Réveillez votre 3DS avec Luma3DS

Cela fait maintenant quelques semaines que Nintendo a décidé d’enterrer complètement la 3DS et toutes ses déclinaisons, la fermeture de l’eShop Nintendo pour ces machines étant le dernier clou enfoncé sur un cercueil déjà bien cloué… C’est triste mais c’est la vie (enfin, il parait). C’est surtout triste que cette console n’ait pas eu de successeur car je n’arrive pas à voir sa relève dans la Switch. Le format est selon moi bien trop imposant pour être réellement une console portable, sans parler de son coût beaucoup plus important. Quant aux jeux qui l’accompagnent, même s’ils sont nombreux et variés, je trouve que la saveur n’est pas la même… Et puis j’aimais bien le StreetPass moi!!!

Bref, tout cela nous amène à Luma3DS. Qu’est-ce que Luma3DS me direz-vous. Et bien Luma3DS est un custom firmware (pour la Nintendo 3DS et ses grandes ou petites sœurs) qui offre tout plein de possibilités. Faire une « sauvegarde de sécurité » de vos jeux, utiliser des fonctionnalités avancées, l’utilisation de cheats, jouer à des jeux homebrew, l’utilisation d’émulateurs pour jouer à des jeux d’autres plates-formes et aussi télécharger et installer de nouveaux jeux directement sur votre console.

Bien que l’installation de Luma3DS puisse sembler intimidante pour les débutants, il existe de nombreux tutoriels en ligne (comme celui-là), et s’ils sont assez longs et utilisent souvent plein de gros mots, ils sont faciles à dérouler. Et surtout installer Luma3DS sur votre console ne nécessite aucune modification physique de la console ou autres bidouilles inquiétantes à base de papier d’alu, trombone ou tournevis (n’est-ce pas la DS lite?). Tout se passe sur la carte SD et et en cliquant sur des boutons de la console. De quoi rassurer les moins téméraires.

Une fois votre console libérée, vous aurez notamment accès au hshop, une « boutique » qui référence un nombre de jeux incroyables sur 3DS, DSi et virtual console et permet de les télécharger sur votre console (notamment) en scannant un QR code avec l’appareil photo de cette dernière! C’est pas beau le progrès?

Bon, évidemment, vous imaginez bien que c’est du téléchargement de roms et donc que c’est aussi légal que partout ailleurs. Et aussi qu’il y a un risque (pas bien gros quand même) que Nintendo bannisse votre console (votre compte) si l’envie lui en prend. Après, beaucoup de jeux sont introuvables, d’autres sont hors de prix et je ne parle même pas de ceux qui n’existaient que sur le Nintendo eshop! Merci la dématérialisation…

Après si vous kiffez un jeu qui est encore vendu ailleurs, vous pouvez toujours l’acheter à quelques euros sur Steam et récupérer la rom 3DS pour y jouer sur votre portable. Ça ne rend pas la chose plus légale mais ça soutient les petits développeurs.

Enfin, il est intéressant de noter que

  • on peut toujours installer les mises à jour de la 3DS
  • on peut toujours jouer en mode multijoueurs avec une console non modifiée (MarioKart 7, c’est à toi que je pense)

[arrivage] Hokuto no Ken – Extrême Édition

Voici qu’est arrivé ces dernières semaines une toute nouvelle édition d’un des manga les plus marquants de nos jeunes années : Hokuto no Ken. Ken le survivant (de l’enfer) quoi. Celui qui souvent croise le fer, contre les fous, les bandits. L’homme aux 7 cicatrices. AtatatatatatatatataaaaaaaaTu es déjà mort mais tu ne le sais pas et tout ce genre de choses.

Bref, c’est sorti chez les éditions Crunchyroll (les mêmes que la plateforme d’animés), ça s’appelle l’édition extrême (parce qu’il faut toujours donner un nom qui claque à une nouvelle édition) et si les tomes sont plus volumineux que ceux d’un manga normal, ils ne sont pas pour autant plus grands, contrairement à l’édition précédente chez Kazé qui s’appelait deluxe ou ultimate.

