorie des poids plumes avec un petit 695 grammes après sudation et échauffement. Une fois encore, ici pas de logiciel, le KR 6260 la joue sobre.



NDLR : suite à mauvaise information de la part de Vanseb (bouh !!!!), la vidéo parle de Corée, mais la firme est bien de Taiwan.