Test Epomaker Shadow-X : abordable et sexy !, page 2

Le clavier

Le Epomaker Shadow-X est livré avec plusieurs accessoires. On retrouvera dans la boite un câble USB-C pour la synchronisation et/ou la recharge de la batterie de 3000 mAh du clavier, une double-pince pour extraire les keycaps ou les switchs du clavier (le PCB étant hot-swapp), un jeu de switchs de rechange et quelques keycaps au coloris accentué en jaune pour ajouter une touche de couleur au clavier.

Ce clavier a une disposition intéressante, nommée 70% par le constructeur. On a la largeur d’un clavier TKL mais sans la rangée de touches de fonction du haut comme sur un 60 ou 65%. Toutes les toutes directionnelles ne sont donc pas présentes, surtout qu’on retrouve à la place de l’une d’entre elle une molette… Qui malheureusement ne sert pas à régler le volume, mais à allumer ou éteindre le clavier et surtout sélectionner le type de connexion (éteint, wireless, Bluetooth 1, 2, 3 et USB-C). Un choix un peu frustrant d’autant que la molette est vraiment qualitative à l’utilisation.

Le coloris est bien trouvé. On retrouve un châssis en ABS imitation peinture métallique avec un jeu de keycaps noir et gris qui vont très bien ensemble et il sera possible d’ajouter quelques keycaps jaune vif pour mettre un peu de pep’s à tout cela. Au-dessus des flèches directionnelles, on retrouve un petit écran LCD doté d’une résolution de 192 x 320, soit un ratio de 3:5. D’emblée, il affiche des données système intéressantes et utiles comme le jour, la date, l’heure, le niveau de batterie restant et la source de connexion en cours d’utilisation. On va également pouvoir y mettre un GIF ou une image !

Les keycaps sont en PBT doubleshot, d’une épaisseur juste moyenne et non translucide. Le lettrage est gros et centré mais relativement fin. Pour les switchs, Epomaker propose quatre choix : des switchs linéaires avec les Epomaker Flamingo (35g), Bluebird (35g aussi) et Gateron Yellow Pro (50g), ou du tactile avec les Epomaker Budgerigar (55g). Tous sont des modèles pré-huilés d’usine. Enfin, les stabilisateurs sont assez standards au demeurant, mais plutôt efficaces et eux aussi lubrifiés d’usine avec un dosage et une application bien réalisés cette fois (ce n’est pas forcément le cas sur tous les claviers Epomaker).

Enfin, le port USB-C se retrouve à l’arrière du boitier et en son centre et juste en dessous, on a un petit logement pour ranger le récepteur sans-fil USB. Sous le clavier on retrouve des pieds rétractables qui offrent deux niveau d’inclinaison supplémentaires pour l’utilisateur.