C’est vrai que Hokuto no Ken a connu quelques éditions assez différentes depuis ses débuts en France (et pourtant c’est arrivé avec 16 ans de retard!), et ça devient un dur de s’y retrouver. Donc pour résumer, on a eu :

  • version 1 : Éditions J’ai lu – 27 tomes de 190 pages (1999)
  • version 2 : Éditions Kazé Shonen – 26 tomes de 228 pages (2008)
  • version 3 : Éditions Kazé Ultimate édition Deluxe – 14 tomes de 368 pages (2013) basée sur la version Kazenban japonaise
  • version 4 : Éditions Crunchyroll – 18 tomes, 304 pages (2022 – celle dont il est sujet ici) basée sur la version sortie pour fêter les 30 ans (dernière édition en date au Japon). (pour savoir ce qu’elle comprend, tu peux te reporter à mon message plus haut).

Cette dernière édition embarque des illustrations inédites, un nouveau découpage des tomes, des planches retouchées par Tetsuo Hara (pas sûr de trop aimer cet aspect, faudra que je creuse sur ce qui change), des pages couleurs, ainsi qu’un chapitre inédit (bon, dans le tome 11 apparemment, donc pas pour tout de suite!)

Le premier tome est sorti le 12 octobre au prix de 14.99 euros. 14,99€, c’est un peu violent comme tarif. Mais bon, pas plus que Hokuto no Ken finalement.

Blague à part, le prix du papier s’est envolé parait-il et c’est vrai qu’on a sensiblement plus de pages dans un tome que dans une édition normale. Ça fait quand même un peu mal de se dire qu’il n’y a pas si longtemps, on avait des pages plus grandes à ce prix là… Coucou les éditions perfect de Dr Slump ou City Hunter.

Le truc, c’est que pour lire Hokuto no Ken aujourd’hui, on n’a pas trop le choix puisque quelques tomes de l’édition Deluxe ne se trouvent qu’à des prix dignes du retrogaming avec un tome 1 (par exemple) qui dépasse allégrement les 150€! Autant dire que ça risque de faire cher de se payer l’intégrale!

Donc pour ma part, le choix est vite fait (même si je regrette un peu d’avoir raté le coche sur la deluxe) et ça fait rudement plaisir de se replonger dans cette histoire qui, de mon point de vue, n’a quasiment pas pris un ride. Et pourtant, 1983, ce n’est quand même pas hier! (Même si, pour moi, comme tout le monde, la prise de contact date plutôt de 1988 😛 )

Et puis c’est beau. Et puis ça pète la classe! L’impression est belle, les détails foisonnent et Kenshiro est en forme!

Le livre est un peu épais à mon goût pour que le confort soit optimal, mais on est loin de l’inconfort qu’on a en tenant les omnibus géants de chez Marvel ou DC (faites un coffret avec plusieurs livres bon sang!!!)

Pour conclure, je vous fais l’affront de vous mettre le résumé de l’histoire, pour les deux ou trois au fond qui ne connaissent pas ce titre culte :

“En l’an 199X, la Terre a été consumée par l’enfer des flammes atomiques, asséchant mers et océans pour ne plus laisser qu’une vaste étendue désertique où la violence règne en maître. C’est dans ce monde de mort, de sang et de larmes que se trouve le dernier espoir de l’humanité. Messie du monde post apocalyptique au torse orné de sept cicatrices, Kenshirô erre à la recherche de sa bien-aimée. Il découvrira bientôt que nul n’échappe au destin du Hokuto Shinken, art martial meurtrier dont il est l’ultime héritier. La légende de la longue épopée du Sauveur de cette de fin de siècle ne fait que commencer…”

Et pendant ce temps, le tome 2 est déjà sorti (le 2 novembre)

à suivre avec le tome 3 qui paraîtra le 7 décembre.

[critique] Un talent en or massif

Ces derniers temps, ce bon vieux Nicolas Cage a fait montre d’une certaine tendance à jouer dans des films pour le moins… disons médiocres pour être poli. Franchement pas terrible en tout cas. Et clairement dispensables. De la série Z voire carrément de la série « y a pas de lettre après Z« . Bref, pas vraiment glorieux tout ça. Et pas très mémorable.

Dommage.

Surtout qu’on l’aime bien Nicolas Cage. Enfin, moi je l’aime bien en tout cas.

Bref, après une période (assez longue) de trucs divers et (a)variés, il y a eu ces derniers temps quelques fulgurances aussi inattendues que sympathiques, et ce talent en or massif fait partie de celles là.

Alors, évidemment Nicolas Cage fait du Nicolas Cage, peut être plus encore que d’habitude, mais pour le coup, s’il ne le faisait pas à fond quand il joue son propre rôle, ce serait un peu le monde à l’envers!

