De nombreuses interrogations émanent de la modération appliquée par le plus célèbre des réseaux sociaux, Facebook, quelles sont ces règles qu'appliquent le géant américain ?
En suspens, on devine la sempiternelle question, Facebook est-il un simple hébergeur de contenu ou revêt-il, contraint et forcé, un délicat rôle d'éditeur ?
Sa modération, son envie de ne pas l'appliquer trop largement pour ne pas désinformer ses utilisateurs auraient tendance à faire pencher la balance.
"Ce sont des documents rares que le Guardian a obtenus et dont il a publié une partie dimanche 21 mai. Quelques mois après la Süddeutsche Zeitung, le journal britannique a mis la main sur une centaine de documents internes détaillant la politique de modération de Facebook, dont des manuels de formation très précis destinés aux modérateurs.
Le réseau social, qui compte près de 2 milliards d’utilisateurs actifs, affiche publiquement les règles en vigueur sur sa plate-forme, indiquant ce que les internautes ont le droit d’y publier ou non. Mais il s’agit de grandes lignes, très imprécises, et les documents dévoilés par le Guardian fournissent, quant à eux, des exemples très précis, permettant de mieux comprendre les arbitrages parfois obscurs de Facebook, régulièrement critiqués.
Le réseau social a par exemple été vilipendé en septembre 2016 pour avoir supprimé la célèbre photographie de la « fillette au napalm » – un cliché de la guerre du Vietnam présent dans les livres d’histoire, mais qui montre une petite fille nue, ce qui enfreint les règles du site.
Pourquoi cette photo est-elle supprimée, mais pas des vidéos de l’organisation Etat islamique ? Ce sont les reproches régulièrement faits à Facebook, et les documents du Guardian permettent d’y voir plus clair sur sa façon de gérer les innombrables publications que les modérateurs doivent examiner chaque jour."
En suspens, on devine la sempiternelle question, Facebook est-il un simple hébergeur de contenu ou revêt-il, contraint et forcé, un délicat rôle d'éditeur ?
Sa modération, son envie de ne pas l'appliquer trop largement pour ne pas désinformer ses utilisateurs auraient tendance à faire pencher la balance.
"Ce sont des documents rares que le Guardian a obtenus et dont il a publié une partie dimanche 21 mai. Quelques mois après la Süddeutsche Zeitung, le journal britannique a mis la main sur une centaine de documents internes détaillant la politique de modération de Facebook, dont des manuels de formation très précis destinés aux modérateurs.
Le réseau social, qui compte près de 2 milliards d’utilisateurs actifs, affiche publiquement les règles en vigueur sur sa plate-forme, indiquant ce que les internautes ont le droit d’y publier ou non. Mais il s’agit de grandes lignes, très imprécises, et les documents dévoilés par le Guardian fournissent, quant à eux, des exemples très précis, permettant de mieux comprendre les arbitrages parfois obscurs de Facebook, régulièrement critiqués.
Le réseau social a par exemple été vilipendé en septembre 2016 pour avoir supprimé la célèbre photographie de la « fillette au napalm » – un cliché de la guerre du Vietnam présent dans les livres d’histoire, mais qui montre une petite fille nue, ce qui enfreint les règles du site.
Pourquoi cette photo est-elle supprimée, mais pas des vidéos de l’organisation Etat islamique ? Ce sont les reproches régulièrement faits à Facebook, et les documents du Guardian permettent d’y voir plus clair sur sa façon de gérer les innombrables publications que les modérateurs doivent examiner chaque jour."
source : Le Monde
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Posté le 23 Mai 2017 à 10:51 par Jonathan Riemain