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Wavemaster Dakota, du pas cher et du pas mal, page 3

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Publié le 29 Juin 2012
Page: 3/4



La légèreté du casque est un atout non négligeable. De fait, le port n’en est pas gênant, il ne pose pas de souci d’appui sur le haut de la tête, même en l’absence de mousse. En revanche, le clamping est à peine assez ferme. Son angle n’est pas suffisant, cela dit, vu la légèreté du casque, ce n’est pas un problème en soi. Ainsi, il bouge un peu en tête sur les grands mouvements, mais finalement, sur le quotidien, cela s’oublie. En revanche, les oreillettes pêchent un peu. D’une part, elles sont un poil raides, c’est le moins que l’on puisse dire. D’autre part, la taille de l’intérieur des mousses est entre deux, pas trop petite, mais pas non plus assez grande. Du coup, le casque n’est pas un vrai circum, et pas non plus un supra. Le casque repose donc en partie sur les oreilles, avec une mousse relativement dure. Ce n’est pas inconfortable, mais pas non plus le grand confort de certaines charentaises.

Au niveau de la restitution sonore, derrière le Mini-I, pourtant très analytique et froid, la première qui est immédiatement sensible est la ligne basse puissante et chaude presque brûlante. En effet, elle est particulièrement présente, c’est pourquoi dans notre test du Beats, nous précisions en conclusion que certains lâchaient autant de basses pour bien moins cher. Le voilà donc, le concurrent à 29,90. Il fait indubitablement aussi basseux, pour environ 270 euros moins cher. De fait, les basses sont profondes, vibrantes, quoiqu’un peu en retrait au niveau de la dynamique. Attention, cela reste bien pêchu, mais c’est nettement plus harmonique. Elles descendent bas mais ne tapent pas fort, l’équilibre reste cependant appréciable. Les médiums proposent quant à eux une présence de bon aloi, précise. Ils sont cependant un poil marqué par la puissance basse, ils donnent un peu la sensation de pêcher par excès sur le bas du spectre, délaissant quelque peu le haut. C’est plus net au niveau des aigus qui sont, encore une fois, la portion congrue. L’exercice est certes difficile, mais ici, ils peinent à monter. On peut même les taxer d’une certaine platitude.

Pourtant, le casque est finalement agréable à l’écoute, bien plus que notre mollasson de Beats. En effet, en comparaison, le Dakota est un modèle de restitution typé basses, mais agréablement pêchu et globalement précis, surtout sans voile. La scène est bonne, large et ouverte sans pour autant taper dans le phénoménal. N’oublions, une nouvelle fois, pas que nous avons affaire à un casque de seulement 29,90. En soi, au regard du prix, il est bon, très bon. Il est aussi à noter qu’il ne se disperse pas avec la montée de volume, il reste certes typé, mais précis et surtout il ne sature pas. Il y a largement de quoi se trouer les tympans. De plus, dernière chose concernant l’écoute musicale, il est très à l’aise sur les sources nomades, alliant toujours ce son marqué mais lié à une belle puissance. En outre, dans les transports, il couvre bien sans pour autant faire profiter à votre environnement de vos écoutes personnelles.

Au niveau d’une utilisation plus vidéo-ludique, il se révèle être un compagnon tout à fait recommandable. Certes, il manque toujours d’aigus, mais pour le coup, sa présence vers le bas importante lui permet de jouer la carte de l’immersion à fond. Ca vibre de loin, le Dakota, sur notre scène test, nous prend aux tripes. Les explosions sont ultra présentes, bien évidemment, cela s’effectue au détriment du reste. Elles viennent couvrir l’environnement et la bande son. Pourtant étonnamment, certains cliquetis nous parviennent malgré tout ; et quand les graves s’éloignent de la scène, il déploie un peu plus de largeur de spectre. Cela dit, l’ensemble reste un peu voilé dès que la bande basse devient omniprésente dans la scène. En jeu, le constat est identique, beaucoup d’explosions, et un environnement nettement plus perceptible une fois que celles-ci sont passées. En fait, malgré une restitution particulièrement typée, il ne démérite pas dans l’exercice, mais il faudra accepter une vraie et forte présence des basses.

Le Dakota n’est ni plus ni moins qu’au niveau d’un Beats, avec un peu plus d’équilibre toutefois, et une dynamique que ne possède pas le sieur hors de prix. Par contre, il a un vrai défaut, ce n’est pas rédhibitoire, et il n’est pas impossible que cela passe avec le temps mais les plastiques parlent. Oui, vous avez bien lu, les plastiques parlent, gémissent, se plaignent. Dès que vous le prenez en main, les différentes parties plastiques en contact les unes avec les autres font un bruit impressionnant. Ce n’est pas rédhibitoire parce qu’une fois sur la tête, cela cesse de façon presque complète. Mais cela laisse une impression moyenne. Au delà de ça, il n’y a rien à reprocher au Dakota.

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