Si l’histoire manque un peu de liant et de fluidité, certaines séquences fonctionnent terriblement, notamment avec Pedro Pascal qui semble heureux comme tout de ne plus être caché derrière le casque de son mandalorian.

Il faut dire que l’idée de départ d’un Nicolas Cage endetté qui se retrouve à être engagé pour l’anniversaire d’un milliardaire est déjà spéciale. Mais quand la CIA le contacte pour lui demander d’espionner les activités de son hôte qui serait en fait un grand criminel, on sent que ça peut partir dans tous les sens!

Cela étant, toute l’autodérision du monde ne suffit pas à en faire un très bon film, le tout manquant de rythme, n’allant pas assez loin et restant trop sage dans l’ensemble. Ainsi, sans affinité particulière avec le petit Nicolas, on risque de trouver le temps un peu long par moment. Reste un film plus que sympathique, et qui est bien meilleur que sa bande annonce, ce qui par les temps qui court est finalement une denrée assez rare!

Et pour ceux qui se demandent de quelques autres films avec Nicolas Cage je parle au début, allez jeter un œil à Pig (vraiment bien), Color Out Of Space (vraiment bon et une adaptation de Lovecraft pour une fois étonnamment réussie!) et le plus moyen et mutique Willy’s Wonderland (sympathique mais…)

Game over… Continue?

Rise from your graaaave…

Houla, il y a de la poussière ici!

Bon, j’ai laissé ce petit espace à l’abandon pendant un bon moment mais je ne l’ai pas oublié pour autant. Plein de raisons, bonnes ou mauvaises – surtout bonnes – expliquent cela mais je ne souhaite pas m’étendre là-dessus ici.

Quoiqu’il en soit, je vais revenir poster des trucs ici un peu plus souvent (en même temps, ça ne va pas être difficile d’améliorer ma moyenne! 😛 ), le temps de remettre un peu d’ordre et de dépoussiérer tout ça.

En attendant un premier vrai post de retour, bonnes vacances à tous!

[Review] Hades

En ce moment, je joue à Hades sur ma Nintendo Switch. Je n’avais pas vraiment prévu de l’acheter et puis un jour de désœuvrement, j’ai sauté le pas. Il faut dire que ça fait un moment que je ne suis pas emballé par les sorties, que ce soit sur Switch ou ailleurs. Et malheureusement, la sortie de nouvelles machines n’a pas changé grand chose à ce niveau là…

Bref, parlons d’Hades, ce jeu développé (et publié) par le studio américain SuperGiant Games. Si le nom de ce studio (assez jeune) vous est inconnu, sachez que malgré son jeune âge, il a déjà produit du lourd :

  • Bastion, un excellent Action RPG sorti sur à peu près tout ce qui bouge en 2011 (et ressorti sur XBox One, PS4 et Switch)
  • Transistor, un autre excellent Action RPG (bien que très différent) sorti sur presque tout ce qui bougeait en 2014 (donc pas XBox One…) et ressorti sur Switch en 2018
  • Pyre en 2017, un jeu à côté duquel je suis complètement passé mais qui a été accueilli aussi chaleureusement que ses grands frères par la critique (= très bien)

Et donc, en 2020, en septembre pour être plus précis, est sorti Hades (sur PC et sur Switch) après presque 2 ans en accès anticipé sur PC. Et donc c’est quoi Hades? Hades est un Action RPG. Encore??? Oui, il ne faut pas se leurrer, chez SuperGiant Games, on a une sorte de genre de prédilection. Mais bon, d’un autre côté, ils font ça toujours très bien. Et ça n’est jamais pareil. Donc ce serait dommage de se priver, non? (et donc de nous priver du coup!).

Donc Hades est un Action RPG mais c’est aussi un Rogue lite. Encore??? Oui, je sais, je vous ai déjà vanté les mérites de Dead Cells et de Rogue Legacy (2 fois même!) mais je n’y peux rien moi! Si un jeu est bon, il est bon!

Bref, on incarne Zagreus qui n’est ni plus ni moins que le prince des enfers, enfin, le fils d’Hades quoi. Et ses aspirations ne sont pas tout à fait en phase avec celles de son père. En gros, lui il veut quitter les enfers et son père, ben il ne veut pas parce que non, personne ne quitte les enfers (non mais oh!)

