Test souris Gamer Corsair Vengeance M90, page 2

La souris prise en main confirme tout le bien que l’on peut penser de la série Vengeance. En effet, d’une part, la finition est parfaite, énorme, les ajustements sont précis et les jonctions entre les différentes matières n’appellent pas la critique. D’autre part, le choix des matières justement est judicieux. Le plastique mat, type soft touch sans en être toutefois, et l’aluminium présentent particulièrement bien. Il n’y a rien à redire, c’est propre, c’est net, c’est classe. La M90 est franchement valorisée et valorisante. Elle est aussi assez lourde, c’est certainement en rapport avec l’utilisation des matériaux cités ci-dessus.



Pour une fois, nous commencerons la souris par le dessous. C’est effectivement ici que se voit de suite la plus grande particularité de cette M90. Elle reprend la bonne idée de la RAT, à savoir faire appel à de l’alu. Ici, c’est en dessous qu’il y en a le plus. Le dessous intégralement en alu donc comporte les patins, deux petits rectangulaires et deux plus gros sur l’avant et l’arrière. Au centre, le capteur vise le bureau ou le tapis. En retournant la souris, on aperçoit sur l’arrière de la coque, le sigle et le rappel de la marque, il est translucide. On le devinera donc illuminé de couleurs chatoyantes à la connexion. La coque est plutôt arrondie, ce qui tranche avec le côté plus anguleux de sa petite sœur. En remontant toujours sur la coque, on découvre un petit bouton en arrière de la molette. Il semble destiné au profil, mais cela reste encore à vérifier. La molette possède une bande caoutchoutée noire et cranté, elle est aussi en alu. Depuis le temps que nous le demandions à la Ferme, enfin une marque autre que Logitech s’y met. Les clics droit et gauche ne sont délimités que dans la longueur, pas dans la largeur. Ils ne se rejoignent pas en avant de la molette, ce qui laisse un espace esthétiquement réussi entre les deux. Sur la gauche du clic gauche, on trouve deux petits boutons rectangulaires, certainement prévus pour la montée et la descente des DPI. Une plaque d’alu prise en sandwich suit le mouvement crée par les deux clics. Juste en dessous de celle-ci, le câble tressé dont le départ est situé sous le clic gauche, rejoint un USB, dont le cartouche opte pour un bleu Corsair. Le côté droit propose juste un bossage et une très légère encoche pour le petit doigt. Le côté gauche est bien fourni en boutons puisque nous n’en trouvons pas moins de 9. Le plus gros d’entre eux opte pour une forme de flèche, en arrière de celui-ci, une autre flèche est coupé en deux donnant donc deux boutons. Les autres se répartissent au dessus, en dessous et en avant d’un emplacement neutre où pourra se reposer le pouce. Les formes de boutons les concernant sont plus classiques. Bref, il semble y avoir ce qu’il faut en boutons. Certes un peu moins que n’en propose la Naga, mais il devrait y en avoir suffisamment.

Au niveau de la technique, la M90 fait appel à un capteur laser, nommé Avago ANDS 9500. Il offre jusqu’à 5700 DPI, soit bien suffisamment. Il encaisse, comme de juste, 30 G d’accélération et une vitesse de 165 pouces par seconde. Bref, de la souris de Terminator. La souris embarque une petite puce mémoire de 48 Ko afin d’héberger les profils. Il y a aussi quelques leds pour indiquer sur quels profils on se trouve. Le câble est donc tressé mais ne se termine pas par le traditionnel USB plaqué or, ici, il est en métal non noble ! La longueur du câble devrait être suffisante, à moins de jouer vautré dans le canapé à 20 mètre de la télé HD : 1,80 m. La souris est pesée à 145 grammes, elle est donc assez lourde. Les dimensions en font cependant une souris de taille raisonnable, 120 X 73 X 38 mm. Il faut donc aller télécharger le soft d’exploitation de cette M90 afin de pouvoir bénéficier de tous ses avantages.