Alors que la présence d'un imposant radiateur sur un SSD PCI-E Gen4 au format M.2 n'est pas obligatoire si le flux d'air est suffisant dans le boitier ou le rack, les choses pourraient être différentes pour les SSD Gen5 et Gen6 à venir, surtout dans certains environnements.
Sebastien Jean, CTO chez Phison, explique sur le blog de la marque que les équipes de développement font forcément face à quelques difficultés sur la gestion de la chaleur tandis que les SSD sont de plus en plus rapides. Avec le PCI-E Gen5, qui promet des débits de 14 Go/s, le but est de conserver la même enveloppe thermique que les SSD donnés à 7 Go/s, et le challenge est de taille. Quelques solutions existent, comme la réduction de la finesse de gravure ou bien la réduction du nombre de canaux NAND, sans que cela n'impacte les performances.
Néanmoins, on peut s'attendre à une augmentation du dégagement de la chaleur pour les prochains SSD, et le refroidissement actif n'est plus une option à mettre de côté. On parle ici d'un refroidissement spécifique qui ne concerne pas toutes les machines, et tout dépendra des sollicitations des SSD et des puces.
Pour un fonctionnement optimal, Sebastien Jean estime que le SSD doit se situer entre 25 °C et 50 °C ; tous les composants ne réagissent pas de la même manière à la chaleur, et si le contrôleur peut monter à 125 °C, il n'en va pas de même avec la mémoire NAND qui sature bien plus rapidement.
Sebastien Jean, CTO chez Phison, explique sur le blog de la marque que les équipes de développement font forcément face à quelques difficultés sur la gestion de la chaleur tandis que les SSD sont de plus en plus rapides. Avec le PCI-E Gen5, qui promet des débits de 14 Go/s, le but est de conserver la même enveloppe thermique que les SSD donnés à 7 Go/s, et le challenge est de taille. Quelques solutions existent, comme la réduction de la finesse de gravure ou bien la réduction du nombre de canaux NAND, sans que cela n'impacte les performances.
Néanmoins, on peut s'attendre à une augmentation du dégagement de la chaleur pour les prochains SSD, et le refroidissement actif n'est plus une option à mettre de côté. On parle ici d'un refroidissement spécifique qui ne concerne pas toutes les machines, et tout dépendra des sollicitations des SSD et des puces.
Pour un fonctionnement optimal, Sebastien Jean estime que le SSD doit se situer entre 25 °C et 50 °C ; tous les composants ne réagissent pas de la même manière à la chaleur, et si le contrôleur peut monter à 125 °C, il n'en va pas de même avec la mémoire NAND qui sature bien plus rapidement.
As an SSD fills up, it becomes much more sensitive to heat. Jean recommends keeping and SSD under 50 degrees Celsius (122 degrees F). “The controller and all the other components … are good up to 125 degrees Celsius (257 degrees F),” he said, “but the NAND isn’t, and the SSD will go into critical shutdown if it detects that the temperature of the NAND is above 80 degrees Celsius (176 degrees F) or so.”Et forcément, quelques questions se posent sur l'avenir des SSD dans leur format actuel. Avec le M.2, les limitations sont plus que perceptibles et on image très mal un SSD avec un refroidissement actif prend place sous des cartes graphiques par exemple. Un tunnel avec des caches pour favoriser le flux d'air et l'imposer avec un ventilateur ? Et ensuite ?
Marque : Phison
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Posté le 29 Mars 2022 à 09:01 par Sébastien Vandeborre