Du coup, on prend son épée préférée et on enchaine les salles pour espérer passer au niveau supérieur, dans l’espoir d’atteindre la sortie. Régulièrement, Zagreus tombe sur des cadeaux laissés par sa famille (les dieux de l’Olympe) qui lui conféreront des bonus divers et variés et l’aideront à ne pas mourir (ou à mourir moins vite!). Autant vous dire que quand les bonus s’empilent comme il faut, ça donne un résultat détonnant. D’autres options et autres joyeusetés permettront d’augmenter la capacité de destruction de Zagreus, temporairement ou non.

En éliminant tous les ennemis d’une salle, on récupérera un bonus et on pourra ensuite choisir son chemin (la plupart du temps, mais parfois, il n’y aura qu’une seule porte). Et quand je dis choisir son chemin, ça veut surtout dire choisir le type de récompense qu’on aura dans la prochaine salle. Un bienfait de Zeus? De l’argent? De la nourriture? Tels seront les éléments qui orienteront vos choix parmi le dédale que vous aurez à traverser. Dédale généré aléatoirement (comme c’est la coutume dans ce genre de jeux), de même que les récompenses proposées à chaque embranchement.

Le jeu est proposé dans une vue qu’on aurait appelée 3D isométrique de mon temps, le tout emballé dans un charadesign bien sympathique, avec une direction artistique aux petits oignons. Bref, c’est joli. Et ça bouge bien. Et ça répond bien d’ailleurs. Clairement, de ce côté là, rien à redire : quand vous mourrez, ce sera de votre faute. Et vous mourrez. Oh, oui, vous mourrez!

Une fois que vous serez mort, vous pourrez dépenser certains des trucs que vous aurez glanés pour débloquer (de façon permanente) des options ou des améliorations. Nouvelles armes, nouveaux bonus, améliorations en tout genre. Tout cela ne sera pas de trop pour poursuivre votre ascension vers la sortie.

La mort, c’est aussi l’occasion de discuter avec certains personnages et ainsi en apprendre plus sur les tenants et les aboutissants de cette histoire. Et ce serait dommage de ne pas le faire. Ça ne prend pas bien longtemps, c’est très bien intégré au jeu, les personnages sont haut en couleurs et l’écriture est vraiment bonne.

Et puis peut-être au bout d’un moment arriverez-vous à sortir. Après tout, vous êtes un demi dieu, non? Et là, évidemment, tout ne sera pas fini car sans rien dévoiler de primordial, je peux vous dire que vous pourrez refaire cette ascension depuis les enfers encore en encore, en corsant (violemment) la difficulté via une foultitude de paramètres! Comme on dit, quand il n’y en a plus, il y en a encore!

Ce jeu est-il donc parfait? Et bien non, pas complètement. Mais les reproches sont légers et peu nombreux, il faut bien le reconnaitre. Première chose, le texte est un poil petit en mode dock mais surtout il est beaucoup trop petit en mode portable. Je ne parle pas du blabla entre les personnages (qui est doublé en anglais de toute façon) mais plutôt des descriptifs associés aux différents pouvoirs et bonus. Déchiffrer le texte en mode archéologue avec sa loupe, ça casse un peu le rythme du jeu (bon, j’en rajoute un petit peu…).

Deuxième chose, je trouve que le 3ème boss est une marche un peu violente. Non pas que ce soit la seule, mais je l’ai trouvé vraiment violente celle là. Ou alors j’ai été trop bon contre le deuxième. En tout cas, j’ai trouvé le jeu méchant!

Dernière chose, j’aurais aimé un peu plus de variété dans les environnements visités. Je ne vais pas tout vous raconter mais voilà, j’en aurai voulu plus.

Et c’est tout.

Vous voyez comme c’est de la bonne came ce jeu?

[Lecture] Conan le Cimmérien

On connait tous Conan. Que ce soit par les films – ceux avec Arnold Schwarzenegger hein, pas celui avec Jason Momoa – avec Conan le barbare et Conan le destructeur, par la série animée Conan l’aventurier de 1993 ou par les bandes dessinées de chez Marvel ou de chez Dark Horse. Les moyens ne manquent pas et ils ont tous été largement accessibles et diffusés. Mais connaissons-nous réellement Conan?

Et bien moi, jusqu’à il y a peu, je ne connaissais pas le vrai Conan. Le Conan tel que l’a imaginé son père. Celui de Robert E. Howard. Celui des origines. Celui par qui tout a commencé. Celui dont s’inspirent tous les autres.

