QPad MK-80, du méca qualité AK (-47) ?, page 2

Otons cette gangue recyclable, et passons directement au clavier et à son bundle. A ce niveau, nous trouvons donc un repose-poignet, un petit sachet comportant un set de quatre touches orange et un keypuller, un adaptateur PS2 vers USB, la sempiternelle notice d’utilisation et le clavier bien sûr. Celui-ci, à la prise en main, joue la carte « poids lourds, t’as un problème ? ». En outre, les finitions sont impeccables, le clavier est intégralement recouvert de soft touch. Cela apporte une touche de douceur indéniable, et a priori, ce clavier prendra soin de nos cals de travailleurs acharnés devant un clavier pour votre bonheur. Mais c’est aussi une touche de classe de très bon aloi. Et puis immédiatement, nous y voyons un avantage par rapport aux dernières productions finition laquée, cela ne se salit pas ou presque. Il fait preuve aussi d’une audace esthétique en sortant un peu du lot. Bref, c’est un clavier qui ne devrait laisser indifférent en bien ou en mal. Par contre, force nous est faite de vous informer que ce clavier existe à l’identique chez une autre marque, pas forcément importée en France, Ione avec son XArmor. Celui-ci existe pour ceux qui voudraient par la case import en Wireless.



Le repose-poignet, que nous décrirons en premier, est aussi recouvert de soft touch. Il porte de plus les rappels de la marque par l’intermédiaire d’un énorme Q, pas celui d’une Suédoise à n’en point douter, en bas à gauche en blanc/gris. En son centre, il accueille un encart de trous carrés, et d’une bande qui porte un « joli » « We love gaming ». Nous aimons beaucoup moins la présence de cette tirade qui ressemble ni plus ni moins aux autocollants kitchs que nous avons pu apercevoir il y une dizaine d’années sur certaines autos : « Moi, j’aime ma P…. ». Bof, bof. Mais de toutes les façons, c’est là. Deuxième chose plus gênante, le repose-poignet présente les fameuses petites pattes en plastique qui sont vouées à casser un jour dans un sac. Du coup, pour une marque spécialisée LAN, ils auraient pu réfléchir à un autre système. En effet, je suis le premier à les casser...En dessous, afin de se stabiliser, il fait appel à trois patins circulaires sur l’avant et compte derrière sur sa fixation au clavier. Passons maintenant au gros morceau, le clavier en lui-même.



Evidemment, nous trouvons les touches sur le dessus, elles adoptent un profil classique, switches mécaniques obligent. En revanche, et c’est une bien bonne chose, comme chez Razer, le marquage n’est pas en peinture mais en transparence. Explication, il ne s’agit pas encore de double shooted, mais c’est un peu mieux. Reste tout de même à espérer que la matière/peinture noire ne s’use pas trop vite. En effet, nous avons un vieux Reclusa qui propose le même système, et aujourd’hui certaines touches sont toutes blanches. Cela dit, sur le MK-80, la sensation au toucher est très agréable, la matière sur les touches rappelle de prêt le soft touch. Concernant le layout, nous remarquons que QPad est resté classique tout en incorporant deux ou trois petites attentions que nous apprécions, notamment le Q remplacé par le Q stylisé de la marque. Il se trouve aussi sur la barre espace. Autre remarque par rapport au layout, les touches de chiffres portent justement le susdit chiffre sur la droite de la touche et non pas classiquement en haut à gauche. Cela a le mérite de placer de façon visible les signes de ponctuation, à voir à l’utilisation. Les touches F1-F2… sont doublées de quelques commandes multimédias, qui s’activeront par l’intermédiaire de la touche de fonction située en bas.
QPad a conservé la touche de retour Bureau, cela paraît étonnant pour une marque de jeu…encore que les vrais bons joueurs n’ont cure de cette touche, un retour Bureau est inenvisageable. Entre les flèches et les touches « Inser… », QPad a placé un rappel de la marque, avec la maxime « Pro Gaming Gear ». Au dessus du pavé numérique, nous nous apercevons que l’on retrouve ce treillis de trous carrés à l’intérieur duquel sont insérées les petites fenêtres translucides d’indication. Effort esthétique sur ce modèle, celles-ci sont en forme de U qui se font face. Cela nous change un peu des classiques diodes. Juste au dessus, un petit panneau indique quelles sont les différentes connectivités disponibles. Celles-ci sont situées sur la tranche supérieure. Du coup, les petites indications sont les bienvenus pour brancher sans avoir à relever le clavier. A côté du panneau de connexions se trouve le départ du câble, il est de beau diamètre mais reste en caoutchouc quand la concurrence dispose de câbles militaires ! Il se termine par deux jacks 3.5, répétiteurs des I/O du clavier, un USB et un port PS2 natif. Si vous souhaitez le connecter en USB, il faudra passer par l’adaptateur fourni.
Sous le clavier, stries, patins et pattes vous accueillent. Deux patins sur l’avant pour stabiliser le clavier sont accompagnés par deux pattes de surélévation, petite astuce bienvenue, elles sont réglages sur deux niveaux de hauteur. Les tranches inférieures et latérales ne proposent rien qui mérite d’être cité, si ce n’est que les tranches latérales permettent bien de visualiser la courbure du châssis. En effet, le MK-80 opte pour une largeur courbée, ce qui le creuse et devrait normalement lui permettre de bien se positionner sous les doigts.



Au niveau de la technique, nous avons donc un clavier classique, à pavé numérique. La mode qui revient est celle à son retrait, les prochains porteront certainement sur des modèles tenkeyless. Le MK-80 est doté de switches Cherry Bleus, ceux avec clic tactile. Ils sont bien évidemment comme les autres garantis pour 50 millions de cycle. L’antighosting est complet en connexion PS2 et partiel en USB, c’est classique. En revanche, nous n’avons pas d’information sur le polling. La seule chose que nous dit Qpad, c’est qu’il est préférable d’utiliser le clavier en PS2. Comme il est rétroéclairé, il nous faut dire qu’il propose quatre niveaux d’illumination et chaque touche dispose de sa led personnel, et non pas de sa laide personnelle. Les connexions OUSB, audio et PS2 sont toutes plaquées roro, et passent par un câble d 1.8m. Le clavier est de belle taille 446 X 147 X 22 mm, en ajoutant le repose-poignet, la largeur passe à 215 mm. Clairement, c’est un beau morceau, il y a encore plus grand, mais il prend un peu de place sur notre encombré bureau. Pour le poids, il est pesé sur notre balance personnelle à 1303 grammes. Le MK-80 se dispense de soft, puisqu’il se dispense tout autant de macros et autres fonctionnalités de l’espace.