A chaque actualité portant sur un produit dont le tarif est donné en USD, les spéculations vont bon train concernant la conversion EUR. Un peu moins cher, on garde le prix et on change juste le petit symbole qui suit, ou plus cher, tout le monde y va de son analyse, avec très souvent un point commun : le produit reste cher en euro.
C'est pourtant une chose à laquelle il va peut-être falloir s'habituer pour un petit moment.
Avec la crise, le cours de l'euro est en chute libre face au dollar. Il y a tout juste un an, le taux de change était de 1.4, en faveur de l'euro. Aujourd'hui, nous nous approchons d'un taux de 1.2, soit environ 20% de différence.
Les produits s'achetant en dollar, et non en euro, certains ont vu leur tarif progresser au fil des arrivages, tandis que d'autres restent stables.
En ajoutant la hausse du prix du transport maritime, elle aussi en dollar, un déséquilibre plus important encore se crée.
Ces deux facteurs emmènent donc les différents acteurs à modifier quelque peu les tarifs des produits sur le marché européen, d'où une différence entre certains tarifs annoncés lors du CES, par exemple, à ceux pratiqués par les revendeurs, notamment sur les boitiers et les radiateurs. Les SSD restent relativement épargnés, grâce à la chute du prix de la mémoire.
Et nous ne parlerons pas de la flambée des prix des matières premières, voire même des matières plastiques, qui ont pris plus de 25% en un an pour certaines.
Mise à jour de la news du 10 juillet 2012.
Quelques petites informations supplémentaires, histoire d'y voir un peu plus clair.
Tout d'abord, ce n'est pas la légère modification du cours EUR / USD en notre faveur survenue en août qui va changer la donne. Les prix vont bel et bien augmenter sur certains produits, et chez certaines marques.
Car cette hausse ne sera pas répercutée de la même manière par les différentes sociétés, tout dépend du moyen de distribution.
Nous allons partir du principe que les compagnies sont basées en Asie, ce qui est majoritairement le cas, au moins pour la production. Elles possèdent donc un bureau en Asie, et éventuellement en Europe (ce qui nous intéresse). Dans ce cas, le constructeur assure généralement la distribution de ses produits, en stockant massivement sur notre vieux continent.
Mais pour qui n'a pas de bureau, il faut passer par des distributeurs et grossistes, qui ne disposent pas forcément de la même capacité de stockage, sans parler du fait qu'un distributeur ne gère en général qu'un seul pays, avec des volumes logiquement moins importants. Et c'est ici qu'interviendra majoritairement la hausse des prix, avec une petite moyenne de 10%. Une estimation de notre part, basée sur les informations tarifaire que nous avons de la part de différents revendeurs et distributeurs.
Sans citer de produit, nous pouvons par exemple annoncer que certains radiateurs vendus 40€ passeront à 45€, et que des boitiers vendus 115~125€ arriveront à 140€.
Des augmentations logiques, qui feront peut-être changer nos habitudes sur l'achat des composants.
C'est pourtant une chose à laquelle il va peut-être falloir s'habituer pour un petit moment.
Avec la crise, le cours de l'euro est en chute libre face au dollar. Il y a tout juste un an, le taux de change était de 1.4, en faveur de l'euro. Aujourd'hui, nous nous approchons d'un taux de 1.2, soit environ 20% de différence.
Les produits s'achetant en dollar, et non en euro, certains ont vu leur tarif progresser au fil des arrivages, tandis que d'autres restent stables.
En ajoutant la hausse du prix du transport maritime, elle aussi en dollar, un déséquilibre plus important encore se crée.
Ces deux facteurs emmènent donc les différents acteurs à modifier quelque peu les tarifs des produits sur le marché européen, d'où une différence entre certains tarifs annoncés lors du CES, par exemple, à ceux pratiqués par les revendeurs, notamment sur les boitiers et les radiateurs. Les SSD restent relativement épargnés, grâce à la chute du prix de la mémoire.
Et nous ne parlerons pas de la flambée des prix des matières premières, voire même des matières plastiques, qui ont pris plus de 25% en un an pour certaines.
Mise à jour de la news du 10 juillet 2012.
Quelques petites informations supplémentaires, histoire d'y voir un peu plus clair.
Tout d'abord, ce n'est pas la légère modification du cours EUR / USD en notre faveur survenue en août qui va changer la donne. Les prix vont bel et bien augmenter sur certains produits, et chez certaines marques.
Car cette hausse ne sera pas répercutée de la même manière par les différentes sociétés, tout dépend du moyen de distribution.
Nous allons partir du principe que les compagnies sont basées en Asie, ce qui est majoritairement le cas, au moins pour la production. Elles possèdent donc un bureau en Asie, et éventuellement en Europe (ce qui nous intéresse). Dans ce cas, le constructeur assure généralement la distribution de ses produits, en stockant massivement sur notre vieux continent.
Mais pour qui n'a pas de bureau, il faut passer par des distributeurs et grossistes, qui ne disposent pas forcément de la même capacité de stockage, sans parler du fait qu'un distributeur ne gère en général qu'un seul pays, avec des volumes logiquement moins importants. Et c'est ici qu'interviendra majoritairement la hausse des prix, avec une petite moyenne de 10%. Une estimation de notre part, basée sur les informations tarifaire que nous avons de la part de différents revendeurs et distributeurs.
Sans citer de produit, nous pouvons par exemple annoncer que certains radiateurs vendus 40€ passeront à 45€, et que des boitiers vendus 115~125€ arriveront à 140€.
Des augmentations logiques, qui feront peut-être changer nos habitudes sur l'achat des composants.
source : Cowcotland
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Posté le 30 Août 2012 à 12:07 par Sébastien Vandeborre