Car en ce moment, je lis le premier volume de l’intégrale de Conan, sobrement intitulé « Conan le Cimmérien« , Une édition sortie « récemment » – 2007, c’est récent quand même – chez Bragelonne et que je vous conseille. 3 volumes avec une préface sympa et qui reprennent toutes les histoires publiées par Howard (et seulement celles là) et compilées dans l’ordre de publication.

Dans ce volume, on retrouve près de 600 pages dont la plus grosse partie contient les 13 histoires qu’on trouve dans ce premier tome. 600 pages, ça peut effrayer, mais sache, ami lecteur qu’il ne faut pas avoir peur 😉

Tout ça se lit vraiment bien et vraiment vite. De plus, à part pour de rares exceptions, les nouvelles ne sont jamais très longues, et cela ajoute à la facilité de lecture. Dès lors qu’on a quelques minutes de libre, on se surprend à continuer sa lecture a peu près n’importe où. Howard connait son affaire, sait poser un décors, une situation et on le suit dans les aventures qu’il nous raconte sans se poser de questions.

Sans trop en dire, et sans rentrer dans les détails, ce qui est épatant dans ce Conan, c’est de voir à quel point les histoires qu’on nous raconte se prêtent à être une saga fleuve, et pourtant, son auteur résiste (mais a-t-il été seulement tenté de le faire?) à cette idée. Il nous livre des récits sans lien apparent entre eux, sans chronologie explicite, un peu pèle mêle, tel qu’on les entendrait de la part de voyageurs rencontrés au hasard de la vie, de la part d’amis, de vagues connaissances, le tout s’entremêlant pour tisser le patchwork que sont les aventures de Conan.

Par ailleurs, les aventures de Conan, et la façon de les raconter, ne sont pas aussi typées qu’on pourrait le croire (le craindre?) et de fait, cette lecture est beaucoup plus accessible qu’on l’imaginerait. Après, c’est sûr que le père Conan a plutôt tendance à pourfendre ses ennemis à coups d’épée que de faire du macramé ou d’enfiler des perles.

Bref, de la très très bonne came. Si vous voulez (vous) faire un beau cadeau pour Noël, cette intégrale est un bon candidat!

[arrivage] Game Boy Advance (AGB)

En cette époque de sortie de consoles nextgen, j’ai moi même craqué pour une nouvelle console. Mais ici, pas de PS5 ni de XBox Series X. La petite nouvelle, c’est une Game Boy advance. Dégotée à un prix correct sur ebay bien plus rapidement que je ne l’avais pensé.

Il n’aura finalement pas fallu attendre si longtemps que ça!

Sorti il y a quasiment 20 ans, j’avais fait l’impasse sur cette console à l’époque, trop gêné par l’absence de rétroéclairage et surement trop occupé avec la Dreamcast (dont la mort était imminente… 😥 )

Mon foyer n’avait pourtant pas été orphelin de la portable de Nintendo et j’avais pu m’y essayer de temps à autre.

Quoiqu’il soit, je lui avais (largement) préférée sa sœur sortie 2 ans plus tard : la GBA SP.

Plus pratique à transporter sans crainte de rayer l’écran, disposant d’un rétroéclairage (enfin, d’un éclairage par l’avant), cette version, que j’ai encore aujourd’hui, a toujours eu ma préférence.

Mais alors pourquoi acheter une « vieille » Game Boy Advance alors? Et bien surement par que j’ai trop peu de projet en cours. Ou parce que j’ai trop de temps libre… 😛

Quoiqu’il en soit, le but est de bidouiller l’engin, notamment pour en changer l’écran; et il était impensable pour moi de sacrifier ma GBA SP!!!

Dès sa réception, je l’ai testée pour vérifier son bon fonctionnement, et comme à chaque fois qu’on a une Game Boy dans les mains, ça a « fini » avec « une partie » de Tetris…

Franchement, ce jeu sur Game Boy est vraiment une tuerie! C’est bien simple, dans Tetris, tout tue! Le gameplay est une tuerie, la musique est une tuerie, les effets sonores sont une tuerie… On pourrait rester dessus des heures! Vraiment, on pourrait. D’ailleurs c’est ce qu’il s’est passé!

Quand même, je me dis qu’avec tous ces polygones, ces teraflops et autres open-world, on a perdu quelque chose en chemin…