Clavier DeArmo, l’arme de FPS/MMORPG massive., page 2

Du coup, nous passons directement à la case du clavier lui-même et de son bundle. Celui-ci est peu fourni, il se résume d’ailleurs, à une notice tout aussi incompréhensible pour nous et un cd de pilotes que nous tâcherons d’exploiter mais pour lequel nous avons les plus grandes craintes pour cette raison linguistique. C’est pour cela que nous passerons un petit à destination de nos plus jeunes lecteurs, les langues étrangères, c’est important ! Le clavier quand à lui fait appel à une seule matière, à savoir un plastique granuleux noir brillant. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne met pas en avant une belle qualité, voire même que cela fait franchement cheap. En effet, quand on le prend en main, les ajustements pourtant relativement précis craquent. La raison en est un manque de rigidité, lui-même imputable à la faible épaisseur du dit plastique. Le look reste certainement son plus gros point fort, ou son plus grand point faible. Il est certain qu’il ne plaira pas à tout le monde. En effet, force est de constater qu’il ne fait pas dans le consensuel. Ca passera ou ça cassera. Il est immédiatement constatable que le pavé numérique est présenté à part, il viendra s’attacher ou pas, en fonction des besoins. Là encore, la qualité n’est pas exceptionnelle, en témoignent les connecteurs USB qui gigotent un peu si l’on secoue trop fort le pavé.

Le clavier, donc, nous l’avons vu, opte pour un look qui sort des pavés de la rue classique que nous empruntons tous les jours. En effet, le design est en même temps taillé à la serpe et méchanical. Entre les faux boulons, les côtés et le repose-poignet ; c’est brut. Le repose-poignet, tout d’abord, est intégré au clavier, et porte quatre boulons. Nous trouvons aussi en son centre, entre deux lignes biaises, la marque du clavier en lettres marquées. Evidemment, au dessus de celui-ci, les touches de type classique nous font face.

Il s’agit ici d’un layout AZERTY ANSI. La disposition des touches en est donc nettement changée. Elles ne proposent pas grand-chose, à part un marquage peinture prévue pour se noircir rapidement. Nous remarquons, en revanche, qu’à côte des touches classiques, nous avons droit à des touches A1/B1. Elles ne sont autres que les touches de macros dont nous vous parlions en introduction. Afin de switcher de l’une à l’autre, un gros bouton carré trône en haut, il est coupé en deux dans la diagonale. En effet, le premier triangle constitué, noté Win On/Win Off, permet de couper, a priori, les touches Windows. Le deuxième A/B permettra, à coup sûr, de passer de la première série de macros à la deuxième. Au dessus des touches de fonction, une bande crénelée attire notre attention. Celle-ci porte un petit clavier additionnel doté de touches D1…Celui-ci peut se déplacer le long de ce rail crénelé. L’ensemble du micro clavier est monté sur un axe, ce qui permet de le relever en cas d’inutilisation. Sur le dessous, celui-ci propose une petite patte qui permettra de l’adosser au châssis afin qu’il se maintienne lors des temps d’utilisation. Juste à gauche du rail, nous trouvons les traditionnelles leds d’information Maj lock, Num Lock…

Une grosse molette ronde achève le côté, elle autorisera certainement un réglage du volume. Les côtés sont symétriques, tout de lignes biaises pareillement. Ceux-ci peuvent s’ouvrir vers le haut afin de découvrir le connecteur USB. Il est présent aussi bien à droite qu’à gauche, le pavé se plaçant indifféremment des deux côtés. Les caches portent chacun deux imitations boulons full titane.

La tranche inférieure, comme nous l’avons dit, porte le repose-poignet et donc, par conséquent, reste fine. La tranche supérieure, quant à elle, porte deux connecteurs USB au niveau de la molette. Il est à noter qu’en réalité, seul un restera disponible puisque le micro clavier additionnel en emprunte un. En retournant le clavier, quatre patins de caoutchouc se montrent à nous, mais aussi et surtout deux grosses pattes de surélévation, particulièrement larges, réglables sur deux niveaux. Enfin, comme de juste, une grosse étiquette nous donne les principales et incompréhensibles informations concernant le Dearmo.



Au niveau de la technique, c’est assez simple comme toujours avec les claviers mécaniques. Ici, nous avons affaire aux switches les plus répandus, les noirs. En revanche, le micro clavier ne fait pas appel à ce type de contacteurs, il opte pour de la plus simple membrane. Le pavé numérique est aussi en switches mécaniques. Pour le reste, nous avons droit à de l’antighosting partiel puisque le clavier passe par une connexion USB. Celle-ci est d’ailleurs double, en effet, la première alimente le clavier et ses leds, car leds il y a, la deuxième alimente le hub et in extenso le micro clavier additionnel. Le DeArmo propose donc deux séries de macros sur 5 touches programmables. Cela nous porte le nombre de macros possibles à 10. En termes de dimensions, le DeArmo est un faux compact sans pavé numérique ; en effet, il est de taille tout à fait raisonnable : 470 X 220 X 25 mm sans pavé, et de 570 X 220 X 25 avec. C’est donc un sacré bébé de 1382 grammes avec, et 1157 sans. En résumé, c’est du mastoc, du costaud, du gros.