Gigabyte K8100, le clavier qu’il est beau en noir, page 4

Tout d’abord, il nous faut dire que cela faisait un bout de temps que nous n’étions pas repassé pour de la frappe intensive sur un membrane. C’est tout de même un choc, le mécanique a quand même de beaux avantages. Cela dit, rendons à César ce qui est à César et reparlons donc du K8100.

D’une part, en termes de confort, nous pouvons lui décerner une mention très bien pour le repose-poignet. En effet, celui-ci est d’une part grand, nous l’avons dit, mais surtout suffisamment pour que les paumes/poignets viennent franchement se poser dessus. D’autre part, son angle est particulièrement judicieux et les mains travaillent presque à plat. Il est, ainsi, possible de taper pendant de longues séances sans souffrir. Cela dit, de par sa faible épaisseur, il est presque trop à plat sur notre bureau. Alors, une fois n’est pas coutume, nous sommes passés par les rehausseurs, de façon à le relever un peu. Il reste encore dans ce cas particulièrement plat, mais remonté légèrement, il ne donne plus l’impression de taper sur un portable. Le panneau de contrôle tactile fonctionne parfaitement bien, et est particulièrement réactif. De plus, l’accompagnement du déplacement du doigt par les flèches donne un petit plus high-tech bienvenu et agréable à l’œil. A condition d’aimer le rouge…Cela refroidit moins bien que le bleu, mais c’est plus performant pour la vitesse. Le bouton d’activation des leds est assez mal placé, il n’est pas aisé de le trouver pour couper ou l’allumer. Cela dit, une fois, allumé ou éteint, en général, on n’y revient pas de suite. De plus, il faut dire que le rétro-éclairage est assez discret, ce qui est plutôt un bon point, car il est suffisant dans le noir et évite d’être éblouissant. Les USB sont bien placés et permettent de faire tourner des clés USB récentes. Les trouver, bien que placés sous le rebord, n’est pas si difficile que nous le pensions. Bref, en termes d’utilisation quotidienne, le K8100 est un excellent clavier.

Ensuite, il nous faut parler de la frappe et du jeu. Tout d’abord, en termes de frappe, le K8100 n’est pas désagréable, mais même si les zones de pression sont tout à fait sensibles, il faut être un excellent secrétaire pour les utiliser à bon escient. Explication : en fait, à la Ferme, nous tapons beaucoup, mais pas de manière « secrétaire de direction qui ne fait que ça toute la journée et qui utilise tous les doigts avec un positionnement idéal des mains ». Je peux même balancer que certains tapent style gendarmerie, deux doigts en avant…Qui a dit Mantidor ? Pas moi, c’est Vanseb ! Du coup, pour en revenir à notre K8100, les zones aussi appréciables soient-elles sont largement sous utilisées, en tous les cas, par nous, Fermiers. De plus, le K8100 propose quand même un toucher membrane, c'est-à-dire que le seuil de déclenchement de la membrane est bien sensible. On sent qu’elle s’écroule d’un coup, cela n’est pas un désagrément, juste un constat. En revanche, la course est courte, du coup, la frappe est rapide. En jeu, le K8100 n’appelle pas de critique, il est réactif, agréable à utiliser. Par contre, les boutons de macro sont trop hauts et obligent impérativement à quitter les flèches de direction, si vous jouez ESDF ou ZQSD. C’est pire encore, si vous jouez sur les flèches de direction. En revanche, une fois les doigts dessus, le déclenchement est identique à celui des autres touches. Pas de souci à ce niveau. Ce K8100 saura être un excellent compagnon, excepté le placement des touches de macros. Par contre, nous restons toujours dans l’interrogation concernant le set de touches supplémentaire. Mais nous devons reconnaître que même si le toucher reste membrane et ne pourra pas remplacer un mécanique, il reste tout à fait agréable et confortable. Le seuil de déclenchement est toutefois un poil rêche sur les zones à 70 grammes, mais cela devrait se tasser avec le temps et le rodage.