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Test clavier Gamer Tesoro Durandal Ultimate, page 3

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Publié le 26 Avril 2012
Page: 3/4



Le soft de notre Durandal est particulièrement épuré, puisqu’il ne fonctionne qu’autour d’une seule fenêtre. Elle représente le clavier. Vous ne trouverez pas de réglages du rétro-éclairage par exemple qui se gère directement sur le clavier, en passant par la combinaison de la touche Fonction et les touches du pavé numérique badgés « Soleil Rouge ». Là, quatre mode d’illumination, de faible à respirant, permettront d’égayer le bureau.

Pour le reste, notamment concernant les macros, il faut passer par le logiciel. Le clavier propose 5 profils, qui peuvent accueillir 10 macros. En revanche, le Durandal se dispense de touches spécifiques, il faudra passer par une assignation sur les touches. Il est possible d’y affecter aussi des actions plus classiques, tels que couper, coller…Pour les macros, il suffit de cliquer sur la macro, puis la touche sélectionnée, ensuite sur « macro » dans le menu déroulant. Ensuite, une mini-fenêtre permet de saisir la séquence classiquement. On y trouve aussi les options d’import, d’export, de remise à zéro des profils. Et globalement, nous avons fait le tour du soft, il n’est pas particulièrement fourni, mais propose quand même suffisamment de macros. Attention, cela dit, à ne pas mélanger les profils, sinon, cela risque d’être un beau bazar.





Le Tesoro est un clavier mécanique, vous le savez. Il propose donc toutes les qualités de ce type de clavier, mais aussi ses défauts. A noter que ce Durandal est disponible en tous les switches, nous l’avons dit, et ça, c’est une excellente chose. Chacun pourra choisir à sa guise, en fonction de ses affinités de switches, pourrions-nous dire.

Au niveau du confort, les switches marrons sont, à notre sens, parmi les plus sympathiques et les plus agréables. Nous ne rentrerons pas dans le débat et la polémique sur lesquels sont les plus adaptés au jeu, à la frappe, dans la mesure où nous mettons en tête les rouges. Ce qui n’est franchement pas le cas de tout le monde. Pour le coup, dans notre classement, viennent ensuite les marrons, vous imaginez donc bien que le Tesoro nous a pleinement satisfait à ce niveau. Les switches marrons possèdent un clic sensible et une souplesse moindre que les rouges qui aide à la tolérance lors de la frappe. Les ressorts sont tout à fait souples tout en gardant une résistance de bon aloi. Bref, une réussite. En revanche, le Tesoro propose un repose-poignet qui ne sert pas franchement. En fait, il est un peu trop court et ne permet pas de bien reposer les poignets. Tout au plus, les paumes pourront prendre appui dessus et c’est tout. C’est dommage, mais d’un autre côté, il est facile de se dispenser de tout repose-poignet. Toutefois, l’angle que prend la main avec l’appui de la paume n’est pas gênant, il est même relativement naturel. Du coup, les longues séances de frappe ne posent pas de problème et ce clavier s’y prête facilement.

Bien évidemment, le Tesoro se prête aussi au jeu facilement. Il est réactif et procure de bonnes sensations. Les profils sont idéalement placés si l’on joue du côté des flèches, par contre, un peu loin si l’on joue de l’autre côté, sur les ESDF. Le rétro-éclairage est parfait, il est à la fois puissant, précis et n’éblouit pas. De plus, il est beau et rouge, mais cela reste un avis personnel. Bien entendu, il a le défaut principal du clavier mécanique, il est bruyant. D’une part, les touches normales frappent le chassis, cela dit, le bruit produit est relativement sourd et va dans le sens de l’excellente finition. D’autre part, les touches doubles ou espace produisent, de leurs côtés, un sérieux bruit de ressort. Cela n’a strictement aucune influence sur le fonctionnement, mais surprend un peu. On s’attendrait presque à voir sauter les keycaps en l’air. Un excellent point d’ailleurs que ces keycaps, larges, aux bords francs et surtout recouverts d’une matière très douce au toucher.

Dernier point, la fabrication est tout bonnement parfaite, d’un autre côté, c’est le moins que l’on puisse attendre. En effet, ce Durandal Ultimate est vendu pas moins de 169 dollars d’argent sonnant et trébuchant. Ca pique un peu quand même. Il faudra voir quel sera son tarif en euros après importation, s’il y en a une. En effet, s’il se place au niveau de la concurrence, le fait qu’il soit disponible dans tous les switches, avec une finition au dessus de tout soupçon, un look qui sort de l’ordinaire et qui pourtant reste consensuel, il pourrait bien faire très mal. D’autant qu’il existe une version encore plus luxueuse, le Colada qui, lui, fait vraiment appel à de l’alu pour le châssis.



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Marques : TesoroUltimate