Les reviews d’enceintes à la Ferme étant de plus en plus nombreuses depuis quelques temps, du moins sur les produits stéréos pré-amplifiés, certains de nos lecteurs ont fait remonter le fait qu’ils auraient aimé trouver dans nos contenus des mesures de la réponse en fréquence des modèles testés. En effet, pas forcément pertinent sur des petites enceintes d’appoint, mais vous l’aurez remarqué, nous avons commencé à monter en gamme sur ce type de produit en test chez Cowcotland. Klipsch, Vanatoo, Airpulse, Argon Audio, Audio Pro, bientôt Triangle (oups, le spoiler !), il était effectivement temps d’alimenter nos avis d’une mesure plus scientifique plutôt que de la simple retranscription à l’écrit de notre ressenti, bien que notre oreille soit affutée.
Elle sert tout simplement à mesurer l’amplitude de la réponse d’un système audio. En somme, sortir un graphique de mesure de la réponse en fréquence permet de découvrir le comportement brut d’un système audio en fonction des gammes de fréquence. Un creux dans les basses, ou au contraire, un pic ? On peut l’écrire dans notre ressenti, mais aussi le prouver grâce à ces mesures.
Attention, cela ne se fait pas dans n’importe quelle condition. Il faut faire un travail d’acoustique dans la pièce où sont prises les mesures pour ne pas biaiser les résultats. On vous l’annonce tout de suite : on fera ce qu’on peut sur ce point, mais il y aura probablement des petites imperfections, notamment dans les graves à cause des évents des enceintes souvent situés à l’arrière. Certains experts dans nos lecteurs pourront s’en rendre compte sur nos graphiques.
Théoriquement, plus la courbe est linéaire et droite, meilleur est le comportement du système audio en termes d’équité dans le traitement des fréquences, d’équilibre, de précision et de stabilité. Attention, une courbe parfaitement droite, ça n’existe pas. Ce qui compte, c’est de voir les variations, moins elles sont nombreuses, mieux c’est. Dans la pratique, les résultats peuvent aussi s’interpréter selon ses préférences : certains ne diront pas non à un pic dans les graves ou une petite chute dans les médiums hauts, tandis que d’autres n’y verront qu’un inconvénient.
À notre niveau, nous allons simplement utiliser un microphone de mesure. Nous avons retenu un modèle : le Sonarworks SoundID Ref Measurement Micro, dans un premier temps. Avec plus de recul et de pratique, peut-être nous faudra-t-il aller vers un modèle plus haut de gamme, mais nous n’en sommes pas encore là, il y aurait également un traitement acoustique à faire dans la pièce de mesure et ce n’est pas envisageable en l’état. Pour la partie logicielle, ce sera REW. Et pour enregistrer ces mesures, nous remercions notre partenaire de ce projet Arturia, marque française spécialisée dans l’équipement audio professionnel, qui nous fournit une MiniFuse 1.
Déjà, elle est jolie, et c’est important sur un bureau (si si). Disponible en deux coloris, nous nous sommes octroyé le luxe de la choisir en blanc. Arturia est une marque française et bien connue de ceux qui pratiquent de la MAO (Musique Assistée par Ordinateur). Nous cherchions une interface audio avec une entrée XLR pour pouvoir utiliser notre microphone de mesure et cette carte nous permettra de le faire dans de très bonnes conditions.
On vous fait les présentations, tout de même ? Allez, brièvement. La MiniFuse 1 se présente dans un boitier en acier robuste et aux très bonnes finitions. À l’avant et de gauche à droite, on a un port combo jack et XLR pour y brancher un instrument de musique ou bien, en ce qui nous intéresse particulièrement ici, un microphone. Pour ça, on note la présence d’un bouton +48V pour activer ou désactiver l’alimentation fantôme pour les microphones à condensateur. Pour les musiciens, on retrouve également un bouton Gain pour permettre d’amplifier le signal d’entrée si l’instrument utilisé n’est pas électriquement préamplifié. Il y a dans cette carte un petit pré-ampli prévu à cet effet en cas de besoin, avec une petite led bleue qui passe au rouge pour avertir lorsque le signal sature.
Au milieu, on retrouve deux colonnes de LED, un VU mètre numérique en somme, sur six leds pour avoir un aperçu du volume du signal entrant et s’il arrive à saturation. À côté, un gros potentiomètre qui permet de gérer le volume sortant sur les enceintes. Sur la droite, un second potentiomètre qui permet de régler le volume du retour casque, accompagné d’une sortie casque en jack 6,35. C’est d’ailleurs cool que les deux soient séparés. Enfin, on note la présence d’un bouton ‘’Direct monitoring’’ qui permet de faire sortir directement le son entrant sur le casque ou les enceintes, sans passer par l’ordinateur qui provoquerait une petite latence, mais en contrepartie, sans effet audio.
