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Casque Arctic Cooling P301, un peu mieux, page 3

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Publié le 24 Janvier 2011
Page: 3/4



Porter le P301 revient, comme l’Oxid, à ne rien porter ou presque. En effet, la prestation au niveau du confort est tout bonnement excellente. Les mousses et le contact du skaï sont très confortables avec une importante touche de douceur, ce qui n’est pas pour déplaire, loin de là. De fait, le seul défaut en termes de confort n’est pas encore visible. En effet, a contrario du Sud, largement privilégié en termes de température, le froid polaire de ces dernières périodes ne nous a pas permis de subir le désagrément des « oreilles chaudes ». Parce que le fait d’enfermer les oreilles est nettement générateur de chaleur. Reste que c’est encore le meilleur moyen d’obtenir un son de qualité. Les réglages de hauteur des écouteurs sont du même acabit que son clone Ozone, une fourchette plastique à deux doigts. Il y a donc le même défaut, les crans ne sont pas marqués et la moindre pression sur le casque ou les écouteurs les font sauter. De plus, ils ne tiendront pas longtemps, le frottement usera certainement rapidement les dents qui marquent le réglage. Attention donc, à ne pas jouer trop souvent avec.

Au niveau de la restitution sonore, au même titre que l’Oxid n’était pas au top par rapport à l’Attack moins cher, on retrouve un peu les mêmes sensations du P301 par rapport au P261. Mais il faut tout de même avouer que la présence de la connexion jack lui offre un avantage non négligeable. Cette caractéristique lui permet d’éviter l’écueil du souffle permanent, mais aussi un niveau de qualité de restitution légèrement supérieure en comparaison de son clone Oxid. Supérieure ne veut pas pour autant dire excellente, loin de là. En effet, on retrouve les mêmes défauts de l’Oxid, à savoir un son qui semble assourdi. En fait, la restitution abuse et surabuse des graves et les bas médiums. Il y a une sorte de bourdonnement et les basses tapent trop fort. Ce qui réussi à rattraper le P301 est, finalement, l’absence du Bass-boost sur ce modèle. Ainsi, même si les basses sont trop présentes, l’on évite un total assourdissement. Non pas que cela soit totalement mauvais, tout de même, mais cela n’est pas fidèle. Les aigus sont, du coup, comme étouffés par ceux-ci. Ils manquent de place, et de fait, n’ont pas d’amplitude. Reste qu’il est très net qu’il s’agit d’un son assez typé, très plat et qui manque de profondeur. En écoute musicale, ce déséquilibre est assez perceptible, ce qui le rend finalement très commun à ce niveau voire franchement pas à son aise.

Heureusement, il se rattrape un peu en utilisation multimédia, sur un visionnage de film par exemple, où là, l’absence de basses en permanence lui permet d’être un peu plus à l’aise. Du coup, on redécouvre un peu les aigus, et les haut médiums. Mais cela n’en fait tout de même pas un casque d’exception. Finalement, semi-ouvert, il aurait été peut-être plus à l’aise, il aurait pu prendre un peu d’amplitude, respirer un peu et éviter le chevauchement du spectre par les graves.

En jeu, le constat est somme toute identique, avec une spatialisation moyenne. Celle-ci a énormément de mal à prendre de l’essor du fait de ses basses bien trop prégnantes. On retrouve aussi cette transformation de la voix, elle est nettement déformée vers les aigus. Le gain est aussi très faible. Mais cela n’empêche pas le moins du monde d’être totalement intelligible. Et c’est bien ce qu’on lui demande.

La télécommande est particulièrement mal placée sur le fil. Elle est beaucoup trop prêt de l’écouteur, du coup, c’est un peu la galère pour l’attraper. Il est largement préférable d’utiliser la pince pour ne pas courir derrière. Pour ce qui est de la molette, elle est si fine qu’il est parfois difficile de la manier.

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