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Cinq kits Watercooling pour ton CPU, page 6

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Publié le 05 Avril 2012
Page: 6/8



Nous allons ici tenter de comparer les différentes méthodes de montage. Enfin, il serait plus exact de dire que nous allons déjà du moins les présenter. En effet, les choix effectués différent et il est certain que chacune des méthodes aura ses avantages et ses inconvénients. Cela dit, il est vrai que le montage de ces trois kits ne demande pas d’avoir fait polytechnique. Au final, nous ne pouvons que constater que le montage n’est pas plus compliqué que celui d’un gros ventirad.

Antec

Le montage du Kühler est relativement simple et, pour faire rapide, la seule difficulté survient à la fin du montage. Tout d’abord, si votre boitier n’a pas d’ouverture backplate, il faudra passer par la case « dépose de la carte maman ». Ensuite, il suffit de sélectionner la backplate qui va bien. Ici, nous vous détaillerons la config par la suite, nous sommes en socket AM3. Nous nous saisissons donc de la plus fine des deux backplates. Il nous faut ensuite mettre des petites cales en plastiques dans l’attache circulaire, celle-ci viendra serrer le waterblock sur le processeur. Chez Antec, petite attention sympathique, elles sont de deux couleurs différentes en fonction du socket Intel ou AMD. Nous solidarisons le tout sur la carte mère, il ne faut, en revanche, pas serrer de suite. C’est pour plus tard quand le waterblock prendra place. Dans notre boitier, nous avons dû retirer un des 120 mm d’origine et le remplacer par celui fourni par Antec. Regret esthétique, nous retirons un joli Lian Li à leds rouges pour un Antec Noir tout simple. Nous plaçons ensuite le waterblock, c’est à ce moment que se fait jour la seule difficulté. En effet, placer le water, le tourner pour qu’il se bloque dans son attache circulaire, puis serrer pour établir un contact parfait n’est pas une mince affaire. Nous vous conseillons de travailler boitier à plat, ce que nous n’avons pas fait. Une fois cette partie réalisée, nous connectons les 3 pins et nous allumons. Pour les températures et le bruit, nous vous donnons rendez-vous dans l’autre chapitre.



Corsair

En ce qui concerne le H50, nous retrouvons exactement la même procédure de montage, tout est identique, à l’exception bien sûr de la hauteur du waterblock. Encore une fois donc, il faut placer la backplate à l’arrière de la carte-mère, puis fixer l’attache circulaire crantée avec les plots plastiques. On serre un peu en laissant du jeu, puis on vient bloquer le waterblock. Et on effectue un serrage digne de ce nom. Du coup, avec le montage du Kühler, nous sommes devenus des pros et surtout nous avons posé la tour à plat…C’est plus facile !! Il ne reste plus qu’à remplacer le ventilateur de boîtier et à connecter les 3 pins…Et c’est parti. Rendez-vous au chapitre suivant pour le nerf de la guerre.

Une petite note à ajouter concernant les tuyaux relativement rigides. Ils ne sont pas une vraie contrainte, mais ils ne constituent pas non plus une aide. A ce niveau, le Kühler d’Antec est plus « facile ». Les tuyaux souples gêneront moins que les ceux, enserrés dans une gaine rigide du H50 et du CoolIt.



CoolIt

Le CoolIt Eco ALC est peut-être le plus simple à monter. Même si nous le répétons, finalement, tous les kits proposés au test sont relativement simples dans le montage. Toujours est-il qu’ici, il y a assez peu de manipulation de petites entretoises. Il y a à choisir entre trois backplates pour les différents sockets Intel. Pour AMD, il suffit de remplacer les pattes du waterblock, appelées ici parenthèses de retenues (c’est beau !). Celles-ci AMD ou Intel sont munis de vis à main, montées sur ressort et glissières pour Intel. Il suffit donc de visser les pattes à la backplate AMD d’origine, et puis c’est tout. Il ne reste ensuite plus qu’à brancher le 3 pin de la pompe et le PWM du ventilateur. Nous réitérons cette petite critique concernant les gaines rigides des tuyaux. La manipulation est moins aisée qu’avec les tous mous du Kühler.