On passe maintenant à l’arrière de la bestiole. On a sur la gauche un port Kensington et deux sorties analogiques en jack 6,35 mm, un format classique dans le milieu, bien que certains ne jureront que par le XLR. Et sur la droite, deux ports USB. Chose étonnante car peu courante. La carte intégrant un petit HUB USB 2.0, il sera donc possible d’y brancher un autre périphérique : une clé USB, un clavier MIDI, un petit disque dur si pas trop gourmand en énergie… Bref, idéal pour les travailleurs nomades. Et puis un classique port USB 2.0 Type-C pour l’alimentation et la synchronisation de l’appareil à l’ordinateur.
Enfin, sachez que pour la MAO, de nombreux logiciels et plugins accompagnent la carte : Ableton Live Lite, Analog Lab Intro, Pre 1973, Arturia FX, Rev PLATE-140, Delay TAPE-201, Chorus JUN-6 et NI Guitar Rig LE.
Puis, à titre personnel, nous avons opté pour des câbles audios de chez Cordial, un CEON DJ Plug-RCA Orange, parce qu’il est beau et solide. Nous avons opté pour un modèle jack vers RCA pour pouvoir relier des enceintes qui ont quasi systématique une entrée analogique en RCA et non pas en jack ou XLR comme des enceintes professionnelles, le but n’étant pas pour nous de démarrer des tests d’enceintes monitoring mais bien de rester dans l’univers du bureau avec des solutions stéréo compactes multimédia pour le loisir et l’écoute musicale.
Donc, cette carte-son nous servira aussi à tester les futures enceintes que nous recevrons. Pourquoi ? Parce que les DAC à la rédaction vont et viennent et qu’il reste important de garder le même pour les tests d’enceinte afin de n’avoir que pour seule variable la restitution sonore des enceintes. Puis, environnement MAO oblige, une interface audio pro est censée fournir le plus de neutralité possible pour coller à l’univers du monitoring, un avantage donc pour avoir un meilleur discernement sur ce que l’on écoute (et sur ce qu’on fait mesurer).
Bref, merci Arturia pour cette MiniFuse 1, en plus, elle est très jolie.
Mais à quoi sert une mesure de la réponse en fréquence ?
Elle sert tout simplement à mesurer l’amplitude de la réponse d’un système audio. En somme, sortir un graphique de mesure de la réponse en fréquence permet de découvrir le comportement brut d’un système audio en fonction des gammes de fréquence. Un creux dans les basses, ou au contraire, un pic ? On peut l’écrire dans notre ressenti, mais aussi le prouver grâce à ces mesures.
Attention, cela ne se fait pas dans n’importe quelle condition. Il faut faire un travail d’acoustique dans la pièce où sont prises les mesures pour ne pas biaiser les résultats. On vous l’annonce tout de suite : on fera ce qu’on peut sur ce point, mais il y aura probablement des petites imperfections, notamment dans les graves à cause des évents des enceintes souvent situés à l’arrière. Certains experts dans nos lecteurs pourront s’en rendre compte sur nos graphiques.
Qu’est-ce qu’un bon résultat ?
Théoriquement, plus la courbe est linéaire et droite, meilleur est le comportement du système audio en termes d’équité dans le traitement des fréquences, d’équilibre, de précision et de stabilité. Attention, une courbe parfaitement droite, ça n’existe pas. Ce qui compte, c’est de voir les variations, moins elles sont nombreuses, mieux c’est. Dans la pratique, les résultats peuvent aussi s’interpréter selon ses préférences : certains ne diront pas non à un pic dans les graves ou une petite chute dans les médiums hauts, tandis que d’autres n’y verront qu’un inconvénient.
Comment on s’y prend ?
À notre niveau, nous allons simplement utiliser un microphone de mesure. Nous avons retenu un modèle : le Sonarworks SoundID Ref Measurement Micro, dans un premier temps. Avec plus de recul et de pratique, peut-être nous faudra-t-il aller vers un modèle plus haut de gamme, mais nous n’en sommes pas encore là, il y aurait également un traitement acoustique à faire dans la pièce de mesure et ce n’est pas envisageable en l’état. Pour la partie logicielle, ce sera REW. Et pour enregistrer ces mesures, nous remercions notre partenaire de ce projet Arturia, marque française spécialisée dans l’équipement audio professionnel, qui nous fournit une MiniFuse 1.
