aperçu de Modern Warfare 2

En quittant le trop exploité contexte de la seconde guerre mondiale, Modern Warfare premier du nom avait révolutionné le genre. En effet, cet opus nous offrait un contexte nouveau, les conflits récents, récurrents dans notre société, mais par conflit on n'entend plus le champ de bataille traditionnel, où deux armées s'affrontent. Les conflits modernes sous-entendent une nouvelle façon de faire la guerre, ce qui englobe le terrorisme, les guérillas urbaines et la série Modern Warfare vous propose d'incarner des soldats d'élite dont le quotidien est l'action pure.




Petit rappel préalable, cet épisode, tout comme son prédécesseur, est développé par le studio Infinity Ward implanté en Californie. Il s'agit d'une partie, certains diront les meilleurs, des anciens de 2015, studio de développement qui a créé la non moins célèbre série Medal of Honnor.

Lors du démarrage du jeu, un message de prévention nous demande si l'on désire censurer une des missions, mission qui pourrait nous choquer. Cela a pour effet de nous intriguer, comment un jeu qui assume son côté violent et qui est simplement une simulation de guerre pourrait nous choquer. En fait il s'agit d'une mission, durant laquelle on incarnera un agent de la CIA, sous couverture qui a intégré un groupe terroriste russe. Durant cette fameuse mission, l'action se déroule dans un aéroport et le groupuscule ouvre ouvertement et sans distinction le feu sur tous les êtres vivants présents. Alors cette mission est-elle plus choquante? Oui et non, oui car dans ce type de jeu, nous avons le réflexe inconscient de penser incarner le "bien contre le mal", cette mission nous montre donc l'autre côté du décor. Non car finalement, il s'agit d'un FPS où l'on a tendance à tirer sur tout ce qui bouge.


Oui, je sais mais j'ai perdu ma valise, je suis un peu sur les nerfs du coup!

Pour revenir au jeu, cet opus nous propose d'incarner un certains nombres de soldats dans les quatre coins de notre belle planète(Afghanistan, Brésil, Etats-Unis, Kazakhstan, Russie...). on aura même le plaisir de se retrouver dans l'espace en train d'admirer le passage d'un missile nucléaire.


Je vous jure je ne sais pas du tout ce que je fais là, je ne me rappelle de rien.

Pour commencer, parlons des points noirs de cet épisode, car oui malgré le fait que ce soit le JEU attendu de cet fin d'année, que certains cabinets d'études prévoient 11 millions de copies écoulées dés sa première semaine de commercialisation, cet opus n'est pas exempt de quelques reproches.

Le premier est sans nul doute la confusion qui règne dans la narration du jeu. Il est de bon goût de nous faire incarner différents protagonistes, mais là on se perd. En effet, l'épisode ne brille pas par des cinématiques explicatives, on est donc rapidement dérouté et l'on ne cherche plus à comprendre qui l'on incarne et surtout pourquoi. Le second porte sur un aspect essentiel d'un FPS nouvelle génération, le graphisme, rassurez-vous le jeu est très beau. Mais certaines textures, que l'on pourrait qualifier de secondaires, sont simplement moches et pour un jeu qui a bénéficié de deux années de développement, c'est limite. On va sûrement m'opposer la fluidité générale de l'opus mais cela n'excuse pas tout. Même si en effet, sur une configuration orientée jeu, E8400 4Go Gtx 285, le fps varie entre 80 et 120.

Par contre tout le reste est totalement bluffant. Il s'agit d'un jeu qui vous entraine non stop pendant les six heures de la campagne solo. Les affrontements en pleine ville américaine, dans les favelas brésiliennes sont très riches en action, il n'y a aucun moment de répits. L'escalade des murs de glaces, les missions dans des grottes en plein désert démontrent la richesse créative des producteurs.



Autre point positif, la musique qui colle à la perfection avec l'action. Ce qui n'est pas étonnant par un maitre en la matière, le dénommé Hanz Zimmer (The Dark Knight, Pirates des Caraïbes, La Chute du Faucon Noir...) et certains niveaux rappellent également des classiques du cinéma. La mission "Goulag" qui se déroule dans une prison bâtie dans un ancien château fait référence à The Rock.

Au titre des nouveautés, on peut noter l'apparition de ralenti qui nous offre quelques secondes de précision lors d'ouverture de portes à l'aide de charges explosives (très pratique pour les headshots). Le mode Spec Ops fait également parti des inédits, il s'agit d'un certains nombres de défis offerts aux joueurs, cela aura l'effet bénéfique de rallonger l'expérience solo.

En conclusion, ce jeu est une piqure d'adrénaline, il fait partie de ces rares hits qui vont vous tenir en haleine tout le long, sans aucun répit.

Posté le 21 Novembre 2009 à 11:38 par Aurélien Lagny