Kühler 920

Nous ne nous étendrons pas longtemps sur le sujet du montage du 920 puisqu’il est identique en tous points à celui du 620. Le principal changement par rapport à son petit frère est la présence d’un deuxième 120 mm. Il faut donc, à ce moment, bien faire attention au sens de circulation de l’air des ventilateurs. Mais Antec est sympathique puisque des flèches inscrites sur les châssis des dits ventilateurs renseignent sur la rotation et le flux. Du coup, il n’y a plus qu’à les fixer au radiateur dans le bon sens puis fixer l’ensemble au boitier. Il faut ensuite sélectionner la backplate et les entretoises plastiques adéquats. C’est la même difficulté avec la griffe circulaire et les dents du waterblock, le passage à plat du boitier est fortement conseillé. Dans le cas contraire, on se retrouve vite avec un waterblock de travers et mal fixé. Cela dit, comme c’est aussi le deuxième de ce genre, nous avons eu nettement moins de mal. Pas donc de gros souci au montage. Cela reste largement accessible.

Le 920 permet un paramétrage plus fin que les autres puisqu’il offre un logiciel de pilote. Celui reste relativement simple et s’articule autour d’une unique fenêtre à onglets. La première nommée « Dashboard » renseigne sur les températures de liquide, le niveau sonore, les vitesses de ventilateurs et de pompe. Le deuxième « Graph » permet de visualiser le tout sous forme de graphique. Le troisième est celui qui permet de contrôler la mise en route des ventilateurs par rapport à une température donnée. Il est aussi possible de demander à avoir des notifications sur des seuils de température de liquide ou de vitesse de rotation. Le dernier onglet nommé « Settings » est celui du bolidage du waterblock/pompe, il est possible de modifier le skin de la fenêtre, de générer des logs de suivi. C’est aussi là que vous pourrez accorder la couleur du logo Antec avec votre boitier, voire de l’affiner puisqu’il est possible de modifier indépendamment les niveaux de rouge, de bleu et de vert. Bref, le bonheur.

Enfin un petit bouton en haut à droite de la fenêtre permet d’activer rapidement le mode « Silent », « Custom » avec vos réglages et enfin le mode affreux, s’il en est, « Extrem ». Celui-ci porte bien son nom et lance les ventilateurs à 2400 tr/mn. A ce moment, force est de constater que ça refroidit fort et rapidement, mais dans un vacarme assourdissant que l’on souhaite voir disparaître rapidement.







Larkooler KU3-241

En ce qui concerne le montage, nous franchissons une étape. En effet, jusqu’à présent, nous étions sagement restés du côté des kits pour manchots, les AIO. Pas de montage complet, puisque ceux-ci arrivent en une seule pièce qu’il ne reste qu’à fixer dans la machine et mettre en route. Ici, point de cette simplicité, il va falloir se remonter les manches et aller au charbon, au turbin. Le montage est complet, nous vous en avons d’ailleurs avant la rédaction de ce test fait une vidéo presque pas à pas. Ce qui est sûr, c’est que le montage reste relativement accessible mais qu’il faut rester prudent et ne pas lancer le système sans test de fuite au préalable…sinon une forte déception pourrait voir le jour. Les risques sont faibles, mais la fuite pourrait régler le problème de manière radicale. L’important est juste de tester avant, parce que pour le coup, les matériaux sont aboutis, sans malfaçon, bref le risque reste minime.