Et elle est bien cette MiniFuse 1 de chez Arturia ?
Déjà, elle est jolie, et c’est important sur un bureau (si si). Disponible en deux coloris, nous nous sommes octroyé le luxe de la choisir en blanc. Arturia est une marque française et bien connue de ceux qui pratiquent de la MAO (Musique Assistée par Ordinateur). Nous cherchions une interface audio avec une entrée XLR pour pouvoir utiliser notre microphone de mesure et cette carte nous permettra de le faire dans de très bonnes conditions.
On vous fait les présentations, tout de même ? Allez, brièvement. La MiniFuse 1 se présente dans un boitier en acier robuste et aux très bonnes finitions. À l’avant et de gauche à droite, on a un port combo jack et XLR pour y brancher un instrument de musique ou bien, en ce qui nous intéresse particulièrement ici, un microphone. Pour ça, on note la présence d’un bouton +48V pour activer ou désactiver l’alimentation fantôme pour les microphones à condensateur. Pour les musiciens, on retrouve également un bouton Gain pour permettre d’amplifier le signal d’entrée si l’instrument utilisé n’est pas électriquement préamplifié. Il y a dans cette carte un petit pré-ampli prévu à cet effet en cas de besoin, avec une petite led bleue qui passe au rouge pour avertir lorsque le signal sature.
Au milieu, on retrouve deux colonnes de LED, un VU mètre numérique en somme, sur six leds pour avoir un aperçu du volume du signal entrant et s’il arrive à saturation. À côté, un gros potentiomètre qui permet de gérer le volume sortant sur les enceintes. Sur la droite, un second potentiomètre qui permet de régler le volume du retour casque, accompagné d’une sortie casque en jack 6,35. C’est d’ailleurs cool que les deux soient séparés. Enfin, on note la présence d’un bouton ‘’Direct monitoring’’ qui permet de faire sortir directement le son entrant sur le casque ou les enceintes, sans passer par l’ordinateur qui provoquerait une petite latence, mais en contrepartie, sans effet audio.
On passe maintenant à l’arrière de la bestiole. On a sur la gauche un port Kensington et deux sorties analogiques en jack 6,35 mm, un format classique dans le milieu, bien que certains ne jureront que par le XLR. Et sur la droite, deux ports USB. Chose étonnante car peu courante. La carte intégrant un petit HUB USB 2.0, il sera donc possible d’y brancher un autre périphérique : une clé USB, un clavier MIDI, un petit disque dur si pas trop gourmand en énergie… Bref, idéal pour les travailleurs nomades. Et puis un classique port USB 2.0 Type-C pour l’alimentation et la synchronisation de l’appareil à l’ordinateur.
Enfin, sachez que pour la MAO, de nombreux logiciels et plugins accompagnent la carte : Ableton Live Lite, Analog Lab Intro, Pre 1973, Arturia FX, Rev PLATE-140, Delay TAPE-201, Chorus JUN-6 et NI Guitar Rig LE.
Un beau câble pour accompagner tout cela
Puis, à titre personnel, nous avons opté pour des câbles audios de chez Cordial, un CEON DJ Plug-RCA Orange, parce qu’il est beau et solide. Nous avons opté pour un modèle jack vers RCA pour pouvoir relier des enceintes qui ont quasi systématique une entrée analogique en RCA et non pas en jack ou XLR comme des enceintes professionnelles, le but n’étant pas pour nous de démarrer des tests d’enceintes monitoring mais bien de rester dans l’univers du bureau avec des solutions stéréo compactes multimédia pour le loisir et l’écoute musicale.
Donc, cette carte-son nous servira aussi à tester les futures enceintes que nous recevrons. Pourquoi ? Parce que les DAC à la rédaction vont et viennent et qu’il reste important de garder le même pour les tests d’enceinte afin de n’avoir que pour seule variable la restitution sonore des enceintes. Puis, environnement MAO oblige, une interface audio pro est censée fournir le plus de neutralité possible pour coller à l’univers du monitoring, un avantage donc pour avoir un meilleur discernement sur ce que l’on écoute (et sur ce qu’on fait mesurer).
Bref, merci Arturia pour cette MiniFuse 1, en plus, elle est très jolie.
source : Cowcotland
Marque : Arturia
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Posté le 07 Juin 2023 à 10:28 par Jean-Marie Carrée