Tout d’abord, il faut passer par le montage et la fixation du radiateur de 240. Cette étape reste simple voire franchement simpliste. En effet, il est ici question de monter deux 120 sur le radiateur, à l’aide de quelques vis, de ne pas oublier les grilles de protection. Celles-ci ne sont pas absolument nécessaire dans le cas d’un montage interne, mais comme nous allons nous cantonner à la notice d’emploi, il ira à l’extérieur de la tour. C’est pourquoi, il est d’ailleurs fourni avec des platines. (Cela dit, entre paranthèse, depuis notre vidéo et nos prises de température, il est passé en interne). Il n’y a pas de vraies difficultés à ce moment du montage. Le seul reproche que nous pouvons faire, c’est que rien n’est prévu pour le passage des câbles des ventilateurs. Une petite série de trous dans une des deux platines et le tour était joué.

Par la suite, il nous faut fixer le waterblock sur la carte mère et le processeur, après avoir placé les embouts cannelés auxquels il a droit. Nous avons donc interverti les griffes puisqu’il est d’origine monté sur les sockets Intel. Deux ou trois coups de clé Alen et le changement est rapide. Il n’y a eu qu’à pousser un peu plus fort un des deux griffes, pour le reste, tout est parfaitement aligné, preuve que le matériel fait quand même les frais d’un beau contrôle qualité. Ensuite, on place la backplate et les vis, on repose le tout à plat, on retartine le processeur pour faire bonne mesure et, nous vous l’avons précisé dans la vidéo, il ne faut pas trop serrer au début de façon à pouvoir insérer le water sur les vis. Il suffit enfin de tout serrer correctement et nous pouvons donc passer à la pompe.

Celle-ci ne demande d’ailleurs pas de travail particulier puisqu’elle est déjà montée et solidaire du réservoir. Comme quoi, nous sommes quand même une gamme professionnelle en dessous du vrai kit où le réservoir et la pompe sont des entités séparées totalement. Il suffit de lui trouver un petite place dans le boitier, sinon en cas de déplacement, cela risque vite de virer vite au compliqué. Pour le coup, elle dispose d’un ou deux petits trous que l’on pourra utiliser pour la fixer sur le fond du boitier, si celui-ci dispose d’un pas de vis (ce qui n’est pas le cas de notre deuxième montage, elle est, de fait, simplement posée au fond).

La dernière étape est la mise en place de la tuyauterie. Ce n’est pas difficile mais il faut être un poil méticuleux, tout ce que je ne suis pas !, pour couper les tuyaux de façon nette et si possible droite, de façon à assurer un bon contact entre le tuyau et l’embout. Nous avons eu un tuyau assez rigide, ce qui nous a tout de même permis de ne pas trop se battre avec les courbures. Une seule nous aura embêtés, pour l’anecdote. Ici, la difficulté est qu’il ne faut pas être la moitié d’une mule pour assembler tuyau et embout, il faut pousser, et fort !! Cette étape passée, il ne reste que la mise en eau. Celle-ci se déroule toute la config débranchée (cela se fait simplement en shuntant l’alimentation avec un petit fil de fer fourni) pour éviter tout fâcheux accident. Il suffit de patience et de remplir tranquillement le réservoir. Enfin, il ne reste qu’à laisser tourner le kit, toujours config débranchée, pour s’assurer qu’il n’y a pas de fuite.

Ce montage, qui, finalement, ne génère pas vraiment de vraies difficultés, prend, en revanche un temps certain. Il suffit de s’armer de patience, de bien suivre la notice, si l’on découvre. Ce qui était, somme toute, un peu mon cas. Certes, nous en avions déjà vu, plus d’un, mais jamais nous n’avions franchi le cap. Il faut avouer qu’en fait, les kits All In One aident bien à franchir le pas. Mais, sans la prise en compte des vidéos, c’est un montage qui peut prendre une bonne couple d’heures. On est clairement bien loin de la facilité proposée par les kits prêt-à-monter.







Nous pouvons passer maintenant à la partie qui vous intéresse le plus, certainement ! Nous n’irons pas par quatre chemins, c’est inutile. Ce kit Larkooler est tout simplement une bombasse d’efficacité et de silence, mais voyons cela dans le détail.

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Marque : Noname